Un bien rude hiver pour un petit insecte. |PV Ruko|

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C'était le weekend, Léonise en avait profité pour dormir jusqu'à 9h30. Si si, pour elle c'est une grâce matinée. Malgré tout le sommeil qu'elle avait rattrapé, la brume envahissait toujours son esprit. Elle sortit de son lit avec les cheveux en pétard, une chemise de nuit rose pastelle, et elle fila sous la douche histoire de se remettre les idées bien en place. Une fois cela fait, elle s'habilla en quatrième vitesse avec un jean slim, un pull en laine beige dix fois trop grand qui laissait à nu une de ses épaules et une grosse écharpe blanche qu'elle enroula autour de son cou. Dans l'urgence, elle enleva les nœuds de sa tignasse en grimaçant un peu avant de les tresser avec agilité sur le côté. Bon, disons que pour un samedi, c'était potable comme apparence physique. Pas besoin de faire de chichis non plus.

Elle prit un sac bandoulière en tissu noir et fourra des fringues de rechange à l'intérieur. Et oui, avec son don, elle ne savait jamais vraiment quand est-ce qu'elle allait se retrouver nue ou pas. Elle prévoyait donc toutes les éventualités. La jeune femme sortit alors de sa chambre pour se retrouver dans le couloir. Que pourrait-elle bien faire à présent? Mmmh... elle avait envie de prendre l'air, alors, elle prit la direction des jardins du pensionnat. En hiver, il n'y aurait certainement pas grand chose à y voir, mais elle avait besoin de se rafraîchir les neurones après cette foutue semaine bien chargée. Elle remonta un peu son sac sur son épaule et commença à marcher lentement, les mains liées entre-elles. Elle regardait ses pieds comme toujours, l'air complètement dans la lune.

Léonise n'avait personne à voir pendant ces deux jours de repos, ça allait être d'un ennui mortel... Bon, ok, elle n'était pas une professionnelle de la socialisation, mais quand même!! Elle ne sentait pas mauvais et n'avait pas de poux, alors pourquoi est-ce qu'elle n'arrivait pas à aller un peu plus vers les autres? Et inversement d'ailleurs. Flûte, ce qu'elle voudrait changer les choses, mais elle n'était pas assez courageuse pour ça. Ce ne fut que 5 minutes plus tard d'ailleurs qu'elle se retrouva dans ces jardins figés par le froid, quelques volutes de buées s'échappaient de la bouche de la jeune femme qui regardait les alentours en frissonnant. Quelle idée elle avait eu de sortir par un temps pareil... Mais tant pis, elle était là maintenant alors autant y rester. Et elle alla s'installer sur un banc à quelques mètres d'elle, posant son sac sur ses genoux, triturant la couture d'un air toujours aussi rêveur. Ah solitude... quand tu nous tiens.

[désolé pour le "a" à la première personne, mais c'est une mauvaise habitude, désolé]

C'était le weekend, le samedi pour être précis. J'avais désactiver se stupide réveille qui ne me servais que les jours de la semaines. Je me réveiller toute somnolence, une de mes grandes particularités c'est de dormir, n'importe où est à n'importe quel endroit, mais mon lit reste mon endroit préféré. Je mettais rapidement habiller, je n'ai absolument pas envie d'utiliser la douche en si grand matin et en plus, les filles ont surement du prendre toutes l'eau chaude, alors si en plus me laver avec de l'eau froide même pas en rêve ! Je mettais habiller comme d'habitude, bien sûr je ne lacher jamais ma veste sans manche, mais cette fois si j'ai pris un autre gant et une écharpe.

Je sortis de la chambre comme à mon habitude, mais au mieux de me dirigeai vers la salle des profs ou des classes, j'avais envie de sortir, voir comment allez le jardin. Et puis qui sait, peut-être que je rencontrerai un ou deux élèves audacieux ou complètement suicidaire, qui ont décider de sortir. Je marchais les mains dans les poches, c'est étrange, de ne croiser aucun élève, ils doivent surement être tous sortie. Je me mit à chanter doucement une musique.

Je trouve que cette mélodie me va parfaitement, de un, pendant un long moment je me sentais étranger partout, j'étais naïf, rêveuse et pour finir plus jeune les crises se faisait vraiment beaucoup, c'est comme si je venais d'un autre monde. Cette pensée me fit sourire, ceux du pensionnat viennent tous d'un autre monde, personne n'est pareille, on c'est tous sentis étranger à un moment.

Je poussa la porte de derrière, j'allais plus passer par le hall pendant un moment, j'ai trop peur de me faire chopper par Cyntia. Je marchais tranquillement, entre les plantes complètement geler, c'est étrange de se trouver dans un endroit où toute la vie est suspendue. Mais au moins si on voulait de la solitude, on en avait. Je tourna la tête à gauche. Il y avait un banc, et une jeune fille. A j'avais raison, il y avait bien des élèves complètement suicidaire, ou perdue...

Je m'approcha doucement du banc, j'allais pas la faire peur, en plus sa tête me dis absolument rien, elle devait être nouvelle.. Ah je me rappel ! Une fois je discuter avec autre prof, il ma dit "il ne faut pas terroriser les nouveaux élèves dès leurs arriver, attend un peu qu'ils soit plus vieux et la tu pourras", elle m'avait bien fait rire cette phrase. Je m'accroupis derrière le banc, et posa mes bras sur le haut du banc avant de dire.

-Bonjour mademoiselle, vous êtes nouvelle ?

C'est étrange comme phrase, mais, c'était bien triste de voir une petite nouvelle toute seule, sans amies, enfin pour l'instant, perdu dans les jardins glacer.

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