T'es qui toi ?![PV Jintan Yuzuruh][fini]

Une pause dans une journée de merde

Des nuages teinté d'un gris agressif parcourait le ciel, n'offrant au monde que peu de bleu dans les cieux. Un temps froid que tous fuyaient comme la peste, courant en tenant fermement leurs manteaux et ronchonnant méchamment contre la météo anodin d'un jour d'hiver. J'étais seul dans cet espace de liberté dont je profitais pleinement, ne regrettant pas un seul instant d'être aller dans le jardin. Peut-être que oui, à un moment je regrettais ma stupidité car il fallait vraiment être complétement con pour sortir habillé de vêtement peu chaud. J'avais abandonné dans ma chambre ce long manteau noir et vert que je revêtisais sans cesse pour prendre à la place une simple veste de cuir. Accompagné d'une dégaine de jeune rockeur, je portais un jean noir, troué au niveau des genoux. Si Kyra m'avait vu, ça ne ferait aucun doute que la jeune fille totalement folle m'aurait bondit dessus en poussant un beuglement dont elle seule connaissait le secret. Cette pensée m'arrachait un sourire qui disparu aussi tôt, laissant à la place un visage d'une neutralité les plus complète animé ma face. Je marchais, sans aucun but et un peu au pif, je ne pensais à rien et je me concentrais plutôt sur le paysage mort qui peuplé le jardin du pensionnat. La végétation n'était pas la seule chose morte en ce moment, les lieux étaient totalement désert et le calme qui régner au sein des bâtiments étaient aussi reposant que frustrant. Je ne m'en plaignais pas, être seul n'était pas pour me déplaire et ne pas entendre des crétins et leurs jeux débiles ne me manquais en aucune façon. Seulement... Avec l'habitude, même la plus détestable des manies pouvait commencer à nous manquer avec le temps et il manquait quelque chose dans le pensionnat. Pour ma part, j'avais préféré me peler le cul dans le froid hivernal plutôt qu'être avachi tel un légume sur une chaise à se tourner les pouces.

Je jetais un coup d’œil autour de moi; vérifiant soigneusement que nul ne pourrait me voir utiliser mes pouvoirs. Pour dire vrai, j'en avais rien à battre que quelqu'un me surprenne à invoquer un monstre, mais tout serait bien plus dérangeant si le nouveau venu n'était autre qu'une des victimes de Mor Kaplan. Au même instant que mes pensées vaguèrent vers la créature au pelage violet, je me touchais l'épaule qui avait souffert de l'attaque du monstre. La blessure avait disparu laissant à la place une cicatrice en souvenir du passage du félin. Un garçon étrange, je savais que je l'étais car contrairement aux autres, je ne ressentais pas de la peur à la vision de ma création mais plutôt une immense satisfaction. Cette bête colossale, qui avait failli m’ôter la vie était une pure merveille, un chef d’œuvre parfait. Un souffle glaciale s'abattit sur moi, faisant voleter mes cheveux dans le vent et me retirant un frissonnement. Je crachais un "merde" discret avant de reprendre ma marche qui prit fin lorsqu'un arbre assez grand pour m'abritait du froid, ou du moins du vent, m'incitais à venir à ses cotés. Je ne me fis pas prier et m'assis contre le tronc brun du végétal, repliant mes jambes contre moi pour garder ma chaleur corporel. Je fermais les yeux, ressentant une douce énergie parcourir chaque parcelle de mon corps. Bientôt, un renard apparu à mes cotés, sa taille, plus phénoménale qu'un animal normal pouvait laisser penser qu'il s'agissait d'une créature venu d'un autre monde. Les connaisseurs de légendes en aurait été étonné, certainement autant qu'excité d'ailleurs face à cette merveille antique. Un kitsune, mes plus fidèles serviteurs ou du moins, surtout celui-ci. Je ne pouvais en aucun cas contrôler mes créatures en permanence si je ne voulais finir lessivé, être faible pour un homme comme moi, ça signifie la mort ainsi que celle de maintes personnes. La raison ? Mes barrières étaient la seule chose qui retenait mes monstres de quitter leurs terres natal et il était évident que s'ils le pouvaient, ils viendraient semer le carnage dans l'enceinte de l'établissement. Je jetais la tête en arrière, l'appuyant contre l'arbre et inspirant profondément. J'étais un monstre, le seul fait que j'étais en vie était une menace pour mon entourage, je ne comprenais donc pas pourquoi Black Rose tenait autant à héberger des monstres, des gens qui n'avaient pas le droit de vivre. Les yeux vert de Célia me revinrent, dégageant une douce chaleur oubliée dans mon cœur meurtri. Elle était la seule chose parfaite en ces lieux, une rose des plus belle qui était pourtant aussi anormal que les autres. L'animal vint se placer à mes cotés, s'allongeant près de mes jambes et instinctivement, je me blottissais contre la bête, les joues en feu jusqu'à ce que le bruit d'un intrus me retirais sauvagement de mon rêve.

Invité

Le monde m'entourant était bien froid, cet endroit que je souhaiter explorer avait beau être passionnant, il était geler, tout comme moi. J'étais vêtue alors que je marchai, seul dans le jardin, de ma fine chemise blanche, recouverte de ma veste brune, j'avais juste ajouter à cela un léger manteaux noir, assortit d'une petite écharpe rouge claire. Le froid, affectant avec plus d'ardeur qu'un autre mon corps maudit. Je me concentrai sur mes pensées pour éviter la douleur causer par les violents courants de vent, me demandant ce que je pourrais déceler dans cette endroit complémentent givrer dans lequel je me trouver, plongeant donc mon esprit sur l'inspiration qu'apporter ce décor et sur ce qu'il pourrait donner après une bonne réflexion détailler.

"Surement que cela pourrait donner un beau tableau pour un peintre passionné, saisissant le figement dans le temps que ce froid à créer, l’immortalisant donc de ces coups de pinceaux".

En continuant d'avancer, je remarquai, avec la plus grande gratitude envers la prospérité du moment, la faune pointant le bout de son nez. A commencer par ces deux petits lapins blancs qui semblaient plus s’intéresser a comment aller chercher de quoi renflouer leur trous en nourriture, que du froid qui régnait. Cette chouette, poser sur une branche non loin de moi, qui me guettait de ces grands yeux, comme si elle allait pouvoir me dire que quelqu'un me voyait à travers elle. Ce qui n'était pas vraiment dérangeant, alors que je détourner mon intention sur me droite, afin d'apercevoir un grand "renard blanc", la vue de cet animal me fit sourire un instant, alors qu'avec un simple souvenir, je compris ce que j'avais devant moi.

"Voila donc un kitsune, cela faisait longtemps que je n'en avait pas vu, la dernière que j'avais pu suivre ce trouver dans cet prairie de sakura, et a ma plus grande surprise, il était rose a mes yeux. Une chance d'en revoir un de nouveau, je me demande bien ce qu'il fait la..."

Sans hésitation, je me mit à le suivre lentement, observant son parcoure avec la plus grande attention, c'était à mes yeux ce genre de cadeau solitaire qui pouvais ressourcer et remotivé un esprit humain, ce sentiment de gratitude envers le destin pousse la personne a ce transcender pour ne pas faire de cet événement un simple souvenir... C'est en contournant un arbre que je vit l'animale se coucher, apercevant ensuite une personne se blottir sur celui ci. Je continuai alors d'avancer, pour apercevoir de mes propre yeux, celui ou celle qui se tenait la. Je me placer donc devant ce jeune homme, semblant frigorifier par le froid qui régnait, bien qu'apaiser par l'harmonie de l'entourage.

Et bien, je pensais être le seul idiot à sortir par un temps pareil, mais voila qu'en suivant cet animal radieux, je me retrouve face à toi. Je connait un peu les kitsunes, et je dois avouer que celui n'est pas commun, est ce un ami de longue date ? Ou bien est il simplement lier a toi a cause de ton pouvoir ? A moins que ce ne soit les deux à la fois ? Mais passons, je m'emporte un peu. Je me présente, Jintan Yuzuruh, tu peux m'appeler Docteur Yuzuruh, ou simplement Jintan si tu penses que l'autre est trop long. Et toi ? Qui es tu donc ?

Le psychologue du pensionnat

Un homme vint à ma rencontre et je le dévisageais maladroitement en me demandant pourquoi il resté debout là tel un parfait abruti. Je me renfrognais, détestant au plus haut point qu'on vienne troubler mon repos et instinctivement, je lâchais l'animal, refusant que quelques me voit câliner l'une de mes créatures ou du moins, pas par un mec que je ne connaissais pas. Je n'avais qu'une envie, lui lâchais un "T'as un problème ?!" en pleine face mais préférant éviter la bagarre, je restais silencieux à mon plus grand malheur.

- Et bien, je pensais être le seul idiot à sortir par un temps pareil, mais voila qu'en suivant cet animal radieux, je me retrouve face à toi. Je connait un peu les kitsunes, et je dois avouer que celui n'est pas commun, est ce un ami de longue date ? Ou bien est il simplement lier a toi a cause de ton pouvoir ? A moins que ce ne soit les deux à la fois ? Mais passons, je m'emporte un peu. Je me présente, Jintan Yuzuruh, tu peux m'appeler Docteur Yuzuruh, ou simplement Jintan si tu penses que l'autre est trop long. Et toi ? Qui es tu donc ?

Je levais les yeux au ciel en soupirant, génial, le voilà maintenant qu'il venait me taper la causette. J'étais pourtant intrigué par cet homme qui était docteur. J'étais partagé entre diverses sentiments, la curiosité, l'énervement et la jalousie. Ce dernier sentiment me semblais évident maintenant, je refusais de voir un bel homme travailler au coté de l'infirmière et je voyais en ce certain Jintan un rival potentiel. Ce fut la déprime qui m'emporta en me rappelant la dure réalité : une femme mûr préfère les hommes de son âge, pas un gamin écervelé. Je faisais donc maintenant la moue, certain que le nouveau venu allait être un peu perdu entre ces différents visage qui défilait sous ses yeux. Au lieu de rester muet comme une carpe, je me relevais, m'adossant au passage contre le tronc et fermant les yeux avant de prendre cet air rebelle destiné aux profs ainsi qu'aux membres du personnel.

- Je ne me souviens pas vous avoir permis de traiter d'idiot Docteur Yuzuruh.

L'appeler ainsi et non pas par son prénom montrer que je ne le considérais pas comme quelqu'un d'important ni comme un proche, je restais donc à l'appeler Monsieur ou autre nom de ce genre pour laisser une marge entre nous. Je n'avais aucune envie de sympathiser avec ce mec, à un détail près qui me titillé au plus haut point jusqu'à me faire lâcher prise. Je soupirais une fois de plus, maudite curiosité et soif de connaissance ! La curiosité me perdrais ! Je rouvrais les yeux, le fixant froidement mais avec une lueur de curiosité. J'oubliais le monstre à mes cotés qui resté pourtant immobile après s'être assit à mes cotés. Je boudais un peu, agacé de voir que ce type pensait que seul mes pouvoirs étaient la cause de l'attachement du kitsune pour moi.

- Ce renard est mon ami, ne faites pas comme si je me servais de lui. Et puis, qu'est-ce que vous y connaissez en matière d'esprit de toute façon ?

Je croisais les bras sur mon torse, le regardant de haut en bas pour me souvenir exactement de chaque détail de lui. Il était beau, encore quelque chose qui m'agaça, me faisant prendre ainsi un visage plus boudeur encore qu'auparavant. Je détournais la tête, refusant de le regarder une seconde de plus et ne cachant pas le moins du monde ma colère. Je marmonnais, répondant à l'une de ses questions.

- Kiyo Uruky de la classe D, je vais souvent à l'infirmerie vous devriez donc ne pas avoir beaucoup de mal à me reconnaitre.

Au même instant que ces mots traverser mes lèvres, je ressentis une vive douleur dans l'épaule, certainement du au souvenir d'un de mes précédent combat.

Invité

Après avoir engager la discutions, je me contenter de le laisser parler, l'observant d'un fin sourire

- Je ne me souviens pas vous avoir permis de me traiter d'idiot Docteur Yuzuruh.

Et moi je ne me souvenais pas qu'on pouvait prendre cette remarque de second degrés, comme un véritable idiot, au premier degrés. Mais passons, en observant un peu cet personne, je pouvais tout de suite déduire certaines choses. Comme le fait qu'il était dans la classe D. Aucun doute la dessus. Rien que ce changement de mimiques instinctive qu'il a eu quand j’ai employer le terme "docteur" et cette tentative de barrière hyper travailler dans ça phrase , me faisais penser qu'il refuserait tout autorités, tel quel soit et d’après ce que j'avais lus sur Black rose, ce genre de chose est type d'un élève de classe D. Par contre, en détaillant un peu plus son regard, je pouvais aussi assurer qu'il m'en voulait, le pourquoi m'était alors inconnue, mais c'était bien de la rancœur. Surement allai-je recevoir une pic, lui faisant penser qu'il imposer sa personnalité à la conversation.

- Ce renard est mon ami, ne faites pas comme si je me servais de lui. Et puis, qu'est-ce que vous y connaissez en matière d'esprit de toute façon ?

Bingo, je ne puis me retenir de rire un instant, il m'avait juste tendu la plus grande perche en matière de réplique pernicieuse de l'univers. Mais bon, comme je m'en était aussi douter, il y avait aussi derrière l’énorme carapace de l'élève type de classe D, ce qui me semblait être un "génie". Rien que le travail de ces paroles et le retient de lui même dont il faisait preuve en ma présence, me prouver qu'il voulait en savoir plus. Une folle envie d'apprendre était en sommeil. Cette pensée me fit sourire, alors qu'il marmonna.

- Kiyo Uruky de la classe D, je vais souvent à l'infirmerie vous devriez donc ne pas avoir beaucoup de mal à me reconnaitre.

L'infirmerie ? Oh, il m'avait pris pour un docteur ? C'est... Compréhensible, l'idée du terme docteur était vraiment idiote de ma part, certaines personnes ne semblaient pas savoir que l’acquisition d'un, ou plusieurs doctorat, nous permettaient de nous faire appeler docteur. Moi, j'en avais quatre, tous basé sur le cerveau et la psychologie. Mais ce n’était pas l'important, j'allais pouvoir confirmer mes doutes et mes idées.

Et bien, Kiyo Uruki. Je ne penses pas avoir affirmé que tu étais idiot jeune homme, seulement que tu semblais l'être, tout comme moi au premier coup d’œil, simple histoire de logique. Ensuite, je penses que quelqu'un qui est ami avec une telle merveille qu'un kitsune sans une quelconque manipulation, ne devrait pas juger les gens au premier regard, ni avoir honte de son coté douillet avec les animaux, ce qui est vraiment très mignon je préfères te le dire... Ah! Je penses que tu devrais aller voir l’infirmière un peu moins souvent, elle risquerait de ce douter que tu as le béguin pour elle. Mais ne t’inquiète pas, je l'ai jamais vu. Car vois tu, je n'ai aucune utilité à aller à l'infirmerie pour le moment. Mais peut être devrais-je y aller après réflexion? Afin de lui annoncer que le simple dérangement à la tranquillité du grand "génie-rebelle-irrespectueux" qu'est Kiyo Uruki, à pu me faire deviner son amour pour elle.

Je pencha alors la tête sur la gauche, ne perdant pas mon fin sourire habituel, avançant mon visage de quelques centimètre, pour finir par dire doucement en le reculant tout en le remettant droit.

Alors, très cher élève , que penses tu de ton interlocuteur en ce moment même ?

Le psychologue du pensionnat

- Et bien, Kiyo Uruki. Je ne penses pas avoir affirmé que tu étais idiot jeune homme, seulement que tu semblais l'être, tout comme moi au premier coup d’œil, simple histoire de logique. Ensuite, je penses que quelqu'un qui est ami avec une telle merveille qu'un kitsune sans une quelconque manipulation, ne devrait pas juger les gens au premier regard, ni avoir honte de son coté douillet avec les animaux, ce qui est vraiment très mignon je préfères te le dire... Ah! Je penses que tu devrais aller voir l’infirmière un peu moins souvent, elle risquerait de ce douter que tu as le béguin pour elle. Mais ne t’inquiète pas, je l'ai jamais vu. Car vois tu, je n'ai aucune utilité à aller à l'infirmerie pour le moment. Mais peut être devrais-je y aller après réflexion? Afin de lui annoncer que le simple dérangement à la tranquillité du grand "génie-rebelle-irrespectueux" qu'est Kiyo Uruki, à pu me faire deviner son amour pour elle.

Je me mis à rougir violemment sans savoir si la raison était qu'il venait de dire que j'étais mignon ou parce qu'il avait deviné juste pour Célia. Je serrais les dents, autant que les poings pour retenir un coup bien placé dans la figure du médecin... Par ailleurs, s'il était médecin, pourquoi ne pas aller à l'infirmerie ? Je secouais la tête pour reprendre mes esprits en le foudroyant du regard mais cette fois-ci... Gêné. Je n'étais pas mignon, aucun coté de moi ne l'était, j'étais quelqu'un de dur et de détestable, rien d'autre. Je fis un pas en arrière, cherchant à fuir cet homme qui ne connaissait rien de ma vie et qui pourtant avait réussi à me troubler très rapidement... "Même Kyra n'a jamais réussi !", l'adolescente avait déjà tentée de me distraire et c'était sans succès qu'à chaque fois, je ricanais en la voyant se démener. Enfin, je l'appréciais après tout, ce n'était donc pas dérangeant d'être taquiné par elle mais lui... Je ne l'aimais pas, même en ne le connaissant pas.

- Alors, très cher élève , que penses tu de ton interlocuteur en ce moment même ?

Je croisais les bras sur mon torse, haussant un sourcil pour cette soudaine curiosité dont l'adulte faisait preuve. Il voulait vraiment le savoir ? J'étais quelqu'un de franc, bien trop franc et ainsi, je ne cachais pas plus longtemps ce que je pensais de lui.

- Un enfoiré qui pense tout savoir sans rien connaitre. Aimer l'infirmière ? Si je vais à l'infirmerie c'est simplement parce que je me bas souvent... Ou bien mes esprits sont un peu trop taquins et me blesse. Allait lui dire si vous voulez, je pense qu'elle s'en doute déjà et puis... Je ne l'aime pas vraiment.

C'est vrai ça, est-ce que je l'aimais vraiment ? Je n'avais encore jamais éprouvé ce sentiment et tout me semblais encore très confus. Je sentais le futur mal de crâne qui allait me tourmenter pendant longtemps à cause de cet abruti et je soupirais en jetant en arrière ma tête contre le bois de l'arbre, cognant ainsi mon crâne contre lui. Je n'avais pas eu mal, c'était même fait exprès car avec un peu de chance, ce coup empêcherait la migraine... Même si j'en doutais.

- Vous avez une belle gueule alors vous vous la ramenez beaucoup. Si vous n'êtes pas médecin dans l'infirmerie, vous êtes quoi au juste ?

On ne pouvait pas vraiment dire que j'étais poli et je regardais devant moi en inspirant profondément. Mes yeux se rivèrent vers le ciel duquel quelques petits flocons blanc tombés. Il faisait froid, je me sentais bien. Je ne ressentais pas cette fausse chaleur qui moqueuse, nous bercé d'illusion. Dans cette température, il n'y avait plus aucune douceur, juste de la douleur pour chacun de mes membres qui étaient gelés. Je tendis la main, attrapant le premier flocon qui tombé du ciel et que je pouvais prendre. J'entendais encore cette voix féminine me murmurer à l'oreille qu'attraper le premier flocon de neige réalisé un de nos vœux. Je n'y croyais pas et pourtant, j'avais saisi la perle blanche avec délicatesse entre mes doigts, comme si j'espérais que quelque chose se passe. Je voulais me souvenir de qui j'étais, voilà mon vœu... Ce fut pourtant le deuxième, à ma plus grande surprise. La première chose à laquelle je pensais fut que quelqu'un me montre que les gens de ce pensionnat n'était pas des monstres et que les malheurs de ma famille, n'était pas de ma faute. Je sentis les larmes monter, ne laissant pourtant rien paraitre, seul la brillance de mes yeux pouvait me trahir et je détournais rapidement la tête de la silhouette masculine, qu'il ne puisse voir la peine se peindre sur mon visage.

- Il commence à neiger, vous devriez rentrer si vous ne voulez pas faire un tour à l'infirmerie... À moins que vous n'ayez encore l'idée d'aller lui dire des conneries ?

Invité

- Un enfoiré qui pense tout savoir sans rien connaitre. Aimer l'infirmière ? Si je vais à l'infirmerie c'est simplement parce que je me bas souvent... Ou bien mes esprits sont un peu trop taquins et me blesse. Allait lui dire si vous voulez, je pense qu'elle s'en doute déjà et puis... Je ne l'aime pas vraiment.

Mon sourire s’agrandit alors, le sentiment de confusion étant encré dans son esprit, j'avais quartier libre dans celui ci. Le mélange de toutes ces réactions suite a cette seule phrase me permettait, juste en le détaillant du regard et en l’écoutant attentivement, d'accéder à la brèche de ça carapace.

- Vous avez une belle gueule alors vous vous la ramenez beaucoup. Si vous n'êtes pas médecin dans l'infirmerie, vous êtes quoi au juste ?

Voila la curiosité, malgré l'aspect défensif de cette phrase, je sentais que je l'intéressé un peu plus. Je levai alors une mains vers le ciel, le regardant un instant, avant de reposer mon regard sur Kiyo.

Je te remercie pour ton compliment et ne t''inquiète pas, je plaisanter au sujet de l’infirmière, quoi que tu puisse ressentir, cela ne me concerne en rien, alors apprends donc a ton rythme a mettre un nom sur ce sentiment, je ne te gênerais en rien... Et pour te répondre, je penses te laissé deviner ce que je suis,mais sache que ma profession dans ce pensionnat et la seul qui t'apportera les réponses dont tu as le plus besoin .

A cet instant, il y eu ce que j'aime appeler un voyage, il était partit, d'une simple réflexion en observant le ciel, il n'était plus la... Regardant le ciel a mon tour, j'eus l’impression, que j'avais compris ce jeune génie qui se tenait devant moi. Tous cela grâce à une vielle légende que Morishima senpai m'avait raconter. Je reposai donc mon regard vers lui, d'un tout autre sourire, des plus chaleureux.

- Il commence à neiger, vous devriez rentrer si vous ne voulez pas faire un tour à l'infirmerie... À moins que vous n'ayez encore l'idée d'aller lui dire des conneries ?

Je l'écoutai alors, ne prenant pas acte de ces dernières paroles en avançant d'un pas vers lui pour le fixai de mon regard rouge vif, symbole des Yuzuruh, détenteurs du savoir complet.

-... Jeune homme, tu crois donc en ces légendes qui t'accorde un vœux grâce a la folie de la chance. Non, plutôt, tu aimerais y croire, comme nous tous. Mais vois tu, malheureusement et tu le sais, la réalité est la et la chance à elle seule ne suffira pas à t'apporter ce que tu cherches. Des réponses, une main chaleureuse qui t'aide à t'éclairer dans ta quête de personnalité, voila tes envies derrière ta carapace de dur délinquant. Vois tu Kiyo, j'ai reçus cette aide a l'époque lorsque je n'était rien, et je ne peux t'avoir compris sans te dire ceci...

Alors, un flocon se déposa sur mon doigt, ne fondant pas alors que je ramener ma main devant moi, observant ce cadeau de la nature. Rapportant ensuite toute mon intention sur Kiyo.

Je te propose mon aide jeune homme, je peux t'apporter tes réponses, je serais ce flocon qui réalisera ton vœux, sauf qu'avec moi. Il faudra être celui que tu es derrière ta carapace de délinquant. Je ne te demande pas de briser cette facette de toi même aux yeux de tous, pas tout de suite. Mais j'attendrais de toi une confiance et une sincérité a toute épreuves en ma compagnie... Bien sur, tu as le temps d'y réfléchir avant de me retrouver pour me donner ta réponse, mais avant de partir, j'aimerais une tout autre réponse

Je m'éloigner alors de deux pas, pour pencher la tête sur la droite, ne perdant pas mon sourire, plus éclatant que d’habitude, pour finir par dire doucement tout en la remettant droite.

Alors, jeune élève, que penses tu de ton interlocuteur en ce moment même ?

Un homme un peu trop curieux

Lorsque nos regard se croisèrent, je frissonnais faiblement sans savoir s'il s'agissait du dégout ou de la crainte. Deux yeux d'un rouge vif possédant pourtant une lueur froide, des yeux d'un reptile. Ces animaux avait un don spécial, à chaque fois que je plongeais mes yeux dans ceux d'un serpent, je me sentais défaillir. Ils voyaient tout, savaient tout. Contemplant l'homme face à eux sans un bruit et avec toutefois un regard tel qu'on pouvait presque voir les pages du livre de notre vie défiler dans leurs yeux. Je n'aimais pas cet homme, insistant et persévérant pour se frayer un chemin dans la vie de son interlocuteur, une sale manie qui me repoussais plus que tout au monde.

-... Jeune homme, tu crois donc en ces légendes qui t'accorde un vœux grâce a la folie de la chance. Non, plutôt, tu aimerais y croire, comme nous tous. Mais vois tu, malheureusement et tu le sais, la réalité est la et la chance à elle seule ne suffira pas à t'apporter ce que tu cherches. Des réponses, une main chaleureuse qui t'aide à t'éclairer dans ta quête de personnalité, voila tes envies derrière ta carapace de dur délinquant. Vois tu Kiyo, j'ai reçus cette aide a l'époque lorsque je n'était rien, et je ne peux t'avoir compris sans te dire ceci...

Je fronçais les sourcils en me mordant la lèvre inférieur, je ne croyais pas à cette stupide histoire, bien sur que non ! Je n'étais pas stupide au point d'y croire. Je détournais la tête, je me voilais la face mais mon esprit tenter bien que mal de m'empêcher de le comprendre, craignant que je ne me fissure d'avantage.

- Je te propose mon aide jeune homme, je peux t'apporter tes réponses, je serais ce flocon qui réalisera ton vœux, sauf qu'avec moi. Il faudra être celui que tu es derrière ta carapace de délinquant. Je ne te demande pas de briser cette facette de toi même aux yeux de tous, pas tout de suite. Mais j'attendrais de toi une confiance et une sincérité a toute épreuves en ma compagnie... Bien sur, tu as le temps d'y réfléchir avant de me retrouver pour me donner ta réponse, mais avant de partir, j'aimerais une tout autre réponse

Je serrais les poings, les paupières closes et tremblant de colère, je bouillonnais et même le kitsune commença à reculer, signe de la crainte que je lui inspirais. Ce n'était pas vraiment moi qui lui faisais peur mais ce que je m'apprêtais à faire. Tout autour de moi, la température se fit plus basse, je sentais même mes pieds commencer à gelé et en baisant la tête, je pus apercevoir des cristaux de glace commencer à se former autour de mes chaussures. La panique, voilà ce que je ressentais. Je relevais brusquement la tête vers le psychologue, espérant qu'il ne remarquerait pas cette soudaine baisse de température que je tentais bien que mal de contrôler.

- Alors, jeune élève, que penses tu de ton interlocuteur en ce moment même ?

Je ne bougeais pas, je ne le pouvais pas. Mes pieds, coincé dans l'épaisse couche de glace, je sentais avec inquiétude l'eau gelé se propager sur ma jambe et je craignais pour ma sécurité. Malgré le froid, des goutes du sueurs glissèrent sur mon front et ma respiration était maintenant saccadé. J'entendis ma création poussait un faible rugissement en se recroquevillant sur lui même. Entre deux halètement, je fini par répondre à l'énergumène.

- Vous allez me poser cette question toutes les trente secondes ?! Laissez moi rire, je ne fais confiance à personne à part moi et il est hors de question que je me confis à un mec de votre genre !

Mes pensées.. Tout vint à se concentrer sur une idée fixe, une idée qui aurait pu m'apaiser et je fus plus que surpris en voyant que l'image qui me vins ne fut pas Célia mais Sali. Mon combat avec elle, ennemi mais qui avait pourtant réussi à me toucher grâce à sa beauté. Ce qui me sauva fut l'image de cette fille que je détesté car à ses cotés régné cette sublime femme que j'avais créé. Je m'excusais auprès de Mor Kaplan de lui avoir ôté la chance de revenir dans notre monde et chassa par la même occasion le kitsune qui disparu comme par enchantement. L'énergie que j'avais utilisé pour le renvoyer chez lui m'affaiblissais d'un coup sec et je tombais par terre en me rattrapant bien que mal à l'écorce de l'arbre à mes cotés. Le morceau d'écorce auquel j'étais accroché céda et je tombais la tête la première dans la poudreuse blanche en poussant un juron affolé. Pourtant je ne me relevais pas, trouvant ça plus reposant de rester à même le sol plutôt que de continuer ce combat de regard avec le psychologue du pensionnat. Je repris la parole à voix haute mais qui n'était pourtant nullement à l'intention de l'homme, c'était une phrase pour moi même.

- Je n'ai besoin que de moi même et de personne d'autre...

Lorsque qu'enfin je pris la peine de me relever, je restais accroupi, dos au tyran qui me persécuté par des mots blessants, refusant de lui faire face une nouvelle fois.

- Je n'ai pas besoin de vœu, je n'ai pas besoin non plus de votre aide. Ce que je pense de vous... C'est que vous êtes un mec bizarre et surtout blessant. N'essayez pas de vous incruster dans la vie des gens, un jour vous finirez par étouffer un de vos patient.

Je tournais la tête sur le coté, lui lançant un simple et rapide coup d'œil du coin des yeux.

- Je refuse d'autant plus de me confier à un mec que je ne connais pas, que je n'aime pas et avec qui je n'ai aucun lien. Vous n'êtes un adulte qui pense tout savoir, faîtes votre boulot mais pas avec moi. Votre hypocrisie de marche pas sur moi... Si vous faîtes ça pour le travail oubliez moi.

Invité

- Vous allez me poser cette question toutes les trente secondes ?! Laissez moi rire, je ne fais confiance à personne à part moi et il est hors de question que je me confis à un mec de votre genre !

Oh oh, quel sympathique instinct il me montrait, alors que je rester de marbre devant la scène, gardant un air empathique face à lui. Bien sur, il était évidant, que toute confiance en autrui avait disparue, il avait surement un passé des plus impitoyable, tout comme moi... A ce détail prés, que je lisais des remords dans sa colère. Ils avaient donc créer des liens, je ne pouvais pas me permettre de le laisser comme ça.

- Je n'ai besoin que de moi même et de personne d'autre...

Bien évidemment, il est connut que tout seul on est... Malheureux. Mais bon, je me gardai ce genre de remarque. A priori, il n’était plus avec moi, il était repartit pour un voyage depuis un moment.

- Je n'ai pas besoin de vœu, je n'ai pas besoin non plus de votre aide. Ce que je pense de vous... C'est que vous êtes un mec bizarre et surtout blessant. N'essayez pas de vous incruster dans la vie des gens, un jour vous finirez par étouffer un de vos patient.

Je ne pus retenir un fou rire, je plaça alors ma main droite devant ma bouche pour le stoppé vivement, alors que le froid ne me paraissait plus être présent, surement que mon esprit avait absorber toute ma propre présence a force de réfléchir... J'allais moi aussi être dans un sale état dans peu de temps.

- Je refuse d'autant plus de me confier à un mec que je ne connais pas, que je n'aime pas et avec qui je n'ai aucun lien. Vous n'êtes un adulte qui pense tout savoir, faîtes votre boulot mais pas avec moi. Votre hypocrisie de marche pas sur moi... Si vous faîtes ça pour le travail oubliez moi.

Il se fourvoyer complétement, je devais le ramener a la réalité. Il faisait un trop plein de fierté, pensant que le monde n'en voulait qu'a lui. Que j'étais, encore une énergumène qu'il devait effacer... Pour l'aider, j'allais être parfaitement sincère avec lui, faire tomber le masque que j'avais mit tant de temps a créer. En un bref instant, je perdis mon fin sourire en oubliant même de l'observer un court instant, semblant troubler par l'environnement, pour ensuite reprendre le contrôle en secouant la tête.

Bien sur, je comprends le fait que tu puisse ne pas m'aimer, mais le fait est que, tu te trompes à mon sujet. Tu dis ne faire confiance à personne d'autre que toi même, très bien, ne me fait pas confiance. Mais je sais qu'une partie de toi veut en savoir plus sur toute sortes de choses, comme toute personne capable de réver. Alors, pour pouvoir corriger ses bêtises que tu as supposés sur moi même, je te ferais confiance. Donc, si tu acceptes, je te propose d'éclairer ta lanterne à mon sujet, en répondant a tes questions en toute sincérité. En échange, rentrons au pensionnat et installons nous ou tu voudras. Tu es d'accord ?

Cela faisait bien trois ans que je n'avais pas mit de coté cette personnalité, même mon visage, qui d’habitude était affinées par les traits de ma réflexion intensive, c'était adoucis, laissant apparaitre une innocence et une pureté total dans mon regard, qui semblait résistante à toutes épreuves...

Un lion en cage

Le silence se mit à régner et on n'entendait plus un bruit, seul le souffle du vent mélodieux venait distraire nos oreilles. Je regardais dans le ciel, accroupi et ne prenant pas même la peine de me mettre à l'aise. Je fermais les yeux, reprenant peu à peu une respiration régulière et pensant à tout et à rien en même temps. Comment avais-je pu en arriver là, à discuter avec cet homme agressant qui pensait avoir le contrôle sur tout les pensionnaires ? Au final, je ne m'étais pas trompé un seul instant, une bande de monstre, voilà ce que nous étions. Pire encore, cet étranger avait une aura d'humain, une espèce de scientifique qui serait rentré dans un laboratoire pour étudier les différents spécimens... Je me raidis instinctivement, sentant chacun de mes cheveux sur la nuque se hérisser et écarquillant les yeux. Il était différent, le psychologue était une total opposé de ceux qui vivaient ici. Même Célia, au fond je savais parfaitement qu'elle était anormal mais lui... Il était effrayant, terrifiant et intriguant à la fois...

- Bien sur, je comprends le fait que tu puisse ne pas m'aimer, mais le fait est que, tu te trompes à mon sujet. Tu dis ne faire confiance à personne d'autre que toi même, très bien, ne me fait pas confiance. Mais je sais qu'une partie de toi veut en savoir plus sur toute sortes de choses, comme toute personne capable de réver. Alors, pour pouvoir corriger ses bêtises que tu as supposés sur moi même, je te ferais confiance. Donc, si tu acceptes, je te propose d'éclairer ta lanterne à mon sujet, en répondant a tes questions en toute sincérité. En échange, rentrons au pensionnat et installons nous ou tu voudras. Tu es d'accord ?

D'un bond, je me relevais pour faire face au psychologue, le fixant droit dans les yeux. J'étais déstabilisé, pourquoi avait-il abandonné son sourire machinal ? Un pantin qui prenait vie, ça n'avait aucun sens. Plus que tout encore, c'était ses paroles incompréhensible. Une créature qui tentait d'approcher maladroitement un fauve, j'étais tel un chien battu qui fuyait la main bienveillante d'un humain au bon cœur. Un animal torturé par une main humaine ne pourrait jamais refaire confiance à l'une d'entre elle, seul le temps pourrait l'apprivoiser. J'étais cet animal, blessé qui se rebeller devant chaque personne, refusant qu'on puisse l'approcher et lui venir en aide. Je tremblais, plus fort que précédemment et fini par détourner le regard du visage de Jintan, craignant de voir mon monde être anéanti par cette infâme personne. J'avais pourtant appris la leçon, je savais qu'il ne fallait pas que je laisse quelqu'un m'approcher alors pourquoi ? Faire confiance à quelqu'un était lui donner une emprise sur notre personne et prendre ainsi le risque d'une quelconque erreur. Je fis quelques pas en arrière, relevant timidement la tête vers la silhouette masculine, le regard hésitant, presque fuyant.

- Non... Je ne peux pas vous faire confiance. Je n'ai aucune envie de vous connaitre, si vous restez un inconnu, ça sera la meilleur chose pour moi.

J'étais torturé, tourmenté par la bonté du psychologue. Il n'était pourtant pas gentil, il jouait simplement un grand rôle, une pièce de théâtre montée en tout point. Son but était de s'infiltrer dans ma tête, pas de m'aider et une fois que je ne serais plus amusant, il me jetterais, me plongeant une fois encore dans un gouffre, un gouffre si profond que cette fois-ci je ne pourrais m'en extirper. Je serais alors obligé de taper du point contre le mur de pierre, suppliant qu'on vienne à mon aide et pourtant aucun son de traverserais mes lèvres. Si je tombais dans son piège, il en était fini de moi, jamais je ne pourrais m'échapper de ce que j'avais toujours fuis.

- Pourquoi faîtes-vous ça... Pourquoi avoir jeté votre dévolu sur moi ?

Depuis mon arrivé, j'avais regardé dehors en étant totalement ailleurs, l'esprit vaquant vers d'autre priorité extérieur. j'avais pensé au fric et à ces cons peuplant le pensionnat, maintenant c'était une toute autre menace qui s'offrait à moi...

Invité

- Non... Je ne peux pas vous faire confiance. Je n'ai aucune envie de vous connaitre, si vous restez un inconnu, ça sera la meilleur chose pour moi.

Je l'observais, sans sourire, l'aire vraiment intrigué, je ne me souvenais pas vraiment de quel genre de personne j'étais sans ma création. Je ressenti diverses douleurs physique, surement le contre coup de mon insuffisance vestimentaire. L'endroit lui me paraissait familier, sans que je me souvienne vraiment d’où j'étais. La seule chose qui était sur pour moi alors, était une idée fixe, encrée dans mon esprit comme une mélodie qu'on ne peut effacer.

"Aide ce jeune, il te ressemble."

"Le jeune homme, qui était-ce? L'aider? Mais pourquoi? Il ne voulait pas d'aide de toute manière, si il veut souffrir seul sans rien, c'est son problème"

- Pourquoi faîtes-vous ça... Pourquoi avoir jeté votre dévolu sur moi ?

Je reportai alors mon intention sur lui, penchant la tête sur la gauche. Il était l'un des rare humains que j'avais rencontrer sans mes idées fixes. Si il voulait se plonger dans mes yeux, il ne lierait rien, juste un vide total. Alors que je pris la parole, ma voix elle aussi s’était adouci, enlevant tout effort de ton et de retient, elle semblait fragile.

Bonjour jeune homme, tu dois avoir froid ici, tu risques d'avoir mal à cause du vent... Tu ferais mieux d'aller te réchauffer. Il faudra jute que tu m’amènes avec toi s'il te plait. Je n'ai aucune idée d’où je suis, et je risque de mourir dans e froid glacial, quand j'ai froid d’habitude, la voix m'apporte une couverture.

Un innocent sourire se dessina alors sur mon doux visage, la voix était la seule en qui j'avais confiance, qui se souciait de moi... Je me demandait bien si je la reverrait.

En fait, tu sais, il voulait juste t'aider hein. Tu es exactement comme lui, sauf que nos vie sont différentes. Le destin à voulut que tu ne l'aime pas, mais c'est vraiment pas voulut de sa part. Il n'a rien fait d'autre de t’observer et de te parler, tu lui as données toute les informations de toi même. Notre pouvoir est de tout savoir, tout comprendre, tout saisir. Pourtant il veut t'aider malgré ton manque de respect. C'est pas très sympathique de l'insulter, nous sommes aussi un humain fragile lui et moi, surement plus que quiconque...

Dans ces paroles, il n'y avait aucun travail de pensés, tout ce qui me venait sortait d'une pure sincérité. Je regardais les alentours, cherchant du regard un repère, mais rien, juste le jardin et le vent. Puis, je le regardai a nouveau.

J'ai faim, j'ai soif et j'ai froid, peux tu m'amenais quelque part ou ces soucis s'envoleront s'il te plait ? Moi tu ne me connais pas et ton esprit je m'en fiche, si tu préfère rester seul, ignorant et sans réel sens à ta vie, ça te regardes. Mais pour l'instant, allons manger s'il te plait.

Il reste toujours une part de bonté

- Bonjour jeune homme, tu dois avoir froid ici, tu risques d'avoir mal à cause du vent... Tu ferais mieux d'aller te réchauffer. Il faudra jute que tu m’amènes avec toi s'il te plait. Je n'ai aucune idée d’où je suis, et je risque de mourir dans e froid glacial, quand j'ai froid d’habitude, la voix m'apporte une couverture.

Je sursautais face au changement de voix de mon interlocuteur, le dévisageant avec incompréhension. Pire encore que tout, je me retins de justesse de lui jeter des insultes au visage pour oser se foutre de ma gueule. Faire comme s'il ne savait pas qui j'étais, vraiment c'était lamentable ! Je me renfrogné donc, vibrant de colère et me mordant si fort la lèvre inférieur qu'un gout métallique fini par couler le long de ma gorge. Je sentais ce liquide amer qu'on appeler "sang" glisser entre mes lèvres et mon calme ne tenait plus qu'à un fil. Une torture, voilà ce que le psychologue m'infligeais car sans s'en rendre compte, il provoqué chez moi mon pouvoir, prenant le risque que je déverse sur le monde une horde de bête sauvage prête à tout déchiqueté sur son passage -même moi- et je ne pouvais rien y faire. De la cruauté émanait de l'homme aux yeux rouge avait avait pourtant une voix si fragile qu'il ne semblait plus être le même.

- En fait, tu sais, il voulait juste t'aider hein. Tu es exactement comme lui, sauf que nos vie sont différentes. Le destin à voulut que tu ne l'aime pas, mais c'est vraiment pas voulut de sa part. Il n'a rien fait d'autre de t’observer et de te parler, tu lui as données toute les informations de toi même. Notre pouvoir est de tout savoir, tout comprendre, tout saisir. Pourtant il veut t'aider malgré ton manque de respect. C'est pas très sympathique de l'insulter, nous sommes aussi un humain fragile lui et moi, surement plus que quiconque...

J'enfonçais mes ongles dans la chair de ma paume, une vive douleur me transperça la main et seul mon regard devenait de plus en plus noir, la douleur, je l'avais mis de coté, oubliant les blessures que je me créé peu à peu, fixant simplement froidement la silhouette de mes yeux vert. Il n'avait qu'à mourir de froid, je n'en avais rien à faire. En plus d'être un enfoiré, il était aussi un psychologue raté doté d'une double personnalité ? C'était médiocre, le pensionnat ne devait certainement ne pas avoir de bon moyen pour engager un mec avec des troubles psychologique surtout quand qui plus est, cette même personne était schizophrène.

- J'ai faim, j'ai soif et j'ai froid, peux tu m'amenais quelque part ou ces soucis s'envoleront s'il te plait ? Moi tu ne me connais pas et ton esprit je m'en fiche, si tu préfère rester seul, ignorant et sans réel sens à ta vie, ça te regardes. Mais pour l'instant, allons manger s'il te plait.

Je relâchais la pression la pression que j'exerçais sur ma main, reprenant peu à peu un calme inquiétant. J'étais vide et lessivé de devoir m'énervai contre l'incapable en face de moi. Je n'avais aucune envie de l'aider, je n'avais aucune envie non plus de rentrer me mettre à l'abri, préférant de loin dépérir à petit feu dans le froid hivernal. Pourtant... Je ne pu le laisser seul ici, pas cet autre personne qui avait revêtit la carapace de mon ancien interlocuteur non, celui que je ne pouvais pas laisser mourir de froid était celui qui m'avais mis en rogne au départ. Pourquoi ? Parce que le nouvel arrivant avait dit la vérité, je ne le connaissais pas, je n'avais donc aucune raison de lui venir en aide, je me fichais de son sort comme de ma chemise sale. Mais Jintan, le premier Jintan lui, sans même le connaitre vraiment, il possédé une part qui m'intriguais, qui poussait ma curiosité à vif... Il n'avait pas répondu aux questions auxquels je me posais sur son sujet et soupirant faiblement, j'enlevais ma veste en cuir et la déposé sur les épaules de l'homme. Je pointais le doigt dans une direction avant de reprendre la parole.

- Si tu va par là-bas tu trouvera le pensionnat. Désolé mais moi je n'ai aucune envie de t'accompagner, tu va devoir te débrouiller tout seul avec ta fameuse "voix". Tu auras qu'à me rendre la veste la prochaine fois que tu me verra, ou que l'autre tache me croise.

Je m'éloignais vers le centre du jardin, les mains dans les poches. Mettre un jean troué pendant un temps aussi glacial, il n'y avait que les fous et lui suicidaires qui aurait fait une telle connerie. J'étais un peu des deux après tout, on pouvait donc facilement comprendre les idées totalement stupide qui me passait bien souvent par la tête. Je m'arrêtais, lançant un dernier regard au psychologue.

- Une dernière chose, dit à l'autre que s'il me cherche encore je l'éclate et je suis pas du genre à blaguer.
Je repris ma marche, levant la main en faisant quelques gestes futile pour saluer l'inconnu et m'éclipsais discrètement parmi les arbres. J'espérais que l'homme ne m'avais pas suivis et rassuré par la différence entre mes deux interlocuteurs, je me rendis vite compte que le nouveau ne semblait pas être du genre à s'inquiéter du sort des autres.

Invité

- Si tu va par là-bas tu trouvera le pensionnat. Désolé mais moi je n'ai aucune envie de t'accompagner, tu va devoir te débrouiller tout seul avec ta fameuse "voix". Tu auras qu'à me rendre la veste la prochaine fois que tu me verra, ou que l'autre tache me croise.

Je souris alors doucement, comme pour le remercier. J'enfilai alors la veste, pour m’assoir en tailleur alors sur place alors qu'il s'éloigner doucement. Maintenant qu'il m'avait aider, j'avais une raison d'utiliser mon esprit pour lui, et même si d'apparence je semblait futile, sans toute ces création personnel a porter sur les épaule, j'étais bien plus intelligent qu'avec ma création.

Merci, mais tu sais, je ne reverrais plus jamais la voix, depuis que j'ai eus le droit de sortir de ma cellule de travaux intellectuels, elle a disparue... Bonne route à toi.

Alors que je fermai les yeux, toutes mes pensées, mes souvenirs, mes idées se concentraient alors que j'étais comme du monde extérieure. J'avais eu en face de moi Kiyo Uruki. Un élève pas tout a fait commun, il s'est lui même créer, lui aussi, une personnalité. Sauf qu'elle n'est pas complète, elle n'est pas non plus en harmonie avec la personne qui est derrière cette armure. Je pensais qu'il devrait tenter de s’ouvrir a un domaine en particulier, quelque chose qui l'intéresse, mais de tout a fait paradoxale avec sa personnalité. La psychologie par exemple... Il pourrait ainsi comprendre les bien faits de faire ce qu'on aime sans avoir peur des apparences. Et de plus, la psychologie pourrait répondre à pas mal de ces questions personnelles... Alors que j'étais en plein dans cette réflexion, une légère aura m'entourait, enfin, ce n’était pas vraiment une aura, croyez le ou non, c'était des idées et des pensées. Il y en avait tellement dans mon esprits, que certaine s’échappaient pour flotter comme des notes de musique autour de moi... Car dans ma concentration, j'avais aussi reconstitué ma personnalité en arrière pensées, ré ouvrant donc les yeux pour sourire finement de mon regard habituel.

Tient tient, il est partit... Dommage, je l'aiderai la prochaine fois, il faut que je rentre maintenant. Je commence a avoir horriblement faim.

Alors que je me relevai, ce que je redoutais le plus se produit, une intense douleur musculaire frappa la totalité de mes muscles en même temps, il y avait des crampes et des gelures, mais le pire était du à cette malédiction, l'esprit indestructible pour le corps le plus fragile qui soit. Mes jambes fléchirent, alors que je retombais a genoux sur le sol, pour ensuite faire l'effort de me relevais doucement... Je commençais donc a marcher, le plus lentement possible mais l'aire de rien, me dirigeant vers l'entrée du pensionnat qui se trouvait au centre du jardin. Tout mon esprit était focaliser sur la rigueur de ne rien laissait paraitre, la moindre déconcentration me ferait tomber coup sur, mais il fallait avancer...

Il est fini ? ^^

Invité

[Je penses oui, la seconde rencontre quand tu voudras.]

[Ok ~ Merci pour ce rp ^^]

Invité

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