Journée ensoleillé [Erik Gray] (fini)

« - Ma colère ? » Demanda Célia surprise. « Ne t’en fais pas je ne suis pas en colère. »
Elle remarqua alors que quelqu’un se tenait debout à l’autre bout de la ruelle. Bloquant le passage il semblait les attendre. Jetant un coup d’œil en arrière elle vit que d’autre personne leur barrait la retraite.
« - Hé vous deux ! Vous n’auriez pas un peu d’argent pour moi est mes amis ? »
Les ennuis de la journée ne semblaient pas être terminés.
« - Si je répond non on pourra partir ? »
Celui qui avait parlé eu un petit rire.
« - Si tu faisais ça ma petite mademoiselle ce serait un mensonge. Tes parents ne t’ont pas apprit que c’était mal de mentir ? »
Il pensait qu’elle avait quel âge pour lui dire ça ?
« - Non, mais ils m’ont appris que voler c’était mal. »
Si le gangster se montrait faussement courtois c’était qu’il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui réponde mais il changerait bientôt de ton lorsqu’il comprendrait qu’elle n’avait pas l’intention de se laisser dépouiller.
« - C’est pas que discuter de mon éducation avec vous m’ennuis mais mon ami à un couvre feu à respecter et je ne tiens pas à le ramener en retard. Ça ne vous dirait pas de nous céder gentiment le passage ? »

<<-Oui ,soupirai je , on a pas que ça a faire .De plus si vous étiez bien élevé vous nous laisseriez passer .>>

Je pointait donc la droite avec ma canne en faisant signe au bandit de s'écarter .Bien sur je savais qu'il ne partirai pas .Je prenai donc ma canne et je le tapait à la tête .L'homme s'écroula assomé et je lui montait sur le dos .Une fois sur mon nouveau suport qui bloquait le passage je tendit la main à Célia et dit avec l'accent d'un Lord anglais du dix-huitiéme :

<<-Venez ma chère .>>

Au passage je donnais un petit coup de talon sur la nuque de l'homme .Mais malheureusement l'homme se réveilla ,se redressa et me mit un coup de poing qui me fît tomber .Bon ...Je parais un autre crochet avec ma canne et lui donnait un autre coup de canne et ainsi de suite .
Ce fût une sordide bataille ,plein d'insulte et de coup bas .Il me cassa la machoir et avec le sang qui apparut dans ma bouche j'eu "vraiment" l'impression d'avoire la tuberculose .Quand a lui il a le nez cassé .Finalement j'avai fini par gagner en le faisant tomber avec ma canne .Puis j'avait entrainé Célia vers l'arret de bus .Enfin après plein de détours car je nous avais perdu .Puis je lui dit les l'armes aux yeux que Célia avait eu tord de dire que la tuberculose avait disparue car j'allait bientôt en mourir .

Étrangement le chef de la bande refusa de les laisser passer. Erik lui donna un coup de canne et ne s’attendant sans doute pas à ce que l’aveugle l’attaque il se la prit en pleine tête. Ils commencèrent à ce battre, ils ne pouvaient vraiment pas régler ça de manière moins violente ? Surtout ce que le jeune homme avait oublié c’est que le délinquant avait d’autres amis qui se ruèrent à la rescousse de leur chef.
« - Vous ne devriez pas faire ça. » Prévint-Célia.
Mais bien sur ils ne l’écoutèrent pas. Ils étaient trois, ce n’étaient que des humains. La jeune femme fit trébucher le premier, frappa le second à l’entre jambe et utilisa son pouvoir sur le troisième qui s’écroula.
« - Espère de sale Mot vulgaire. Je vais te Mot vulgaire, Mot vulgaire. » Cracha le second assaillant.
« - Excuse moi mais peux-tu garder tes grossièretés loin de mes oreilles ? »
Ils n’étaient maintenant plus que deux face à Célia, envoya une cannette de bière qui trainait dans la ruelle vers le visage de celui qui avait parlé, esquiva un coup de l’autre et le frappa à la nuque et il s’effondra à son tour. Plus qu’un. Elle para son poing et reçu son pied dans la poitrine. Elle eut le souffle coupé et recula de plusieurs pas heurtant une poubelle. Encore ? C’était la deuxième fois de la journée. Elle saisit le couvercle et l’utilisa pour se protéger des coups suivants. Ainsi elle réussit à se retourner et à rejoindre le bout de la ruelle où se battait Erik au moment où il faisait tomber son adversaire. Elle jeta son bouclier improvisé vers son propre opposant et ils en profitèrent pour partir en courant. Elle le suivit et le regretta, confier la direction à un aveugle est une très mauvaise idée. Mais bon au finale ils arrivèrent à l’arrêt de bus et le jeune homme se mit à se plaindre.
« - Fallait pas te battre si tu voulais pas te prendre un mauvais coup. Tu sais j’aurais pu me charger du lui aussi et m’en sortir mieux que toi. »
Après tout elle avait été entrainée par une exorciste.
« - Fait moi voir ta mâchoire. »

J'ouvris grand la bouche à contrecoeur . Je sentit Célia mettre ses doits dedans et faire craquer des choses .Quand elle retira sa main comment dire : Je tombait dans les pommes .C'était vraiment ridicule .Je fis un rêve vraiment bizzare où des singes rose pondaient des oeufs dans des arbres .Mais comme ça n'a pas de raport direct avec l'histoire ,je vous épargnerait les détails .Je rouvrit les yeux certainement quelque instants plus tard ,et je vis une veille dame soupirer d'agacement .Je me relevait tant bien que mal et offrait un sourire géné aux personnes qui se trouvaient là .Une adolescente éclata de rire à mon attention ,ce qui me mît encore plus la honte .
Pour faire bonne figure je me mis à rire moi aussi ,puis ce rire se transforma en un rire réel .Je riais aux éclat de cette journée ,de cette gâffe et de tout ce qui allait avec .Je finis par entrainer quelque personnes dans mon euphorie .Le bus finit enfin par arriver .

<<-Pour l'évanouissement ,c'était fait exprés >>,murmurai je à Célia toujours en rigolant .

Après des effort surhumain je parvint à monter dans le bus .Pour en redescendre quelque minutes plus tard car le chauffeur n'acceptait pas mon billet .Je me demandait comment c'était possible .Mais après une longue dispute avec le conducteur celui ci acceptat de me faire monter .Je m'assis à côté de Célia et le bus demarra .

Il commençait à faire vraiment à faire sombre et Célia ne voyait pas grand-chose sans la bouche d’Erik et puis elle n’avait pas languette stérile sur elle. Mais a priori il n’y avait rien de très grave, le sang devait être dû au faite qu’il s’était égratigné les gencives. Elle fit glisser ses doigts de la gorge au menton du jeune homme pour vérifier que sa mandibule n’était pas cassée mais rien.
« - Je v… » Commença-t-elle avant de voir le jeune homme s’effondrer.
Elle le rattrapa de justesse et l’allongea au sol. Mais pour quelle raison s’était-il évanoui ? Elle en profita pour contrôler sa phase de sommeil mais là non plus il n’y avait pas grand-chose d’inquiétant. Sans doute le trop plein d’émotion l’avait chamboulé. Il ne tarderait pas à s’éveiller tout seul alors elle évita d’intervenir. Elle ignora le rêve du jeune homme, notant tout de même que dans ses songes il voyait et que donc il n’avait donc pas toujours été aveugle, et s’éloigna un peu pour téléphoner. Elle appela les urgences pour les voyous qu’ils avaient combattu. Bien sur ils les avaient attaqués et méritaient surement leurs blessures et en plus le temps que l’ambulance arrive ils seraient sans doute partit mais son statut de médecin l’empêchait de laisser les choses ainsi. Le temps qu’elle explique la situation à son interlocuteur Erik s’était réveillé et semblait même s’être fait plein d’amis.
« - Pour l'évanouissement, c'était fait exprès. »
Elle lui lança un regard interrogateur qu’il ne pouvait bien sûre pas voir. Croyait-il vraiment pouvoir tromper un marchant de sable sur un tel point ? Elle entra dans le bus et remarqua qu’il n’avait pas pu en faire autant. Elle passa la main dans ses cheveux et soupira. Ce type était un vrai aimant à problème. Elle posa sa tête contre la vitre, soupira de nouveau et attendit qu’il règle tout seul son problème.

Comme le voyage allait durer plutôt longtemps ,je m'installait confortablement .Derrière moi un couple de vieux se disputaient .La dispute se sentrait autours d'un probléme de divorce .La veille dame voulait ,après le divorce récuperer une lampe qui semblait valoire chére ,mais le vieux refusait .Je finis par me retourner avec un énorme sourire .

<<-Si je peux me permettre madame je pense que vous devriez lui laisser la lampe .Vous n'avez aucune chance car votre ex mari a donné des pots-de-vins à l'avocat des divorces .>>

Finalement la femme demanda à l'homme si c'était vrais et celui ci répondit que oui après m'avoire copieusement insulté .La femme (qui était styliste de renommée d'après ce que j'avais entendu au début de la discution ) félicita ma franchise et me dit que si j'avais besoin de contacts en ville , je n'avais qu'a la prévenire .Je lui dit mon nom ,elle me dit le sien (Helenna McGregory) et les échanges s'arrétairent là .Je me remis normalement sur mon siége ,très content de moi .
Vive la chance et le hasard ! Je souris en reconnaissant "La truite " de Shubert ,qui passait par la radio que le conducteur écoutait .La premiére fois que j'avait entendu ce morceau ,c'était dans un film .Je ne me souviens plus du nom .Je tournait la tête vers la vitre et pendant un court instant, qui était apparue comme un souffle , j'eu l'impression de voir les paysages deffilés devant moi .Une larme de nostalgie coulat ,mais je la balayais vite ,comme si il s'agissait d'une repoussante araignée .

Célia avait fermé les yeux, la tête toujours contre la vitre. Elle écouta Erik se mêler de ce qui ne le regardait pas et discuter avec la femme. Drôle d’endroit que le bus pour une conversation sur le divorce. Elle se tourna vers le jeune homme pour lui parler mais garda le silence encore un instant. Est-ce une larme qu’elle avait vue ?
« - J’ai bien cru que l’homme allait venir de casser la figure. Et peut-être bien que je ne serais pas venu t’aider cette fois. »
Malgré ce qu’elle disait elle serait intervenue pour l’aide car s’il avait été blessé c’est elle qui aurait dû le soigner.
« - Tu devrais faire plus attention. »
Elle lui posa ensuite la question qu’elle avait en tête.
« - Comment as-tu su pour le pot-de-vin ?»
Un rapport avec ses parents peut-être. Que ce qui passait aujourd’hui entre le mariage et le divorce Célia se dit que c’était étrange.
« - Tu sembles t’y connaitre en divorce. »
Ou bien juste en relationnel.

J'avais tourné la tête ,dans une position opposée à la vitre .Je balançais les pieds sous mon siége .Célia aurait vraiment laissé cet homme me casser la figure ? Puis je dit très bas pour que les passagers derrière nous n'entendent pas :

<<- Faire attention à quoi ? Pour avoir les moyens de payer un avocat des divorces et de se marier à une grande styliste comme ça ,il doit être plutôt aiser .Par exemple il doit tenir une grande usine , ou bien ,je ne sais pas moi , une fabrique de chaussure très connue .Cela ne doit pas être son genre de faire des scandales comme ça ...>>

Je sortit un sourire ,puis continuai :

<<-Pour les pots-de-vin à vrais dire , au départ j'ai douté , mais il semblait vraiment s'ennuyer pendant la conversation ,comme si il s'avait qu'il allait gagner le droit de propriété sur cette stupide lampe .Pourquoi aurait cette impression là si il ne s'était pas assurer de gagner avant ? C'est vrais que là mon résonnement n'est pas très claire ,et il est vrais aussi que je me serrai retrouvé bête si j'avais eu tord .>>

Je sortit deux malabars de ma poche .

<<- Je ne m'y connais pas trop en divorce ,c'est dommage dailleurs car mon père adoptif était juge ,mais il a démissioné je ne sais plus pourquoi ...>>

Je tendit un malabar a l'infirmiére en lui demandant si elle en voulait ,puis j'enfournais le mien dans ma bouche .

Faire un scandale ne serait pas vraiment un problème, il aurait put payer une fois de plus le juge pour avoir un non lieu ou même pour étouffer l’affaire. Célia pris le malabare en remerciant Erik.
« - Je vois ça parait logique. Je n’avais pas remarquée. »
Elle ne s’était pas vraiment intéressée à la conversation jusqu’à ce que le jeune homme s’en mêle. Il avait donc été adopté. Célia elle était venue presque directement à BlackRose après mort de son père. Elle n’aurait sans doute pas supporté d’être adoptée par une famille d’humains. Ou peut-être que si. Elle ne savait plus trop ce qu’elle voulait à cette époque. Mais elle n’avait pas vraiment eu le choix, si elle voulait échapper à sa mère le pensionnat était sans doute le meilleur endroit et puis se retrouver dans une école magique ne pouvait qu’être bénéfique pour elle. Même si en faisant ainsi elle se retrouvait séparée de sa petite sœur.
« - Tu n’es pas arrivé à BlackRose depuis très longtemps n’es-ce pas ? »
En tout cas ça ne faisait pas très longtemps qu’il venait à l’infirmerie pour faire des demandes absurdes.
« - Depuis combien de temps as-tu découvert ton don ? »
Il allait de soi qu’elle parlait assez bas pour que seul Erik l’entende.

Je ne voulais pas aborder ce sujet .Celui de la premiére fois où je pris conscience d'avoir un pouvoir. Car pendant l'instant même où ça c'était passé ,mon esprit n'avait pas supporté tant d'horreur et m'avait rendu aveugle. Il avait même tenté de mettre le souvenirs de " l'évenement " dans une des prisons de mon subconscient ,mais le souvenir était plus fort car à chaque fois que je me mettait à essayer de l'effacer ,celui ci revenait à la charge et il se propageait un peu plus dans mon être.
Oui je ne voulait vraiment pas aborder ce sujet.

<<-Nous allons jouer à un jeux.Tu va essayer d'imaginer le moment où j'ai découvert mon don. Si tu réussi , je te promet de ne t'arceler pour avoir des médicaments qu'en cas d'urgence ! >>

Je fis une bulle avec mon malabar. Celle ci (à mon grand étonnement ) n'éclata pas.
Pour une fois , une pensée allat vers mes parents adoptif. Ils avaient été vraiment génial : le père après avoir démissionné du bureau des divorces était devenu un vieux fous adorable ,qui mettait de l'opium dans la tisane du soir ,qui dansait et chantait à tue tête autours d'un feu de bois , et surtout qui était quelqu'un de très intelligent avec qui j'avais eu plusieurs débats philosophique et théologique. Ma mère quand à elle était une femme plutôt belle qui venait d'Amérique du Sud. Elle pratiquait le vaudoo sur ses enfants pour chasser les maladies et les mauvais esprits .

<<- Aller infirmiére , laissons se promener ton imagination ...>>

Célia sourit. Ça ne serait sans doute pas très dur et elle se débarrasserait ainsi d’un problème à l’infirmerie.
« - D’accord. Voyons voir… »
Il y avait plusieurs raisons de déclencher pour la première fois son pouvoir lorsque qu’on venait d’une famille de magiciens on savait déjà qu’on en possédait un et on cherchait volontairement à le déclencher. Cependant ça ne semblait pas être le cas d’Erik. Là encore les raisons étaient souvent les mêmes. Il y avait la peur, la douleur et l’humiliation. Ensuite il faillait prendre en compte que le pouvoir du jeune homme fonctionnait seulement si il était fasse à des "adversaires" bien désigné et fasse à lui, un seul c’était sans doute mieux mais il n’était pas exclu qu’il y en ait plusieurs.
« - Tu as été menacé et ne sachant pas comment réagir ton pouvoir s’est enclenché pour lui faire peur. »
Elle se rappela ce qu’elle avait remarqué un peu plus tôt lorsqu’il s’était évanoui, en voyant son rêve elle avait comprit qu’il n’avait pas toujours été aveugle. La découverte de son pouvoir était peut-être liée à ça. La peu de ne plus voir… Non puisque vu la nature de son pouvoir il aurait fallu que quelqu’un soit la cause de son aveuglement et que celui-ci soit soudain or Célia pensait que ce devait plutôt être une maladie et que ça s’était fait progressivement. Au final ce n’était peu être pas lié.

J'étais décontenancé. L'infirmiére avait touchée juste.

<<- Bien vu. Comme ta phrase résume plutôt bien le moment où j'ai découvert mon "don" , je vais t'éclairer avec quelques détails. Je suis devenu aveugle en me voyant dans dans un miroir. Quand je me suis regarder j'avais la forme de la peur "brute" des araignées. La personne que je visais ,un enfant totalement crétin , à été envoyé dans un asile. Alors imagine toi l'allure que j'avais...>>

Mais seulement , un point m'échappai .

<<- A ton avis ,à quoi devons nous ces ...pouvoirs ?>>

Il faudrait approfondir la question.

<<- Tu fais du squash ? Si tu en fait pas il faut que tu apprennes ,comme ça on pourrait jouer ensemble. De plus c'est un des seuls sports que je peux pratiquer grâce au bruit de la balle. >>

Je m'amusait à rentrer et sortir la lame de ma canne épée. Le fait de parler de la fois où j'avais pris conscience de mon "don" m'avais mis mal à l'aise c'est pourquoi j'avais essayer de changer de sujet avec les deux derniére question que je venais de poser.

Célia hocha la tête, c’était une des raisons les plus courantes. En revanche elle avait pensé le contraire au niveau de l’aveuglement, elle n’avait pas du tout envisagé que sont pouvoir est pu lui faire perdre la vu.
« - Pourquoi on en aurait pas ? »
Se poser cette question était une façon de penser typiquement humaine.
« - C’est comme demander d’où vient le faite qu’on puise parler. C’est dû à l’évolution. »
Célia n’était pas due tout sûre de cela mais c’était selon elle l’explication la plus logique. La magie avait toujours existé dans ce monde mais c’était simplement qu’un jour les humains avaient décidé de l’exclure de leur société au profit de la science. La science n’était pas une mauvaise chose mais il n’était pas nécessaire d’exclure pour autant la magie. Et puis une fois que les sorcières se soient repliée sur elles mêmes les humains les avez oublié et décidé de ne plus y croire. C’est pour ça que la magie semblait marginale mais en vérité elle ne l’était pas.
« - Quand au squash je n’y ai jamais joué mais je peux apprendre. Ça ne doit pas être très compliqué. »

Je partis dans un grand éclat de rire.

<<-Comme l'évolution est mal foutue ! Pourquoi de nouveaux être vivants se veraient dôtés de dons et certain resteraient sans rien. Comme c'est triste ,BUVONS ! >>

Je sortit deux flacons de ma poche (et oui il y a plein de chose dedans !). Ceux ci étaient remplient de vodka car j'aime beaucoup cet alcool ,puis elle était de bien meilleur calitée que celles du bistrot de cette après midi. Je bu la mienne cul-sec et tendit le deuxiéme flacon à Célia. Je me mis à tousser ,puis sous l'effet de l'alcool je me levais ,allai dans le couloirs du bus en brandissant d'un côté la lame de ma canne et de l'autre le flacon vide.

<<- Entendez moi ,habitants normal de ce monde. Une race d'être supérieurs est en train d'arriver et je fait partis de l'un d'eu ! Aclamez moi ! >>

J'avais dis ça avec un accent russe-alemand en faisant des moulinets avec mon épée.

<<- C'est le temps des nouveaux rois ! Nous sommes les empereurs du monde moderne ! Vive notre évolution inégal et notre dévelopement égoïste ! >>

Le bus se stoppa brusquement ,ce qui me fis tomber en arriére dans une position ridicule et disgrasieuse.

Célia prit le flacon que le jeune homme lui tendait. De la vodka ? Elle le regarda soucieusement vider sa boisson, il n’était pas tout à fait sobre alors boire encore n’était pas une très bonne idée pour lui et en effet il se leva et se mit à gueuler. Elle attendit que le bus s’arrêt envoyant valser le jeune homme pour le rejoindre. L’ex-couple de tout à l’heure et les autres passagers le regardait bizarrement. Elle l’aida à se relever.
« - Erik rassois-toi, tiens toi calme et arrête de boire de l’alcool. » Dit-elle d’un ton sévère.
Elle lui prit son flacon vide des mains et mit les deux dans son sac à main.
« - On fout pas le bordel dans mon bus ! Surtout quand on n’a pas de ticket ! »
Le chauffeur choppa le jeune homme et le jeta dehors.
« - Vous aussi, dégagez ! »
Il poussa Célia à sa suite et le bus repartit. Elle croisa les bras sous sa poitrine et foudroya le jeune homme du regard.
« - Tu es content de toi j’espère. »
Elle prit sa canne et replia la lame avant de le lui rendre.
« - Et range ça tu vas finir pas blesser quelqu’un. »

La pluie s'incrustat. Vraiment sans génes celle la. C'était pas parceque personne ne lui parlait et que tout le monde la considérait comme une force aveugle qu'il fallait agire comme ça.

<<- Vraiment magnifique n'est ce pas. Cesse donc de te plaindre infirmiére glaciale ,car je viens de t'offrire une promenade sous la pluie. Que réver de mieux ? T'aurais vraiment préféré rester dans ton bus ?>>

Je me mis a chanter "I'm singing in the rain" avec beaucoup moin de classe que Gene Kelly. Je partis en sautillant dans la direction vers laquelle était partit le bus. Je fis signe à Célia de me suivre et m'imaginais le l'infirmiére trempée , les cheveux dégoulinants et entrain de me jeter un regard noir. J'entendais presque Misa me maudire de son grenier psychique. Un éclaire se fis connaitre ,puis un autre. Finalement cela donna un concert magnifique. La foudre tomba à côté de moi et je me mis à hurler que j'étais "rois des foudres". Je brandit ma canne que j'avais récupéré comme elle était le symbole de ma puissance. Puis je redevins Erik Gray et en plus du reste le vent se leva avec de grandes bourasques. Je me tournais vers Célia.

<<-Tu sais quoi ? Je t'aime bien.>>

Oui, en effet, Célia aurait préféré rester au chaud dans le bus surtout qui commençait à pleuvoir et pas qu’un peu. Elle suivit Erik en le maudissant doucement. Nan mais sérieusement il lui causait que des ennuis et il s’étonnait qu’elle râle. Elle fut rapidement trempée de la tête aux pieds. Elle n’aimait pas la pluie. Elle était vêtue assez légèrement car elle n’avait pas prévue de rester aussi tard dehors et elle sentait ses habits mouiller lui coller à la peau à chaque pas qu’elle faisait. Franchement qu’es-ce qu’elle faisait là ? Si elle n’avait pas croisé le jeune aveugle elle se trouverait à lire bien au chaud dans la salle commune. Ou alors à la cantine qui devait être entrain d’ouvrir pour le soupé. Le cuisinier avait prévue de faire des îles flottantes ce soir. Vu comme c’était partit elle arriverait trop tard pour en avoir, si elle arrivait assez tôt pour manger. L’éclaire qui tomba tout près la fit sursauter. Elle regarda autours d’elle, malgré le rideau de pluie elle se repéra immédiatement. Il était sortit de la ville et se trouvaient un peu exposé à la foudre. Erik délirait sous la foudre il avait vraiment beaucoup trop bu. Ainsi il semblait encore plus taré que lorsqu’il était sobre. Heureusement qu’il n’avait pas l’alcool mauvais. Puis il se tourna vers elle.
« - Tu sais quoi ? Je t'aime bien. »
Elle s’arrêta à son niveau.
« - Oui, oui, moi aussi. » Répondit-elle avait le ton conciliant qu’elle employait avec les personnes bourré qu’elle recevait à l’hôpital durant son interna.
Elle le poussa gentiment vers la forêt car se refugier sous les arbres pour éviter que l’un d’eux finissent rôti par un nouvel éclaire.

Une odeure d'humus et de bois m'assallie. Aucun doute ,nous étions dans la forêt. La pluie ne m'atteignais plus à cause du feullage épais des arbres. Soudain il y eu un hurlement de loup , chose qui me fis presser le pas ,puis il y en eu un autre et ainsi de suite.
Je poussai un cris semblable au l'eurs. Je ne sus pas pourquoi j'avais fait cela ,mais j'en poussais un autre.
Célia devait surment penser que je serais capable de faire démissionner un psychiatre. Mes cris eurent le dons de faire cesser le bruit que faisaient les prédateurs.
Il y eu un bruissement dans un buisson ,des bruits de pas léger ,des grognements... Puis une meute se ramenna. Ils avaient une aura qui irradiait d'intelligence. Je regrettait de ne pas les voirs car ils devaient êtres magnifique. Malheureusement ils avaient l'airs de vouloirs nous attaquer. Je me tournais lentement vers Célia ,avec un sourire très grand ,puis je me retournais vers la meute.

Je me demandais pourquoi ils n'attaquaient pas maintenant. Peut être qu'ils sentaient que nous étions différents des autres. Quelque chose s'avençat ,j'en déduis que c'était le chef. Dans un mouvement maladroit je me comportais comme si j'avais un roi devant moi et je m'inclinais. Le loup grogna de plus belle et, avec un hoqué j'allais vers l'infirmiére et lui posais la main sur l'épaule :

<<- Je te laisse faire adorable infirmiére...>>

Puis j'allais m'allonger à même le sol , un peu plus loin respirant l'odeur boisée des lieux.

En marchant à travers la forêt Célia réservait moins d’eau sur la tête mas le sol était spongieux et inégal, elle jeta un coup d’œil au jeune aveugle qui semblait tout de même s’en sortir. Au bout de quelques minutes elle entendit un hurlement. Des loups ? Ils semblaient assez proches c’était étrange. Erik accéléra mais il n’y avait pas de quoi s’inquiéter pensa-t-elle jamais ils ne s’aventuraient aussi près du pensionna. En plus elle savait bien que leur territoire était bien plus à l’est d’ici mais elle oubliait juste un petit détail, ses informations étaient valable il y a déjà 3 ans. Depuis leur zone de chasse avait du s’étendre et elle ne s’en rendu compte qu’au moment ou elle et Erik furent encerclés, trop tard pour fuir. Le jeune homme s’approcha du chef de meute mais se dégonfla très vite. Qu’es-ce qu’il voulait que Célia fasse contre des loups ? Ils étaient beaucoup trop nombreux elle n’était pas sûre d’être capable de battre toute une horde à mains nues. Elle avait bien un scalpel qui trainait dans sa poche mais ce n’était pas vraiment fait pour se battre. Elle soupira et sortit un objet en bois d’environ la dimension d’un marqueur, au bout était accrochée une plume et un grelot qui tinta lorsqu’elle le tira de sa poche, c’était une sarbacane. Avec elle avait trois fléchettes enduites de somnifère, pas assez pour tout le monde mais elle espérait qu’il suffirait de mettre le chef à terre pour que les autres les laissent tranquille. Elle l’atteint au moment où il se décidait à chargé et il s’endormit, elle tira aussitôt sur deux autres loups qui le suivirent au pays des rêves. Elle s’élança vers un autre et plaqua sa main sur sa tête en utilisant son pouvoir. Les autres loups s’éloignèrent de quelques pas. Elle ramassa un bâton solide et reviens se planter près d’Erik attendant de savoir s’ils allaient de nouveau attaquer.

J'avais entendu un gémissement de loup ,et Célia qui venait vers moi puis qui ramassait quelque chose de gros. J'éclatais de rire.

<<- Avec toi je n'ai rien à craindre. Infermiére et guérriére en même temps...>>

Les loups n'avaient pas l'air de vouloires partire ,donc je me levais et dégainais la lame de ma canne. Puis je partit en courant et criant vers les loups en brandissant mon épée. Je devais avoir l'air comique ,car je donner des coups dans le vide. Mais la technique s'avérat efficace car (même si plusieurs loups m'avaient mordu la jambe gauche et le brat droit.) les bêtes finirent par fuire. Je rengainais et examinais mes blessures au touché. Elles n'étaient pas profonde ,mais elle fesaient un petit peu mal.

<<- Tu croit que ça va s'infecter et que je vais attraper une maladie du sang et qu...>>

Je m'arrêtais net en me souvenant de la promesse que je lui avais faite dans le bus. Je mettrais du desinfectant (j'en avais une grande réserve dans une petite boite sous mon matelas à l'abrit des regards indiscret comme Kyra par exemple...) sur les plaies. Je levais ma canne et dit :

<<- Je te suis Ô grande walkyrie dompteuse des loups !>>

Un grand et thêatrale coup de tonnerre accompagnat cette phrase.

Les loups repartirent à l’attaque. Célia vit Erik s’en mêler également, il ne se débrouillait pas très bien et aurait mieux fait de rester au sol mais au moins il occupait la moitié de la meute. Célia se plaça dos à un arbre et fit tournoyer sa branche pour bloquer leurs crocs, de son autre main elle utilisait son pouvoir à chaque fois qu’elle pouvait. Lorqu’un grand nombre de loups furent à terre les autres se décidèrent enfin à fuirent. Elle avait été touchée une fois à la jambe, les crocs de l’animal n’avaient pas eut le temps de lui faire plus qu’une égratignure avant qu’elle ne l’endorme mais le plus grave était que cette sale bête avait abimée sa jupe préféré. Elle s’approche du jeune homme.
« - C’est possible. Il va falloir désinfecter ça. »
Pour un fois qu’il disait quelque chose de censé.
« - J’espère qu’ils n’avaient pas la rage. »
Il y avait peu de risque surtout dans cette zone mais avec les animaux sauvages on ne sait jamais.
« - Je te ferais une analyse de sang en rentrant si tu veux. »
Elle déchira un morceau de tissu du bas de sa jupe, de toute façon maintenant elle était foutu autant s’en servir, et lui fit rapidement un bandage pour chacune de ses blessures.
« - Bien. Je ne pense pas qu’ils reviendront mais ne trainons pas trop dans le coin. »
Elle se remit en route.

La...rage ? Elle était sérieuse ? Je me vis avec de la bave blanche et écumeuse sortant par jets copieux de ma bouche tandis que mes yeux seraient révulsés et injectés de sang bougaient dans tout les sens. Je chassais cette idée imédiatement et suivi les bruits de pas de Célia.
Je trébuchais sept fois et me cognais trois fois contre un arbre ,mais je finis par sortir en terrain dégagé et a éviter de justesse de tomber dans le lac.
Mon ventre émit un bruit peu gracieux ,et je souris géné. J'avais vraiment faim si bien que je dit à Célia :

<<- On aurait dût manger les loups. Avec des champignons ça aurait été délicieux .>>

J'avais dit cela ironiquement. Car même si l'idée même de manger du loup de me répugnait pas ,l'idée de tout les parasites sur (dans) le corp des animaux : ça sa me répugnait. Nous arriveâmes dans le hall et j'émis la supposition que les cuisiniers n'étaient peut être pas sans coeur et qu'ils nous avaient gardé quelque chose.
Même si j'en doutais car il n'y avait plus aucun bruit dans la salle à manger. L'idée de m'infiltrer discrétement dans la cuisine et de voler quelque chose à manger vint me carresser l'esprit. Mais je rejettais cette même idée : je n'étais pas un voleur -enfin presque- .

Célia n’était qu’à moitié sérieuse au niveau de la rage et l’autre moitié c’était pour taquiner l’hypocondriaque. Déjà on n’avait pas recensé de cas de rage depuis 1995 dans la région donc très très peu de chance de l’attraper. Mais même si il n’y avait aucune raison de s’inquiéter pour la rage il y avait beaucoup d’autres maladies que véhiculaient les loups. L’échinococcose par exemple c’était plutôt ce genre de maladie qui l’inquiétait. En tout cas l’attaque des loups l’avait un peu fait dévier de chemin et ils débouchèrent bientôt près du lac. Elle aurait pourtant cru qu’ils arriveraient plus près du pensionna mais il faut dire que la forêt avait pas mal changée depuis la dernière fois qu’elle s’y était rendue. Elle cru entendre de nouveau le tonnerre mais il n’y avait eut aucun éclaire l’accompagnent puis elle comprit, Erik avait faim. Elle aussi d’ailleurs mais en jetant un coup d’œil à sa montre en arrivant dans le hall elle vit qu’il était beaucoup trop tard et que la cantine était fermée depuis longtemps. Tout ça parsqu’ils s’étaient fait jeter du bus.
« - Bon, on va aller chercher un truc à manger à la cuisine. »
Célia n’avait aucun problème à passer plusieurs jours sans dormir mais sans manger était plus difficile.
« - Mais avant passons à l’infirmerie il y a des serviettes propre, si on se sèche pas on risque de tomber malade. »
Ce serait idiot que l’infirmière tombe malade.

Après s'être sécher à l'infirmerie (mes cheveux devait ressembler à un vieux poulpe) nous descendîmes à la cuisine. Un des cuisinier émît un grognement en nous voyant arriver.

<<- Nous sommes désolé d'arriver si tard ,mais si vous pouviez nous fournire un peu de nourriture. C'est la faute du conducteur si nus en sommes là. Il avait bu et...on a eu un accident. On a d'eu venire à pieds. Vous ne laisserez pas mourire de faim un pauvre aveugle et une courageuse infirmiére ? Si ?>>

Le cuisinier à qui j'avais dit cela s'éloignat et revint cinq bonnes minutes plus tard.

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Après avoir entendu cela j'eu un mouvement de répulsion mais j'avais tellement faim que je mangerais n'importe quoi. On me tendit une cuillére. Je la pris ,ainsi que le plat d'îles flottantes et je partit m'assoire avec Célia. Le dessert avait un goût de... fleurs. Non je ne rigole pas j'avais l'impression de manger une tulipe. Oui bon ,peut être que l'alcool avait un petit peu fichu mes papilles. Au bout d'un moment je sentis mes forces revenire. Puis je dit à l'infirmiére d'une voix miéleuse :

<<- Bah tu voix ! C'était pas la peine de se plaindre !>>

En entrant dans la cantine Célia salua le cuisinier d’un signe, il n’avait pas l’air très contant de la voir débarquer, il fallait dire que ce n’était pas la première fois qu’elle loupait l’heure du repas et venait lui réclamer à manger. Mais ce n’était pas ça faute non plus si elle était occupé à l’infirmerie et qu’elle n’avait pas le temps d’aller manger. Bon d’accord aujourd’hui la raison tait différente. Elle alla s’assoir à une table laissant Erik discuter avec le cuisinier. Il revint peut après.
« - On va manger que des desserts ? »
C’est pas qu’elle n’aimait pas ça, au contraire mais plutôt qu’elle tait bien placée pour savoir que ce n’était pas un repas très équilibré.
« - Tu n’es pas très doué en négociation. »
Enfin c’était déjà ça. Au pire elle reviendrait piquer un truc au milieu de la nuit. En faite il n’était pas très doué en grand-chose.
« - En quoi es-tu doué ? »
S’il en avait au moins une autant le savoir.