(Keiko) perte de chemin.

Ania cherchait son chemin une énième fois, quand elle se perdit encore dans les couloirs et déboucha dans une salle étrange dans laquelle se trouvait un squelette, quelques araignée en pot et des grenouilles dans un sot. Elle hurla.
-Pense bête pour plus tard: me fournir un plan de l'école que je ne perdrai sous aucun prétexte!
Elle se balada dans ce qui lui paraissait un laboratoire en se disant que, pour une fois, rater les cours n'allait pas la tuer.
Elle commétait une grosse erreur: la tête commença à lui tourner, et le ventre à la brûler. Elle ne devait pas être là, pourtant, il lui était impossible de partir, elle était figée sur place, comme si on la manipulait.
C'était difficile d'être nouveau quelque part, elle en savait quelque chose: ça vie ne l'avait pas ménagée, mais dans une école, elle trouvait ça pire que n'importe où: avant, elle était enfermée dans une cellule avec une camisole de force, là, il fallait se dépêtrer et bouger tout le temps...
Il y avait quelqu'un derrière elle, elle le sentait; elle avait peur.

Keiko errait dans les couloirs de l'école. Vérifiant que tout les élèves était bien en cours. Soudain Keiko entendit un cri strident. Elle se précipita dans l'allée d'ou venait le cri. Puis sentit une présence dans la salle de science, une ombre qui ne devait y être. Elle entrouvrit la porte pour voir ce qui clochait. C'était une fille, une blonde, que Keiko n'avait jamais vu, sûrement une nouvelle qui c'était perdue.

-Pense bête pour plus tard: me fournir un plan de l'école que je ne perdrai sous aucun prétexte!

Keiko soupira de joie. C'était juste une froussarde qui avait du prendre peur en voyant le squelette. Elle rit légerement, mais au moment ou elle voulu entrer la jeune fille se figea puis bougea en saccade comme si elle était électrocutée. Keiko entra en trombe dans la salle, mais ne put pas la toucher et fut obliger de rester a quelque mètres. Comme si quelque chose la retenait puis soudain les spasme de la blonde s'arrêtèrent. Keiko fut en quelque sorte rassurée. Elle reprit son souffle et prononça a mi-voix puis plus fort:

-Hé sa va ? Hé Mam'zelle!

Son ventre s'arrêta de brûler, et sa tête de lui faire mal.
La personne derrière elle lui dit quelque chose de d'abord incompréhensible, puis, qui semblait logique:
-Hé sa va ? Hé Mam'zelle!
Elle se figea, puis se tourna lentement pour découvrir son interlocutrice.
Une petite femme aux cheveux noirs et yeux rouges. Elle lui faisait peur.
-Je... je suis désolée, je ne voulais pas..., balbutia-t-elle, je me suis perdue et... enfait je cherchais ma salle de cours, et je suis tombée ici! Je vous promets, je ne voulais rien faire de mal, juste visiter un peu, je vous le jure!
Les larmes lui montèrent aux yeux.
Elle détourna la tête pour que la femme ne puisse voir sa peur.
Ses yeux, jusque là verrons, redevinrent de plus en plus bleus.
Prenant son courage à deux mains, se sentant flancher vers hypoglycémie elle demanda:
-vous n'auriez pas du sucre?
Elle tremblait à présent.

Keiko la fixai encore sous le choque quand la blonde se tourna et la fixa de ses grands et beaux yeux.

-Je... je suis désolée, je ne voulais pas..., balbutia-t-elle, je me suis perdue et... enfait je cherchais ma salle de cours, et je suis tombée ici! Je vous promets, je ne voulais rien faire de mal, juste visiter un peu, je vous le jure!

Keiko fut étonnée. On aurait dit qu'elle était le grand méchant loup et que la blonde était le petit agneau terrifié. Keiko n'était pourtant pas si terrifiante que ça, ou bien? Alors pourquoi cette fille avait elle l'aire apeurée? Apparemment cette fille était perdue et pas que physiquement si vous me suivez...Puis les yeux de la jolie fille commencèrent à se remplir d'eau.


-Hé déstresse je vais pas te manger! Allez ne laisse pas pleurer ses si beau yeux! Je m'appelle Keiko et je suis surveillante ici. Tu as besoin de quelque chose? Je peux t'aider ?

Les larmes se résorbèrent avant de totalement disparaître. Laissant apparaître de magnifique yeux bleus. Cette jeune fille avait tout du mannequin... non elle devait avoir l'intelligence en plus, Keiko en était sûre.

-vous n'auriez pas du sucre?

Soudain Keiko réfléchit... du sucre ? Elle mit alors la main dans sa poche et en sortit un sugusse. Voyant la jeune trembler et le lui tendit.

-Tiens, mais désolé je n'ai que ça.

Puis lui sourit amicalement pour lui prouvé qu'elle ne lui voulait pas de mal.

Elle ravala quelques larmes.
La petite femme se présenta et tenta même de la rassurer. "Geste charment, pensa-t-elle, de beaux yeux?"
-beaux yeux,
-Keïko= surveillante
-sugusse,
Sugusse! du sucre!
-Je suis vraiment désolée d'être là, je m'appelle Ania-Kathérina et merci pour le bonbon.
Elle le prit et le mâchouilla lentement. C'était délicieux comme friandise.
Elle essaya de rendre son sourire à la surveillante, mais n'y parvint qu'à moitié.
-Merci, franchement: merci. Je sais que je ne devais pas être là, j'avais besoin de m'aérer un peu, peut-être.
Elle se mit, subitement et contre toutes attentes, à pleurer.
Elle s'assit sur une des tables présentes et se mit la tête entre les mains.

Keiko vis la jeune femme pensive. Ce qui n'enlevait pas de son visage cet air craintif. Keiko en était sur sans cette peur et avec un sourir ce visage serait magnifique.

-Je suis vraiment désolée d'être là, je m'appelle Ania-Kathérina et merci pour le bonbon.

Ania-Kathérina ? Surement une jeune noble. Peut être qu'elle fut envoyé à Black Rose pour ne pas déshonoré sa famille ou que sa famille ne voulait pas qu'elle épouse son prince charmant... Keiko se mit une baffe interieurement pour revenir à la réalité comme a son habitude elle pensait trop. Ania-machin truc se mit a manger le bonbon. Elle le machouilla, le remachouillla et le re remachouilla. Apparemment elle devait faire de l'hypoglys.

-Merci, franchement: merci. Je sais que je ne devais pas être là, j'avais besoin de m'aérer un peu, peut-être.

-Mais tu as le droit d'être la. Je contrôlais juste que personne ne se soit perdu et c'est rien je suis pas surveillante pour rien.

Ania lui sourit toujours un peu coincée puis se mit a pleurer.Elle s'assit donc sur une table et cacha son visage entre ses mains. Keiko s'approcha donc d'Ania et la pris dans ses bras.

-ça va ? Ania?

La surveillante était adorable envers Ania, on aurait presque pu dire: une mère.
-Mais tu as le droit d'être la. Je contrôlais juste que personne ne se soit perdu et c'est rien je suis pas surveillante pour rien.
Quand elle se mit à pleurer, Keïko la prit dans ses bras.
-ça va? Ania?
Ses larmes s'estompèrent pour laisser place à un visage pâli par un léger malaise, et contrasté par deux lignes rouges tracées par les larmes qui venaient de s'échapper de ses yeux bleus.
Elle releva la tête et se tamponna le dessous des yeux de ses deux index.
-J'ai connu mieux, essaya-t-elle en prenant un ton léger, je présume que ça ne vous arrive que rarement de pêcher des pensionnaires dans cet... ,elle hésita et choisi ses mots avec soin, état.
Elle émit un petit rire forcé.

Keiko passa doucement sa main dans son dos. Pourquoi avait elle poser cette stupide question ? Se n'était pas assez voyant que ça n'allait pas ?! La pauvre devait être totalement perdue. Ania se dégagea alors de son étrinte pour sécher ses quelques larmes. Cela faisait du mal à Keiko de voir une pensionnaire dans cette état. *La pauvre !* pensa alors Keiko. Puis elle la regarda prette à parler pour changer de sujet, mais la jolie blonde la devança.


-J'ai connu mieux, essaya-t-elle en prenant un ton léger, je présume que ça ne vous arrive que rarement de pêcher des pensionnaires dans cet... ,elle hésita et choisi ses mots avec soin, état.

Keiko lui sourit alors. Cette fille était si jolie quand les larmes s’estompaient. Ania se força meme à rire. Keiko passa sa main sur la joue de la jeune fille.

-Pas besoin de te forcer a rire si ça ne va pas. Et c'est vrai qu'on a pas toujours des pensionnaires comme toi, mais ça prouve que tu es différente... mais dans le bon terme hein!

Keïko lui sourit et passa sa main sur la joue d'Ania.
On aurait vraiment pu dire une mère.
-Pas besoin de te forcer a rire si ça ne va pas. Et c'est vrai qu'on a pas toujours des pensionnaires comme toi, mais ça prouve que tu es différente... mais dans le bon terme hein!
Ania se mordit les lèvres. "Différente, mais dans le bon sens, tiens tiens..."
-Ici, je pense qu'on est tous différents, donc on est tous égaux. Il n'y a pas besoin de pleurnicher pour prouver qu'on est à part du commun des mortels.
Son ventre, s'il pouvait émettre un son, aurait râlé; la phrase était sévère et stricte. Elle le savait, sans se mettre de limites, on n'arrive jamais à rein. C'était tellement ironique que ça en était presque hypocrite.

-Ici, je pense qu'on est tous différents, donc on est tous égaux. Il n'y a pas besoin de pleurnicher pour prouver qu'on est à part du commun des mortels.

Keiko écarquilla les yeux. Son ton avait soudain changer. Cette petite voix si frêle pouvait donc se faire respecter par une simple phrase... Interessant à savoir. Quoi qu'il en soit Keiko se mit à rire.

-Tu es mignonne quand tu répond comme ça, j'aurai presque envie de te prendre dans mes bras. Mais tu as raison, ici nous sommes tous différents. En parlant de ça puis-je connaître ta difference a toi ou est-ce trop indiscret ?

Keiko lui sourit et se força a ne pas sauter sur cette petite chose. Ania lui faisait tellement pensé à une barbie. Elle avait un corps parfait et on avait juste envie de s'en occuper. Keiko se surpris a s'interesser à une pensionnaire comme sa. Mais après tout nouvelle vie, nouvelle Keiko non?

La surveillante rit après avoir écarquillé les yeux.
Ania senti ses joues rosir comme si elle était encore une gamine gênée par une remarque qu'elle venait de faire et qui avait été approuvée par les adultes dans leur ensemble.
-Tu es mignonne quand tu réponds comme ça, j'aurais presque envie de te prendre dans mes bras. Mais tu as raison, ici nous sommes tous différents. En parlant de ça, puis-je connaître ta différence à toi ou est-ce trop indiscret ?
Ania grimaça, elle n'aimait pas trop en parler vu qu'à cause de ça, elle avait passée sa vie enfermée entre quatre murs. Mais la spécialité du pensionnat était, justement, d'aider ceux qui en avaient besoin, et dont elle faisait partie.
Toujours hésitante, elle dit:
-Les prémonitions. Ce n'est presque rien, mais ça reste... une différence non acceptable pour certains.
Elle poussa un long soupire.
Si, à elle, on lui avait infligé un traitement aussi fort, elle ne voulait pas savoir ce qu'il était advenu aux autres, du moins, elle le préférait, car rester dans l'ignorance était ce qu'il y avait de plus dangereux.

Keiko attendait sa réponse avec interet. Pour qu'elle ait réagis ainsi, son pouvoir devait être spécial et en liens avec elle, vu qu'aucune chose autre de la demoiselle n'avait bouger. Enfin sauf son pouvoir, Keiko n'était pas très douée en pouvoirs.

-Les prémonitions. Ce n'est presque rien, mais ça reste... une différence non acceptable pour certains.

Les prémonitions... tout lui avait passé par la tête. Tout sauf ça! Elle la détailla, après tout le don de prémonitions n'est pas voyant à l'exterieur. Elle aussi avait un pouvoir que l'on ne pouvait distinguer. Malgré tout se don l'interessait beaucoup. Au fond elle aurait préférer avoir se don plutot que celui d'on elle avait hérité. Puis elle se demanda si elle en avait eut une lorsquelle l'avait surpris dans la salle. Cette question lui brûlait les lèvres, alors elle ne se gena pas. Elle était tellement interessée qu'elle dit sa telle une enfant parlant de prince charmant.

- J'aime tellement!! Tu m'expliquera comment sa marche ?! Ah et tu en as eut une quand je suis arrivée ?

Après ces quelques mots, la surveillante s'emballa.
- J'aime tellement!!! Tu m'expliqueras comment ça marche ?! Ah et tu en as eut une quand je suis arrivée ?
Elle ressemblait à une petite à qui on expliquait le goût d'un nouveau bonbon, Ania l'aurait volontiers croquée si Keiko avait quelques années en moins.
Hésitante elle lui expliqua quand même un peu ce qui se passait.
-Heu... (temps de réflexion) Tu perds un peu les pédales, puis tu as un bourdonnement dans le ventre, ou il se passe quelque chose de... qui ne se serait jamais produit si il n'y avait pas quelque chose de différent; dans mon cas, la plupart du temps, mes yeux deviennent verrons, le gauche devient vert (l’œil du passé) et le droit reste bleu (l’œil du présent), ça fonctionne comme stabilisateur je crois...
Elle sourit, Keiko comprenait vite.
-J'en ai eu une quand vous êtes arrivée, ça m'a assez surpris je dois dire... Et votre don à vous?
Elle accordait de plus de confiance à la surveillante, ce qui l'étonnait elle-même.

Keiko était pendue au lèvres de la jeune pensionnaires. Les pouvoirs et autres dons étaient les seules choses que Keiko n'avait pu étudier dans les livres. C'était là un sujet qui la passionnait plus que les maths ou les langues, vu qui la concernait directement. Bref... elle était impatiente d'en apprendre plus sur Ania-machin-truc par la même occasion et attendait donc une réponse.

-Heu... (temps de réflexion) Tu perds un peu les pédales, puis tu as un bourdonnement dans le ventre, ou il se passe quelque chose de... qui ne se serait jamais produit si il n'y avait pas quelque chose de différent; dans mon cas, la plupart du temps, mes yeux deviennent verrons, le gauche devient vert (l’œil du passé) et le droit reste bleu (l’œil du présent), ça fonctionne comme stabilisateur je crois...

Bon reprenons... Un oeil donnait une vision apparemment plus ou moins net du futur, tandis que l'autre, gardait sa teinte d'origine, pour la garder dans l'espace temps actuel. Tout cela se tenait et paraissait même logique en fin de compte... Après tout pourquoi n'y avait elle pas pensé plus tôt?!

-J'en ai eu une quand vous êtes arrivée, ça m'a assez surpris je dois dire... Et votre don à vous?

Les spasmes étaient donc bien du à une vision. Mais quelle genre de vision au juste était-ce par rapport à elle ? A ce moment la pourquoi aurait elle pris peur ?! C'était à ne plus rien comprendre... Puis Keiko tilta sur le dernier bout de phrase: "Et votre don à vous?" Comment faire pour évité la question. Keiko y réfléchit quelques minutes avant de trouver une possible solution.

-Peut être que votre vision portait sur moi et que vous connaissez donc ma particularité... Alors très chère qu'avez vous vu?