Le son du vent est une musique apaisante...[PV Sacha]

Je serrai les poings plus fortement, froissant au passage le tissu de ma jupe. Je tremblotai tandis que les larmes coulaient le long de mes joues. La raison de mes pleurs ? Aucune idée... Je m'étais levée ce matin emplie de tristesse et d'anxiété. J'avais passé la matinée à errer dans les couloirs comme un fantôme sans réussir à trouver quoique ce soit qui puisse me remonter le moral. Sautant le repas j'étais directement sortie dans le jardin, reprenant ma route sans but.
Tout était silencieux, pas un bruissement de feuille, pas un piaillement d'oiseau... Rien. Je m'étais installée sur ce banc en bois et en métal et fixant l'horizon la mélancolie m'avait envahie sans crier garde... Mes yeux s'étaient embuées de larmes et j'avais craqué...
Je desserrai les poings pour remonter mes genoux contre mon menton. Je cachai mon visage, rouge de honte de pleurer ainsi sans raison... Je n'étais pas faible... Je ne l'étais plus... Alors pourquoi ? Je n'avais jamais fais attention aux autres... rester distante et la souffrance n'en sera que plus absente... Comment être triste si on ignore tout de la joie... J'avais failli à cet engagement et je me retrouvai dans cette situation... A pleurer sur un banc comme une pauvre fille... Quel horreur... Je me dégoutai moi même...

Je marchai d'un pas nonchalant vers le jardin, une pomme provenant de la cantine dans la bouche, les main dans les poches et mes écouteurs dans les oreilles. Je me trouvais dans l'obligation de me rendre dans le jardin, Squirrel ne tenant plus en place. Sa queue battait l'air joyeusement tandis qu'il me tournait autours en aboyant. Je claquai des doigts pour l'inciter à ce taire, mes dents étant toujours accrochées au fruit. Il obéit, mais sans s'arrêter de bouger dans tous les sens. Je soupirai en atteignant enfin le vaste jardin. Mon chien s'élança aussitôt dans les grandes étendues d'herbes. Je finis par croquer ma pomme puis mâchai silencieusement en regardant l'animal s'amuser à poursuivre un papillon. Il se stoppa soudainement en dirigeant sa tête dans une direction totalement opposée à celle de l'insecte. Il s'en approchant à grand pas.

-Squirrel ?

Je le suivis intriguée. Très peu de chose pouvait distraire mon chien d'un papillon. Je l'entendis grogner au loin.

-Qu'est ce qui l'a trouvée cette f...

J'arrêtai mes pas en remarquant à mon tour une jeune fille aux long cheveux rouges, assise sur un banc, les joues inondées de larmes.

-Squirrel. Au pied. Prononçai-je d'un ton ferme.

Il revint vers mois, les oreille baissées et les babines encore retroussée. Je me tournai vers l'adolescente, avant de la reconnaître. Je la croisais souvent dans les couloirs, et ne semblait pas être le genre de fille à pleurer seule dans un jardin. J'hésitai entre deux option : Partir sans poser de question et oublier son existence, ou... Lui parler ? Je n'étais vraiment pas douée, voir nul, avec ce genre de situation, étant bourrue et glaciale. Pourtant c'est cette option que je choisie.

-Eh. Désolé pour Squirrel... "OK. Sacha tu pouvais pas faire pire que ça." Qu'est ce qui ne va pas ? "Bien, super même. De mieux en mieux ! Comme si elle allait te répondre. T'aurais répondu toi ? Non. Imbécile !"

J'étais toujours entrain de pleurer lorsqu'un chien apparu devant moi, presque quelques secondes après une personne se présenta à son tour. Je n'arrivai pas bien à discerner son visage à cause des larmes. Alors qu'elle rappelait son chien mes pleurs semblaient s'être arrêté. Son visage ne m'était pas inconnu... Je devais la croiser assez souvent dans les couloirs.

-Eh. Désolé pour Squirrel...Qu'est ce qui ne va pas ?

Je la regardai quelques instants, immobile. Qu'est ce qui ne va pas... ? Mes mains se remirent à trembler et je me mis à pleurer de plus belle... Les larmes roulaient en abondance sur mes joues et j'étais incapable de m'arrêter... Entre plusieurs sanglots je réussi à articuler un "Je... ne... sais... pas...". Je devais sûrement avoir l'air d'une idiote... Je suis une idiote, je pleure sans raison comme si je venais de perdre un membre de ma famille ou un truc du genre. Je me détestai... Je devais lui apparaître comme une personne pitoyable. Je tournai la tête, les joues brulantes de honte. Je ne voulais pas montrer mon visage une seconde de plus...

-Désolée de te voir assister à une scène aussi pitoyable...

Je fis un pas en arrière en voyant qu'elle pleurait de plus belle. Ses mains tremblaient et les larmes coulaient à flots sur ses joues. Elle réussit à prononcer entre deux sanglots :

-Je... ne... sais... pas...

J'hésitai à avancer. Est-ce qu'il ne vaudrait mieux pas la laisser seule ? Ou au contraire rester ? Je soupirai contre moi même. Que j'étais compliquée... Elle ne semblait pas se calmer, ce qui me fit, je devais avouer, un peu de peine. Elle semblait complétement paumée en ce moment même. Elle détourna la tête les joues rouges de hontes.

-Désolée de te voir assister à une scène aussi pitoyable...

Je haussai les sourcils un sourire aux lèvres.

-Pitoyable ? Je repris un bouchée de ma pomme, voulant dissimuler un petit rire. Non, je ne dirais pas ça. Poursuivis-je après avoir avalé. Déprimante ? Là, oui on s'y approche un peu plus.

Je m'avançai, toujours avec les coins de mes lèvres légèrement relevées. Elle me faisait un peu pensée à moi, jeune. Je m'étais souvent retrouvée seule dans un coin à pleurer. Je voulais être seule, mais au bout d'un moment, cette solitude pèse, et on craque. Je ne sais pas si c'était pour cette même raison que cette fille pleurait, mais ça y ressemblé. Je me plantai devant elle, les mains dans les poches.

-Je m'appelle Sacha. Et je peux te dire que j'ai déjà vu des gens plus pitoyable que toi.

Je repensai à Aya, ce qui me fit rire. J'aimais bien cette fille, et ce n'étais pas méchant quand je la disais, "pitoyable". C'était plus nos caractère opposé qui me faisait dire ça.

-Pour moi, continuais-je. T'es pitoyable quand tu es innocent et que tu crois que le monde n'est qu'une grosse part de gâteau qui faut croquer à pleine dents. Ces gens la me font pitiés. Des personnes qui craque un jour sans savoir pourquoi, je trouve ça plutôt normale. Le stress, la pression, la solitude, ect... C'est pesant. Ça arrive à tout le monde, moi y compris.

Je secouai la tête en soupirant. Voilà que je me remettais à faire un petit discoure sur la vie... Fallait vraiment que j'arrête.

-Enfin. Ça te passera. C'est juste un coup de bloose. Je la fixais un instant. Au fait, je t'ai souvent croisé dans les couloirs, mais je n'ai jamais sût qui tu étais... C'est quoi ton nom ?

-Pitoyable ? Non, je ne dirais pas ça. Déprimante ? Là, oui on s'y approche un peu plus.

Je tournais lentement la tête pour la regarder. Elle était face à moi. Elle se présenta, je clignai rapidement des yeux pour assimiler l'information sans rien dire.

-Pour moi. T'es pitoyable quand tu es innocent et que tu crois que le monde n'est qu'une grosse part de gâteau qui faut croquer à pleine dents. Ces gens la me font pitiés. Des personnes qui craque un jour sans savoir pourquoi, je trouve ça plutôt normale. Le stress, la pression, la solitude, ect... C'est pesant. Ça arrive à tout le monde, moi y compris.

La solitude... J'eus un pincement au coeur en y pensant... Je ne pouvais rien y faire après tout... J'étais condamnée à être seule... Comme avant.

-Enfin. Ça te passera. C'est juste un coup de bloose. Au fait, je t'ai souvent croisé dans les couloirs, mais je n'ai jamais sût qui tu étais... C'est quoi ton nom ?

Doucement, je reposai mes pieds sur le sol.

-Je suis Esmeralda Sirenia, élève de troisième années. Ravie de faire ta connaissance.

Je préférai ne rien dire à propos de son précédent discours, en parler aurait été trop douloureux, j'avais les nerfs à fleurs de peau et n'importe quoi m'aurait fait refondre en larmes. Je me levai pour effectuer quelques pas sur la terre, je levai les yeux vers le ciel et le vent se leva. Je regardai alors la jeune fille face à moi, elle ressemblait vraiment à un garçon... Je lui accordai un petit sourire triste.

-Merci... C'est gentil ? Je suppose oui... de dire cela. Cela t'es déjà arrivé ?

J'étais parfois trop curieuse... Mais je ne pouvais pas m'en empêcher... J'aime savoir. Mon cousin disait que savoir c'est avoir le pouvoir. Il y avait pourtant bon nombres de chose qui fournissaient le pouvoir... Je laissai mes yeux se balader le long du chemin bordé d'arbre à peine fleuri. La nature se réveillait lentement, un peu paresseuse pour cette fin d'hiver.

Elle se calma, et posa ses pieds sur le sol.

-Je suis Esmeralda Sirenia, élève de troisième années. Ravie de faire ta connaissance.

Je faillis rire. C'était bien la première fois que quelqu'un me disait qu'il était ravis de me rencontrer. Je lui souris. Elle se leva, et regarda le ciel avant de poser ses yeux sur moi et de me donner un sourire triste.

-Merci... C'est gentil ? Je suppose oui... de dire cela. Cela t'es déjà arrivé ?

Je la regardai surprise avant de me mettre à rire. J'avais dis quelque chose de gentil. Comme quoi les gens change.

-Oui. Ça m'est déjà arrivé. Quand j'étais plus jeune, je repoussais les autres, par volonté, mais cette solitude me pesais. Alors, oui, j'ai déjà craqué comme tu l'as fait, et même encore après avoir quitté cet, je fis un geste de la main. Orphelinat à la noix.

Je me mis à regarder le ciel, toute en remettant mes mains dans mes poches.

-Cependant... Depuis que je suis ici, je me sens... Moi-même. Je me retournai vers elle. Avant je ne t'aurais jamais adressé la parole. Je serais partis... Depuis que je suis entourée de gens comme moi, j'ai l'impression de pouvoir respirer. Je ne suis pas en continuel pression, à cause de mon pouvoir et tout le reste... Je ne me sens plus seul, en réalité.

Je la contemplai un instant, toujours un petit sourire espiègle au visage, avant de fouiller dans ma poche et en sortir une deuxième pomme.

-Je ne t'ai pas vu à la cantine, et je suis très observatrice. T'as faim ?

Je lui tendis, sans grande conviction, le fruit, attendant sa réponse.

Elle connaissait ce genre de solitude... Elle mentionna un Orphelinat, elle était donc orpheline. Je restai silencieuse.

-Cependant... Depuis que je suis ici, je me sens... Moi-même. Je me retournai vers elle. Avant je ne t'aurais jamais adressé la parole. Je serais partis... Depuis que je suis entourée de gens comme moi, j'ai l'impression de pouvoir respirer. Je ne suis pas en continuel pression, à cause de mon pouvoir et tout le reste... Je ne me sens plus seul, en réalité.

Je comprenais, moi aussi j'avais changé grâce à ce pensionnat.

-Je ne t'ai pas vu à la cantine, et je suis très observatrice. T'as faim ?


Elle me tendait sa pomme, j'étais sur le point de la refuser mes mon ventre en décida autrement et fit un bruit horrible. Je me mis à rire nerveusement, les joues cramoisie par la honte. Je la prit avant de mordre dedans.

-Merci beaucoup... Moi aussi j'ai changé en venant ici... La preuve personne n'est mort par ma faute...

Pourquoi avais-je dis cela... ?

-Euh... oublie ça...

Je ne voulais pas paraitre bizarre... Je suppose que ce n'était absolument pas une réussite... Je n'étais vraiment pas douée parfois. Je n'avais pas toujours le sens du tact... Je parlai sans me rendre compte de mes paroles par moment... Idiote que je suis. C'était sans aucun doute la raison pour laquelle je m'étais retrouvée seule.... Je pensai pourtant avoir fui ce sentiment de solitude... Le froid qu'on peut éprouver en étant seul pouvait s'avérer insupportable... Froid et brulant comme du métal gelé... Je repris un morceau de pomme entre mes dents en frissonnant. Une nouvelle bourrasque balaya mes cheveux vers l'arrière et fit virevolter une nuée de feuille au dessus du sol. J'inspirai longuement avant de reporter mon attention sur Sacha.

-Tu es... Orpheline ? Pardonne moi si cette question est déplacée...

Je vis bien qu'elle voulais refuser ma pomme, mais son ventre protesta, se qui me fit sourire. Il eu un petit rire avant de prendre le fruit.

-Merci beaucoup... Moi aussi j'ai changé en venant ici... La preuve personne n'est mort par ma faute...

Je sentis mon sang se glacer. Elle avait déjà tué ? C'était probablement à cause de son pouvoir, mais cela me fis froid dans le dos tout de même.

-Euh... oublie ça...

Je mordis ma langue en sentant mon pouvoir venir au galop. Lui voulait savoir, moi pas. Être curieuse pour moi était un fléau... Esméralda se perdit quelque peux dans ses pensées. Je ne fis rien pour rompre le silence, plutôt occupé à lutter violemment avec mon foutus pouvoir. Elle reporta finalement son attention sur moi en me demandant :

-Tu es... Orpheline ? Pardonne moi si cette question est déplacée...

-Ce n'est pas déplacé. Oui, je suis orpheline. Mais je le suis depuis que j'ai 3 ans, donc je ne me rappelle pas de mes parents, ou très peu... J'ai été adoptée à l'âge... de 12 ans, par un anglais.... C'est lui qui m'a... Donné Squ...

Je mis ma main sur mon front. Putain, ce que j'avais mal ! Je me sentais en sueur, et avais l'impression que tout tournait autours de moi. Je ne pouvais plus lutter.

-... Désolé... Réussis-je à murmurer.

Je me tins au banc tandis que les flash me submergeaient. Je la vis, plus jeune, avec une autre jeune fille. Et c'est là que je compris. La solitude, elle aussi l'avais eu. D'une façon totalement différente, mais elle l'avais eu. Et son pouvoir était bien pire que moi... Je me sentis soudain mal pour elle. Les Flashs s'arrêtèrent. Je pris de grande goulées d'aire pour calmer mon cœur, et m'assis, me sentant encore très faible. Je regardai l'adolescente un sourire ironique aux lèvres.

-Qu'est ce que j'aime mon pouvoir... Je suis désolé, mais j'ai vu des choses que je n'aurais pas du voir... Ça dût être dur... Ce que tu as vécus...

-Ce n'est pas déplacé. Oui, je suis orpheline. Mais je le suis depuis que j'ai 3 ans, donc je ne me rappelle pas de mes parents, ou très peu... J'ai été adoptée à l'âge... de 12 ans, par un anglais.... C'est lui qui m'a... Donné Squ...

Elle s'arrêta. Elle semblait souffrir. Elle s'excusa avant de se tenir au banc. Je la regardai avec anxiété, elle avait l'air mal mais je n'osai pas intervenir, elle devait surement mieux connaître que moi les réactions de son corps. Elle se calma enfin s'asseyant.

-Qu'est ce que j'aime mon pouvoir... Je suis désolé, mais j'ai vu des choses que je n'aurais pas du voir... Ça dût être dur... Ce que tu as vécus...

Je restai silencieuse quelques instants, la fixant sans ciller. Elle avait vu mon passé... ? Hum, elle n'avait pas l'air de l'avoir fait exprès et puis... comment pourrais je m'énerver face à sa curiosité alors que j'étais moi même curieuse ? Je m'assis à ses côté calmement avec de dire en souriant.

-Ce n'est rien, ne t'en fais pas. Tu peux voir le passé ? C'est un pouvoir intéressant... Je suis désolée pour tes parents.

JE finissais la pomme qu'elle m'avait donné mais mon estomac semblait encore réclamer de la nourriture. Je soupirai exaspéré... Je faisais craquer mes doigts les uns après les autres.

-Tu sais, je n'ai pas pour habitude de cacher mon passé ou d'en avoir honte alors... ne t'en veux pas pour cette histoire de pouvoir. Je m'en fiche.

Je lui renvoyais un nouveau sourire amicale. Je balançai mes pieds l'un après l'autre lentement, le bout de mes chaussures frôlant le sol terreux à chaque fois. J'observai les particules terreuses qui se détachaient et s'envolaient avant de s'écraser lourdement un ou deux centimètre plus loin. La nature pouvait offrir une multitude de chose à observer si on faisait bien attention. J'avais appris à l'écouter, à la scruter et à être patiente vis à vis d'elle. C'était un apprentissage long et parfois fastidieux, mais le résultat était des plus gratifiant.

Elle s'assit à côté de moi, et me sourit :

-Ce n'est rien, ne t'en fais pas. Tu peux voir le passé ? C'est un pouvoir intéressant... Je suis désolée pour tes parents.

Je grognai. Un pouvoir intéressant ? Pas à mon goût... Je détestai mon pouvoir. Cependant c'était plus à cause de son "caractère" qu'autre chose... Elle fit craquer ses doigts me faisant grimacer. Je n'aimais pas ce son.

-Tu sais, je n'ai pas pour habitude de cacher mon passé ou d'en avoir honte alors... ne t'en veux pas pour cette histoire de pouvoir. Je m'en fiche.

Je soupirai, soulagé. Savoir cela me rassurait. Certaine personne n'appréciait pas que je me faufile dans leur souvenir, et je pouvais parfaitement comprendre. Mais la dernière chose dont jamais besoin c'était de me sentir rejeter... Je la regardai, un instant. Son regard était perdu dans le vide et elle semblait apaisée. Je souris un peu plus. Elle avait l'air en bien meilleure forme comme ça.

-Et bien, ça à l'air d'aller beaucoup mieux. Je passai ma main sur la tête de Squirrel. Je ne suis pas si mauvaise finalement pour ce genre de conversation. Un petit rire passa mes lèvres. Qui l'aurais cru...

Je fixai le ciel qui devenait nuageux. Allait-il pleuvoir ? Probablement. Je m'étirai en me levant, ma tête me faisant moins mal.

-Je ne sais pas toi, mais je n'ai pas vraiment envie de me retrouver trempée. Déclarai-je en pointant le ciel.

-Et bien, ça à l'air d'aller beaucoup mieux. Je ne suis pas si mauvaise finalement pour ce genre de conversation. Qui l'aurais cru...


Je la regardai en souriant doucement. C'est vrai que remonter le moral des gens n'était pas toujours facile, d'autant plus qu'on ne s'était jamais parlé auparavant... Elle se leva lentement en regardant le ciel.

-Je ne sais pas toi, mais je n'ai pas vraiment envie de me retrouver trempée.

Je regardai à mon tour le ciel, le temps était devenu gris et fortement humide, j'inspirai lentement l'air... L'odeur de la pluie était présente et répandait son parfum de manière douce et subtile. Je me levai aussi le nez toujours pointé vers le ciel avant de regarder la jeune fille en face de moi. J'avais encore un peu faim et je ne voulais pas rentrer... Mais je ne voulais pas me retrouver seule non plus... Je passai une main dans mes cheveux avant de demander timidement :

-Ecoute... J'ai pas vraiment envie de retourner au pensionnat maintenant et je veux pas non plus rester sous la pluie... Alors je me disais que si on était assez rapide, on pourrait atteindre la ville en évitant la pluie... Je t'invites ! Je connais une maison de thé qui fait des pâtisseries à tomber par terre...

Je laissai échapper un rire gêné...

-Et puis... J'ai encore faim...

Je continuai de sourire doucement même si en mon fort intérieur je suppliai le monde entier pour qu'elle ne me laisse pas en plan... Je ne voulais pas me retrouver seule encore une fois... C'était trop dur... J'avais perdu l'habitude et la blessure que la solitude provoque est trop douloureuse... Je continuai de faire bonne figure en attendant sa réponse, mon coeur me brulait et l'air gelait mais poumons.

Elle se leva, le regard pointé vers le ciel. Elle me fixa un instant avant de déclare :

-Ecoute... J'ai pas vraiment envie de retourner au pensionnat maintenant et je veux pas non plus rester sous la pluie... Alors je me disais que si on était assez rapide, on pourrait atteindre la ville en évitant la pluie... Je t'invites ! Je connais une maison de thé qui fait des pâtisseries à tomber par terre...

Je clignai des yeux quelque secondes. Moi ? Invité dans une maison de thé par quelqu'un ? Pas possible.

-Et puis... J'ai encore faim...

Je laissai un petit rire passer mes lèvres. Une virée en ville ? Cela sonnait bien... Je posai mon regard sur elle. Elle me souriait, mais je la sentais nerveuse. Pour ma réponse ? Sûrement. Elle ne voulait pas se retrouver seule. Je pouvais facilement comprendre.

-Je suis pas très thé, mais... Comment puis-je refuser des pâtisseries
?

Je lui souris à mon tour avant de fourrer mes mains dans mes poches.

-Et puis, c'est toi qui payes, je peux pas me plaindre. Je ris en m'éloignant. Je jetai par dessus mon épaule. On y va ?

[J'en conclus donc qu'on continus le rp dans le ville ou tu veux arrêter là ? Les deux me vont ^^ !]

Suite en ville ^^