Hikaru Ameya, quatre âmes dans un corps

  Mon histoire est longue, j'ai 16 ans je suis née au Japon mais aujourd'hui je vis dans le pensionnat Black Rose ! Mais je n'ai pas qu'une historie, maintenant j'en ai quatre. Laissez moi vous conter comment ma vie à basculée et l'histoire de mes manipulateurs...

Comme chaque jours, j'avais été en cours, passée ma journée à rigoler avec mes amis et à dormir durant les heures de travail. On m'avait tiré les oreilles, envoyée chez le CPE et ça n'en finissait pas ! Je rentrais donc chez moi en vélo tout en mangeant du chewing-gum et en regardant droit devant moi. Je vivais dans un petit village et tout le monde me connaissait pour mon comique et ma joie de vivre. J'avais une activité : le théâtre. Jamais au grand non jamais je n'avais autant aimée une chose que ça ! Ma guitare électrique sur le dos et les cheveux dans le vent, je faisais un détour avant de rentrer chez moi lorsqu'une image me vint. Une fille aux long cheveux brun me regardait sans aucun sentiment à part la colère dans le regarde. Sa longue robe verte et ses yeux doré comme les miens me fascinèrent au plus au point et trop concentrée sur la chose qui se tenait devant moi je ne fis pas attention et tombé dans une pente qui me fis un atterrissage dans la rivière ! Quelques vieilles dames vinrent à ma rencontre et je les remerciais d'un grand sourire sympathique avant de remonter avec la bicyclette. Avec une tel chute, on m'offrit du thé et des gateaux que j'acceptais avec plaisir mais tout le long je repensais à la femme que j'avais vu. Elle ne semblait pas asiatique... Elle ressemblait à ces anglaises qui venaient de temps en temps. Leurs peau si blanche et leurs cheveux doré me faisais tant envie. Je me remettais en route mais cette fois-ci à pied. C'était l'anniversaire de mes douze ans. Tout se passa très bien et nous fîmes la fête pendant un long moment mais le soir venu, plongée dans un profond sommeil je revoyais la guerrière qui m'avais déconcentrais plus tôt dans la journée. Sa longue chevelure brune voletait avec la brise, ses yeux doré qui ne cessait de me fixer et sa longue robe verte et blanche couverte de sang me fis frissonner. Il y avait une grande épée accrochée derrière elle mais ce qui attisais le plus ma curiosité était son étrange symbole sur l'épaule. Avant que je ne comprenne ce qui m'arrivais, j'étais dans une foule au milieu de paysan qui me rappelait le moyen-âge, ils hurlaient sur la femme qui était accrochée à un grand bout de bois, plus haute que les autres elle était sur un bucher et le feu commençait alors à bruler les brindilles sous elle. Son regard était presque vide mais je savais que c'était moi qu'elle regardait et dès que ses lèvres se mirent à bouger, je me réveillais dans mon lit en train d'haleter. Tout m'avait semblait bien trop réel et j'en frissonnais encore.

Chaque soir après ça, je refaisais le même rêve en me,tordant de douleur durant mon sommeil et je devenais elle. La marque que possédait l'étrangère sur l'épaule apparu sur la mienne sans que je ne sache pourquoi ni comment. Même si je souriais toujours, j'avais peur au fond de savoir ce qui allait se passer et un soir, plus rien. Mes rêves étaient doux comme si ce cauchemar n'était qu'un lointain souvenir. Tout redevint normal dans ma vie durant un mois jusqu'à ce que le cauchemar recommence. La femme était là, à mes coté. Nous étions dans le noir mais elle restait silencieuse, j'étais la seule à paniquer. Elle s'approcher de moi et comme n'importe qui, je reculais sous la peur. Lorsque sa main se posa sur mon épaule, je sentis une vague de colère monter en moi, une rage sans fin et j'hurlais toute ma rancœur. À mon réveil, j'étais différente. Ce sourire n'était plus sur mes lèvres, il n'y avait plus qu'amertume et je ne pouvais expliquer ce changement. Quand on venait à ma rencontre, j'étais sans expression et même si je voulais sourire je ne le pouvais plus. En rentrant chez moi, je vis un enfant se faire racketter par des plus vieux et une immense colère vint en moi. Je sautais dans la bagarre et plus rien. Je voyais la scène, mais je ne contrôlais rien, ce n'était plus moi et je reconnu rapidement cette longue chevelure brune et cette robe verte. L'étrangère avait pris possession de mon corps. En quelque coups, elle les avaient tous fais fuir mais mon corps ne voulait pas changer et je ne pu être qu'une simple spectatrice de ce qui se passait devant moi. Il arriva enfin le moment où je retrouvais le contrôle et où mon apparence redevint normal. Je ne comprenais toujours pas ce qui c'était passé mais je ne pouvais rien dire à personne. J'étais seule sans confident. Les jours et les mois passèrent et je fis d'autre rêve, le suivant fut une fille qui courrait dans un immeuble avec les flammes du diable au trousse. Un long rire résonnait en écho dans le bâtiment et je ressentais la souffrance de cette jeune fille. Celle qui me hantée était elle aussi là à regarder le spectacle sans rien dire. Je ne l'avais jamais entendu parler. Mon cœur se serrait face à un tel spectacle et je ne pu comprendre comment la guerrière pouvait regarder ça si impassible. Les long cheveux rose de la jeune fille était rougi par les flammes, ses yeux doré implorait le pardon du seigneur et la marque d'un papillon sous son œil me rappeler celui que nous avions sur l'épaule. Comme avec celle qui m'empruntée mon corps, elle vint elle aussi habitait cette carapace et le tatouage d'un papillon apparu sur ma joue. Une profonde douceur et gentillesse m'enveloppai et je comprenais alors que malgré son passé si horrible elle resté gentille. Je fis un troisième rêve, bien moins triste que les autres, c'était une fille qui dormait paisiblement. Une épaisse fumé noir vint l'intoxiquer pendant la nuit et elle me rejoignais elle aussi. Une dernière marque apparu sur moi, une sur la jambe. La dernière marque ? Non, dans mon dos une autre apparu, celle d'un tatouage ressemblant à des ailes mais qui n'en était pas. Mais cette dernière fille semblait bien solitaire, aucune des deux autres ne l'appréciait et j'en étais assez triste. Je commençais à dormir bien plus qu'avant, je ne faisais même presque plus que ça mais grâce à mon intelligence je m'en sortais toujours en cours.

Avec les trois filles qui habitaient mon corps, je commençais à changer à devenir lunatique même. Tantôt j'étais triste, tantôt en colère. Il m'arrivait même de faire des choses que je n'aurais jamais fais à l'époque. Je me perdais entre toutes les personnalités et dès que je manquais de sommeil je voyais d'atroce image de filles brulaient, de filles frappaient. Au début, je vivais dans la crainte mais ensuite, tout devint normal pour moi et dès que je voyais de la souffrance j'explosais de rire. Lorsque quelqu'un mourrait, je rigolais, j'en venais même à dessiner des cadavres et à tuer des petits animaux sans défense. Plus il y avait de sang, plus j'étais heureuse . Perdu dans la folie, certains des esprits m'aidaient, d'autre m'enfonçait si bien que mes parents ne me supportèrent plus et m'envoyèrent en Amérique chez des cousins. Ma folie se calmait et je redevenais normal mais souvent je recommençais à rire sans aucune raison. Il fallait sans cesse qu'on me surveille car je prenais souvent des couteaux pour me les enfoncer dans la chair en rigolant. Dès que je reprenais mes esprits, j'étais si seule et si triste que je n'avais aucune envie de vivre. Je n'étais plus moi même. Mais un jour, j'eus enfin la réponse à ma question.

-Dites, pourquoi être venu me voir ? Pourquoi moi ?

Les trois filles me dévisagèrent, les seul moment où nous pouvions nous voir était dans nos rêves. La dernière fille soupira avant de prendre la parole.

-Parce que tu es la seule qui pouvait nous recevoir et puis tu es comme nous, tu as tout perdu dans un incendie.

J'en restais alors perplexe. Je n'avais jamais dis à personne mon passé. J'avais un frère, un grand frère. Mais un jour, alors que nous étions en vacance chez ma grand mère j'étais restée tard la nuit dans la bibliothèque à lire. En partant, j'avais oubliée d'éteindre le feu de cheminé et durant la nuit, la maison a brulé. Tout était de ma faute mais je n'avais jamais rien dis, ma vie c'était mon frère et on me l'avait arraché. Je baissais doucement la tête avant que la guerrière ne vienne à mes coté. Pour la première fois, j'entendis sa voix.

-Je suis née à ce que vous appelez les États-Unis, en tant que paysanne en 1369. Ma famille était pauvre et nous mourrions de faim. Dès mon plus jeune âge, mon père m'entraîner pour que je devienne forte, il n'a jamais voulu de fille mais d'un fils. Pour qu'il soit fière de moi, je m'entraînais sans relâche et il se trouve que j'étais bien plus puissante que les autres. Je me suis donc fais passée pour un homme et j'ai fais des guerres sans que jamais mon secret ne soit révélé. Je savais me cacher et moi même je pensais être un homme. Mais voilà, un jour j'ai du arrêter car durant une bataille j'ai perdu l'usage d'un œil. C'était trop risqué alors j'ai préféré m'entrainer pour pouvoir continuer les guerres et en attendant, je me servais des plantes pour trouver un moyen de guérir mon œil Il n'y en avait pas. Pour m'occuper des plantes, j'avais une petite cabane dans les bois pour être sur que jamais personne ne découvre mon secret. Hélas, des paysans l'ont découvert et je fus traitée de sorcière. C'était en 1392, je réussi à m'enfuir loin de ces terres et devins bien plus féminine qu'à l'époque pour qu'on ne me reconnaisse pas. Je ne laissais aucun homme indifférent et je le savais c'est pourquoi je ne me montrais pas aux yeux de la gente masculine. Mais tout revint, un prêtre tomba fou amoureux de moi et je refusais à ses avances. Ont raconte qu'ils juraient chasteté ? Tout n'est que baliverne et ignorance, ils nous berné. Il m'a dont traité de sorcière et de démone, la fille de Satan et pour cause, j'avais essayée de le séduire raconta t-il. Folle de rage, je repris mon épée, celle avec laquelle j'avais toujours fais la guerre et je tuais tout ceux qui essayer de m'arrêter. Mais je ne fus pas assez forte et lorsqu'on allait m'attraper, sans savoir comment je venais de faire un bond de plusieurs mètres. Ont me prit d'autant plus pour une sorcière et lorsqu'ils réussirent à m'attraper, on me brula vif avec l'épée du diable. Aujourd'hui, qui croirait ça ? Mais à l'époque, je suis morte par croyances en emportant le nom de la famille Blake dans l'oubli... Je me nomme Lucy, si je suis venu dans ton corps, c'est parce que avec toi je pouvais avoir la vie que j'ai toujours rêvée. Tu n'aime pas l'injustice et je la hais moi aussi, je voulais donc faire régné la justice. De plus, tu as perdu un être chère dans les flammes, moi je suis morte par le courroux de Lucifer.

Avant que je ne puisse répondre, la jeune fille aux cheveux rose vint à ma rencontre avec le sourire au lèvre. J'attendais donc patiemment que celle-ci me raconte à son tour son histoire.

-Je me présente, je m'appelle Alice Laforet. Je suis née en France en 1736 et je suis morte en 1751. Je suis née dans une famille très aisée, nous étions riche et tout le monde nous aimé. J'avais trois sœur, je n'étais pas la plus belle au contraire, elle était toute bien formée avec une belle poitrine quand à moi j'avais le corps d'une petite fille. Une santé si fragile que je ne pouvais presque pas m'exposer au soleil, je restais donc toujours enfermée à regarder par la fenêtre mes sœurs jouer. Mais même si j'étais la moins belle, j'étais celle qui avait la plus belle voix. Une voix si parfaite et mélodieuse que les gens s'arrêter à la fenêtre pour m'écouter chanter. Ma vie était parfaite et rien ne pouvait interrompre cette belle époque. Ou presque. Père fit faillite et nous nous retrouvions sans un sous. Pour regagner fortune, nous mariâmes mes sœurs à des riches hommes quand à moi, personne ne voulait d'une jeune fille si fragile. Je suis donc restée seul à chanter. Mais un jour, un bel homme trouva ma voix si exquise qu'il me fit la cour. Heureuse, j'acceptais volontiers ce beau étranger et nous passâmes de long après midi ensemble. Je devais me marier avec lui et mes parents acceptèrent. Alors que nous devions nous marier le lendemain, il vint me voir et je ne pu résister à son charme. Même si nous ne le devions pas, nous nous unîmes un jour trop tôt ce qui me couta ma vie. Au moment où nous devions nous marier, mon mari refusa l'engagement en me traitant de trainée devant mes parents. Notre famille fut couverte de honte et mon père se mit alors à boire. J'avais déshonorée les miens et mon père, ivre vint me voir un soir. Il me brula et j'essayais désespérément d'éteindre les flammes en courant. Une chose bête, tout le monde sait que les flammes se propage plus vite grâce à ça... Mais au bord du gouffre, il ne me restait que ça. Je me souviens encore du rire que père faisait en me voyant bruler...

De grosse larmes glissèrent sur les joues de la jeune fille et Lucy alla la prendre dans ses bras. Je me retournais alors vers la dernière en attendant son tour mais elle n'en fit rien. Elle contemplait la scène en souriant. Je me retournais alors vers les deux filles qui se serraient mutuellement chacune dans les bras de l'autre. Lucy foudroyait du regard celle qui souriait avant de cracher chacun de ses mots.

-Frika n'a rien à faire ici, elle n'a pas le droit de vivre... Elle a lâchement abandonnée sa vie !

La concernée grogna sur celle qui avait osée l'affronter avant de s'avancer vers moi. Ses long cheveux bleu étaient attaché en queue de cheval. Elle passa avec une grâce féline, que je ne lui connaissais, pas derrière moi. Ses bras s'enroulèrent autour de mon cou et sa tête se reposer sur mon épaule tranquillement. Elle me murmura à son tour son histoire.

-Je suis une putain, rien à voir avec les deux autres. Je suis née en 1950, je suis là plus proche de toi niveau génération. Vois-tu, j'ai toujours rafollée du danger et c'est pourquoi dès qu'il y avait quelque chose à faire qui effrayer les gens, je le faisais. Je m'appelle Frika Zi ce qui signifie Peur Noir en albanais. Je ne connais pas mes origines et je ne sais même pas dans quel pays j'ai vécu. Je ne suis qu'un déchet parmi tant d'autre. Lorsque je n'étais qu'une gamine il y a eu une explosion, un intenta de terroriste je crois, j'ai alors perdu le bonheur du sons. Je n'entends plus rien, sourde, exclu du monde. Et pourtant, je comprends ce qu'on me dis. J'étais assez âgée pour avoir entendu le langage humain et j'ai appris à lire sur les lèvres chose que tous ignoraient. J'ai commencée à voler pour me nourrir, ma famille était très pauvre et si nous avions un toit c'était notre seul luxe. Personne ne m'accuser de voler quoi que se soit car personne n'accuserait une petite fille sourde. Je pouvais donc faire ce que je voulais, je n'avais aucune limite... Jusqu'au jour où mes parents sont morts assassiné. J'ai pleurais toutes les larmes de mon corps et on m'a envoyée chez ma tante. Elle savait que j'étais sourde et en profitais pour m'humilier. Elle était riche, très riche et là où elle vivait tous étaient des Bourges plein de fric qui se moque du malheurs des autres ! Ils se moquaient de ma pauvreté et de ma famille et folle de rage, je réclamais vengeance. En plus d'être voleuse, je faisais mon possible pour tuer des gens "accidentellement". Je commençais d'abord par sauter devant des voitures, pour m'éviter il changeait de direction et s'écraser contre un mur généralement. Je faisais attention à qu'il n'y est personne dans les parages et lorsqu'ils me demandaient s'appelaient les secours, je partais comme si de rien n'était ou simplement je me jetais sur eux en faisant croire que je pleurais mais que je n'entendais pas ce qu'ils disaient. Un jour, ma tante le comprit et me criée dessus en vain puisque je n'entendais rien. Seulement... Je comprenais tout jusqu'à même les insultes à qu'elle disait à ma famille. Pour me venger d'elle, je mis le feu la nuit à la maison et je suis allée dormir tout en sachant que j'allais mourir. La vie n'était rien pour moi et elle n'est toujours rien pour moi. Si je ne suis pas aller en enfer, là où je devrais être, c'est simplement parce que je veux continuer à voir les gens souffrir. Voilà tu connais maintenant toute l'histoire ma mignonne

En rigolant, elle se mit à sautiller joyeusement jusqu'à disparaitre du rêve. Les deux autres partirent elle aussi et je me retrouvais seule avec ma démence... Quelque années plus tard, ma famille mourut dans un incendie et je fus envoyée au pensionnat... La seule chose que les gens ignorent... Pourquoi ai-je survécu d'après vous ? C'est évident... Je suis la fautive de l'incendie et je n'en ai plus rien à faire...