Une absence de plus

Je marchais tranquillement dans les couloirs du Pensionnat pendant les heures de cours,je repensais aux autres pensionnaires que j'avais rencontré.je me demandais ce que nous allions devenir avec nos pouvoirs.Pour trouver un travail,ce serais délicat,nos pouvoirs nous trahirons surement un jour.

Je m'assis à côté de l'entrée principale,je ne devrais peut-être pas penser à ça maintenant.Je regardais des élèves en retard passer en courant pour rejoindre leurs classes en évitant de se faire prendre par les surveillants,pourquoi être si pressé?C'est si horrible de manquer quelques minutes de cours?Je repartais dans mes pensées en regardant dans le vague,je savais qu'il y aurait plus d'un élève absent,surtout des élèves de la classes D,ils ont la réputation de faire ça assez souvent,ça dépend des cours.J'avais déjà repéré les surveillants,j'avais du temps devant moi avant de devoir changer d'endroit.Je pensais que l'intérieur du Pensionnat commencer à se détériorer mais il est très bien entretenu,à moins que ce ne soit encore un pouvoir,ça ne m'étonnerais même pas,j'ai rencontré tellement de pouvoir différent depuis que je suis ici.

Une femme que je n'avais jamais vu s'arrêta non loin de là.Physiquement elle n'avait rien à envier à personne.De beaux et long cheveux roux ondulés qui descendaient vers la moitié de son dos.Elle était plutôt grande au moins autant que moi,ces yeux bleus en amande m'avait surpris,je ne saurais dire pourquoi.Je m'en allais à sa rencontre,histoire de savoir qui elle était.

Bonjour,je ne vous ai jamais vu dans le pensionnat avant,vous êtes ici pour quoi?

Étrangement j'avais l'impression que la réponse allait m'étonner.Maintenant que je suis debout je me rend compte qu'elle est un peu plus grande que je pensais à la base.

Je regardai mes collègues s'activer, ils étaient prêts à chopper les élèves en retard. Je ne réagissait pas et les regardai faire tranquillement. Je soufflai

-Franchement c'est pas la mort s'ils arrivent en retard...

Ils ignorèrent ma remarque et dans un soupir à peine caché je m'extirpai du bureau en pleine effervescence. J'allais encore me faire taper sur les doigts mais que voulez vous, je n'étais pas du genre à me prendre la tête et je n'allais pas commencer maintenant et ce pour ramener des merdeux par la peau du cou en cours. J'observai lentement le hall avant de bailler. Une voix parvint à mes oreilles.

Bonjour,je ne vous ai jamais vu dans le pensionnat avant,vous êtes ici pour quoi?

Je me retournai surprise pour me retrouver nez à nez avec un jeune homme aussi grand que moi. Ah il ne m'avais jamais vu ? Un sourire s'étira sur mon visage, intéressant... "Voyons jusqu'où je peux l'emmener ainsi...". Je passai une main dans mes cheveux feignant la surprise et la timidité.

-oh ! Vous m'avez surprise ! Je m'appelle Morigane De Rivaldi. Ravie de faire votre connaissance euh... Quel est votre nom ?

Je le regardai les yeux pétillants... "Franchement... Il faut que je change de technique, elle commence à m'ennuyer celle-ci.... C'était un jeune homme plutôt agréable à regarder. Assez simple niveau vestimentaire mais suffisant. Un petit sécheur... Comme c'était amusant... Qu'allais-je lui faire croire ? Pourquoi pas lui dire que je voulais m'inscrire ici mais que je n'étais pas sure que cela soit une bonne idée. Le résultat pourrait être marrant... En espérant qu'il ne le prenne pas mal en apprenant ma vrai identité. Je me dandinai quelques secondes en souriant toujours de la même manière. Mon numéro était perfectionné jusqu'aux joues rouges, recopier une allumeuse et une fille très timide pour en faire un mixte était l'une des choses les plus facile que j'avais apprise à faire. Voyons voir si cela allait fonctionner.

-oh ! Vous m'avez surprise ! Je m'appelle Morigane De Rivaldi. Ravie de faire votre connaissance euh... Quel est votre nom ?

Elle avait l'air surprise,un peu timide d'après ce que je pouvais voir.Je me posais des questions du style. "Est-il possible d'être timide en étant fait comme elle est?"

Je m’appelle Livali Angelus,élève de classe C,enchanté de même.

Je gardais le sourire en l'observant,j'ai toujours eu du mal à juger de l'âge des femmes mais je dirais qu'elle est plus âgé que moi,pas de grand chose,un an ou deux.Pourquoi est-ce que j'avais la drôle d'impression qu'elle ne pensait pas comme elle agissait?Je devrais éviter de douter des personnes que je viens à peine de rencontrer.D'ailleurs elle n'avait toujours pas répondu à ma question.La façon dont elle se tenait me mettais un peu mal à l'aise,ça ne m'était jamais arrivé avant d'être gêné par une femme,surtout par cette aspect là.

Excusez moi d'insister mais,que faîtes-vous ici?

Sa posture me forçait à constamment regarder ailleurs,ce qui est légèrement dérangeant pour une conversation.En espérant que je m'y fasse vite,ça risque de devenir vite difficile de parler sérieusement si je ne peux pas me concentrer.J'avais même du mal à la regarder dans les yeux.Ce n'est pas que je tienne énormément à la première impression mais ça serait bête qu'elle pense qu'elle me dérange d'un quelconque façon...

Je m’appelle Livali Angelus,élève de classe C,enchanté de même.

Il ne semblait pas très à l'aise en ma présence, je me mis immédiatement à regretter. Je ne voulais pas le mettre mal à l'aise... Oui, un sentiment de remords m'envahit.

Excusez moi d'insister mais,que faîtes-vous ici?

J'eus un petit rire nerveux, qu'allais-je lui dire ? La vérité ou que j'étais une élève. J'eus un petit soupire avant d'hausser les épaules.

-Je suis... une autre surveillante de ce pensionnat... Je t'en prie ne soit pas mal à l'aise avec moi !

Je soupirai un peu mal à l'aise à mon tour, il fallait que je perde cette sale manie à vouloir toujours jouer avec les inconnus. Tout les hommes n'étaient pas forcément méchant. Je lui accordai un sourire conciliant.

Ne t'en fais pas, je ne vais pas t'envoyer en cours ou te filer une heure de colle.

Je jetai un coup d'oeil rapide au bureau pour être sure qu'aucun surveillant ne nous regarde. J'allais moi aussi me faire sermonner si j'étais prise à discuter avec un élève sencé être en cours. Je l'observai longuement, pourquoi était-il si mal à l'aise en ma présence ? Je n'avais pas l'habitude de cette réaction face à moi, c'était plutôt déstabilisant... Il était différent de tout les hommes que j'avais jusque là rencontré, était-il tous ainsi dans ce pensionnat ? J'en doutai... Peu importe les pouvoirs, la plupart des hommes me regardaient avec perversité et avidité... Chose fortement déplaisante. C'était surement la raison pour laquelle j'étais envahie par les remords d'avoir voulu jouer avec lui. Je croisai le regard méfiant d'un autre surveillant, j'attrapai vivement le poignet du garçon pour le tirer avec un air sévère loin du bureau. HHAHA trop facile, le surveillant semblait satisfait de ce qu'il voyait. Je m'arrêtai dans un recoin avant de me remettre à sourire.

-Excuse moi, mais nous étions repérés par un autre surveillant...

Ce comportement devait lui paraître étrange et inhabituel pour une surveillante. Mais bon j'avais l'habitude de praître étrange...

-Je suis... une autre surveillante de ce pensionnat... Je t'en prie ne soit pas mal à l'aise avec moi !

Une surveillante?Je vois,ça ne devais décidément pas être mon jour de chance,j'allais me prendre des heures de colles pour absence.À bien y repenser elle ne semblait pas avoir envie de m'envoyer en retenu, elle avait plutôt l'air gêné elle aussi.

Ne t'en fais pas, je ne vais pas t'envoyer en cours ou te filer une heure de colle.

On y venait,je ne pourrais pas dire que j'étais soulagé mais,je me sentais moi mal à l'aise qu'avant.J'étais perdue dans mes pensées,je ne savais pas quoi répondre,elle me prit le bras et m'écarta de la vue d'un autre surveillant avec un air différent,comme si elle venait juste de développer une soudaine conscience professionnel à mon intention.Je ne dis pas qu'elle n'en avait pas mais,elle avait presque l'air fâchée comme la plupart des surveillants qui attrape des absents dans les couloirs.

-Excuse moi, mais nous étions repérés par un autre surveillant...

C'est bien ce que je pensais,je vais vraiment finir par croire qu'elle ne pense plus comme avant.Avec tout ça je me demande pourquoi elle agissait comme ça quand je suis venue lui parler.

Ce n'est pas commun venant d'un surveillant de protéger un élève alors qu'il est absent,mais je ne vous juge pas vous faîtes ce que vous voulez.

J'étais dans un bien meilleur état qu'avant,comme si je parlais à quelqu'un de ma classe.Malgré ça,je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ce changement radical d'attitude...

Ce n'est pas commun venant d'un surveillant de protéger un élève alors qu'il est absent,mais je ne vous juge pas vous faîtes ce que vous voulez.

Je le regardai longuement en clignant des yeux avec stupeur avant de me rappeler qu'il ignorait qui j'étais. J'éclatai de rire en lui tapotant l'épaules, je trouvai cela vraiment amusant. Comme si j'allais le raccompagner en cours et le punir alors qu'il était une excellente raison pour moi m'éclipser et "sécher" également. Je me calmai lentement avant de lui tapoter à nouveau son épaule. Je lui adressai un grand sourire avant de passer une main dans mes cheveux pour les rabattre vers l'arrière. Je regardai de tout les côtés pour vérifier que nous étions bien seul, il semblait oui.

-Tu es vraiment mignon... Je suis Morigane, la surveillante qui sèche encore plus que les élèves de la classe D.

J'étais presque fière d'être pire que ces élèves turbulents et flemmards. C'était vraiment trop amusant enfaite. Je lui accordai un nouveau sourire, complice cette fois-ci, je le pris par le poignet avec plus de gentillesse.

-Bon, il nous faut trouver un endroit tranquille maintenant... Etre sans arrêt poursuivi par mes collègue est très ennuyeux.

Sans attendre une réponse de sa part je repris ma course avec rapidité l'entraina à ma suite. Il n'avait pas d'autre choix que de me suivre de toute manière, sinon c'était l'heure de colle et réexpédition en cours.

-Tu as une idée ?

Elle me tapota l'épaule en riant à gorge déployé,j'avais dis quelque chose de drôle?

-Tu es vraiment mignon... Je suis Morigane, la surveillante qui sèche encore plus que les élèves de la classe D.

Mignon?En tout cas le fait qu'elle ne soit pas sérieuse m'arrange,je n'aurais pas d'heure de colle inutile.Elle m'envoya un sourire avant de repartir en me prenant le poignet,sans cet empressement qu'elle avait avant pour échapper au regard des autres surveillants.

-Bon, il nous faut trouver un endroit tranquille maintenant... Etre sans arrêt poursuivi par mes collègue est très ennuyeux.

Oui il faudrait trouver un endroit tranquille,on va vite en avoir marre de courir.Mais où aller?Je me creusais la tête longuement sans trouver.De toute manière elle ne me laissa pas le temps de parler en repartant rapidement pour être sur qu'aucun surveillant ne nous remarque.

-T'as une idée ?

Je cherchais je cherchais mais je ne trouvais pas,jusqu'à ce que je pose mon regard sur la fenêtre menant à l'extérieur.Hum...Sortir du pensionnat serait la meilleur façon d'échapper au regard des surveillants mais serait-elle d'accord?

On devrait sortir du pensionnat pour aller...en ville par exemple.Au moins on sera sur de ne pas se faire voir par les surveillants.Après si tu as une autre idée vas-y.

J'observais un peu autour de nous au cas où un surveillant viendrait,mais le fait que je sois déjà avec elle devrait calmer leurs ardeurs,même si j'avais de plus en plus de mal à la considérer comme une surveillante vu sa façon de travailler.

On devrait sortir du pensionnat pour aller...en ville par exemple.Au moins on sera sur de ne pas se faire voir par les surveillants.Après si tu as une autre idée vas-y.

Il me suivait sans emmètre la moindre résistance, c'était une bonne chose. En ville ? Oui pourquoi pas... Il 'y aurait personne pour nous importuner. Mais pour commencer il fallait sortir du pensionnat sans se faire remarquer et il était évident qu'il fallait oublier la grande porte. Je passai mes doigts le long de son poignet pour les glisser entre les siens.

-Si on veut sortir il va falloir qu'on trouve une issue discrète.

Je me tournai pour lui accorder un clin d’œil avant de poursuivre mon chemin. Arrivant presque au bout du couloir je me stoppai en entendant un surveillant faisant sa ronde s'approcher. J'ouvrai la porte d'une salle de classe vide. Je le poussai à l'intérieur avant de le suivre aussi. Je refermai la porte rapidement avant de le plaquer contre le mur, ma main plaqué sur sa bouche. Je fermai les yeux pour me concentrer sur les bruits de pas. Ils étaient proches, je respirai lentement. La poignée tourna lentement et la porte s'entrouvrit, puis s'ouvrit en grand. Je me collai à lui et la porte s'arrêta à quelques millimètres de mes omoplates.

La porte se referma rapidement et la serrure cliqueta. Je me reculai lâchant un soupir de soulagement. Je retirai ma main de sa bouche.

-Et ben... c'était moins une...

Elle réfléchit un instant avant de passer ses doigts entre les miens,elle avait les mains douces comparé à moi qui, à force d'utiliser mon pouvoir, finit par avoir les mains plus résistantes,plus dures.Elle finit par prendre la parole.

-Si on veut sortir il va falloir qu'on trouve une issue discrète.

Elle me fit un clin,je lui renvoyait un sourire avant qu'elle ne continue son chemin.Elle s'arrêta brusquement,en me concentrant je pouvais entendre des bruits de pas qui venaient vers nous, elle ouvrit la porte de la classe près de nous en me poussant à l'intérieur.Elle me suivit et referma la porte dans la seconde qui suivait avant de me plaquer au mur une main sur ma bouche pour m'empêcher de faire du bruit.Elle ferma ses yeux,surement pour être plus concentrée, plus le temps passait plus les bruits de pas s'approchait.La porte commença à s'ouvrir faiblement, puis elle s'ouvrit rapidement.Elle se colla à moi ce qui eut le don de me faire écarquiller les yeux sans pouvoir dire un mot.La porte se referma, elle recula et soupira en m'enlevant sa main de sur ma bouche.

-Et ben... c'était moins une...

Je soupirais moi aussi après cet instant de stress et je m'assis contre le mur.Je me mis à réfléchir à la façon de sortir le plus discrètement possible.Je me mis à la regarder pendant une seconde mais je baissa ma tête immédiatement après avoir réalisé comment elle était habillée.Je me leva de peur de réitérer mon erreur,en espérant qu'elle ne l'ai pas remarquée.

Bon,par où sort-on?On ne peut définitivement pas sortir par la porte d'entrée,je sais que l'on peut sortir par la salle de sport vu le temps que j'y passe,mais il faudrait déjà l'atteindre.À moins que tu connaisse une sortie plus près d'ici?Contrairement à ce que tu pourrais penser je passe plus de temps sur le toit ou dans la salle de sport que dans les couloirs.

Je me rassis malgré tout pour attendre sa réponse,je fermais mes yeux pour me reposer un peu et j'ouvrais légèrement ma chemise à cause de la chaleur que ces murs avaient enfermé.

Il se laissa glisser contre le mur pendant que j'observai la pièce. Il leva les yeux vers moi avant de les rebaisser immédiatement. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres, amusée.

Bon,par où sort-on?On ne peut définitivement pas sortir par la porte d'entrée,je sais que l'on peut sortir par la salle de sport vu le temps que j'y passe,mais il faudrait déjà l'atteindre.À moins que tu connaisse une sortie plus près d'ici?Contrairement à ce que tu pourrais penser je passe plus de temps sur le toit ou dans la salle de sport que dans les couloirs.

Il avait maintenant fermé les yeux et entrouvrit sa chemise. Je m'accordai un petit regard... Pas mal du tout... Mais le plus important ! Son apparente gène face à moi... C'était vraiment mignon et amusant. Je me laissai tomber sur les genoux avant de poser ma main sur le mur près de son visage. Je m'approchai de lui en souriant.

-Pourquoi détourner le regard ainsi... ? N'aimes tu pas ce que tu vois ?

J'affichai un air malicieux et légèrement moqueur. Pourquoi se comporter ainsi avec moi ? C'était assez énervant de ne pas pouvoir approcher des élèves sans qu'ils se mettent à rougir ou à être gêné... Le manque d'expérience sans aucun doute. Je posai ma main disponible -la droite- sur sa joue en approchant mon visage un peu plus du sien. J'effleurai sa peau avec lenteur et délicatesse. Je voulais tout de même le voir rougir, c'était vraiment mignon sur lui.

-Est ce que je te gène Livali Angelus ? Ma présence t’incommode-t-elle ?

Mon visage n'était plus qu'à quelques centimètres du sien et je le fixai avec intensité sans défaillir.

Elle se mit à ma hauteur en posant ses genoux à terre.Elle posa sa main contre le mur à côté de ma tête et en s'approchant de moi elle afficha un sourire.

-Pourquoi détourner le regard ainsi... ? N'aimes tu pas ce que tu vois ?

J'avais l'impression qu'elle se moquait de moi, mais ce n'est rien de bien méchant, surtout pour ça.De toute manière ça n'à rien à voir avec le fait que j'apprécie ou pas.Je senti sa main droite passer légèrement sur mon visage, ses mains étaient douces comparées aux miennes, endurcies par l'entraînement physique, plus résistances pour ne pas se briser suite à l'usage de mon pouvoir.Je me sentais un peu rougir, moi rougir?Il m'arrivait d'être gêné mais de là à rougir...

-Est ce que je te gène Livali Angelus ? Ma présence t’incommode-t-elle ?

Elle rapprochait son visage très près du mien, peut-être trop pour moi, ce n'est pas que je n'aime pas que les gens se rapproche de moi, mais à ce point ça devient encore plus gênant.Je finis par lever ma tête pour la regarder dans les yeux,avec mon léger sourire que j'adore arborer en toutes situations.Je gardais mes yeux plongés dans les siens,ils étaient d'un bleu, légèrement clair je dirais, ça change des miens qui sont incroyablement foncés pour mes cheveux.Quand je regarde les gens dans les yeux aussi longtemps,j'ai l'impression que le temps ne défile plus aussi vite.Après ce long silence je finis par prendre la parole.

Je détourne le regard parce que, je ne voudrais pas que tu pense que je sois quelqu'un de ce style.Je respecte tout le monde donc je ne préfère pas faire penser le contraire.C'est sur que tu me gène un peu, je n'ai jamais vécu ce genre de chose avant, donc je ne sais pas comment réagir.Tu as même réussie à me faire rougir à cause de ça...

Je gardais mon sourire en quittant son regard,je me mis à observer cette salle de classe, j'étais surement déjà venu ici avant mais ça ne me parait tellement pas important que je ne m'en souviens plus.Je replaça ma tête devant elle et sans le vouloir je me vis plus près de son visage.Je restais figé sans rien dire, sans bouger.

Je détourne le regard parce que, je ne voudrais pas que tu pense que je sois quelqu'un de ce style.Je respecte tout le monde donc je ne préfère pas faire penser le contraire.C'est sur que tu me gène un peu, je n'ai jamais vécu ce genre de chose avant, donc je ne sais pas comment réagir.Tu as même réussie à me faire rougir à cause de ça...

Je le gênai vraiment... C'était vraiment trop mignon, il était vraiment mignon. Il ne semblait pas avoir beaucoup d'expérience avec les femmes pour réagir de cette manière... Je le regardai à nouveau longuement, son visage s'était rapprochai du mien... Je pouvais sentir son souffle frôler ma bouche. je plaçai alors ma bouche contre son oreille pour lui murmurer :

-Quelqu'un de ce style ? Qu'entends tu par là ? Tu ne sais pas réagir... ? Il n'est jamais trop tard pour apprendre...

Un immense sourire, s'approchant d'un rictus vicieux s'étendit sur mon visage. Je posai doucement mes doigts sur sa joue avant de plaquer mes lèvres contre les siennes avec délicatesse. Je fermai les yeux le temps du baiser. Je caressai sa bouche avec légèreté, comme la caresse du vent. J'allais m'arrêter là pour le moment, aussi je reculai mon visage au bout de quelques secondes pour le regarder avec ce même air sournois.

-Tu as des tas de réactions possible... C'est à toi de faire ton choix, mais n'oublie pas de le faire dans ton intérêt... Au bout du compte tu es seul alors autant être égoïste et ignorer la souffrance des autres... Car ils ne se gêneront pas pour te planter un coup dans le dos si l'occasion leur est donnée...

Je reculai mon visage d'une vingtaine de centimètre du sien pour le laisser reprendre ses esprits et lui laisser un espace d'air libre. Je le regardai avec un sourire devenue tendre et amical. Je réfléchissais à nouveau à la manière dont nous allions nous échapper... Sans nul doute par la fenêtre... De là nous serions dans les jardins du pensionnat, il fallait ensuite le traverser de manière discrète et la suite était plus facile. Sauter par dessus la grille et atteindre la ville tranquillement. Où irait-on après ? Hum, bonne question...

Après un silence pesant elle me chuchota à l'oreille, reprenant mes paroles.

-Quelqu'un de ce style ? Qu'entends tu par là ? Tu ne sais pas réagir... ? Il n'est jamais trop tard pour apprendre...

Je n'eut pas le temps de réfléchir à ma réponse, je senti ses doigts sur ma joue, puis ses lèvres sur les miennes.Ses lèvres sur les miennes...Elle m'embrassait en fermant ses yeux, je fis de même pendant ce court instant.Elle recula son visage avec cette air qu'elle avait depuis que l'on avait commencer à parler de ce sujet.

-Tu as des tas de réactions possible... C'est à toi de faire ton choix, mais n'oublie pas de le faire dans ton intérêt... Au bout du compte tu es seul alors autant être égoïste et ignorer la souffrance des autres... Car ils ne se gêneront pas pour te planter un coup dans le dos si l'occasion leur est donnée...

Faire les choix dans mon intérêt?Être égoïste et ignorer la souffrances des autres?Je ne permettrais jamais de faire une chose pareille., même si je dois souffrir à cause de ça.Je perdais mon sourire, il laissait place à un air sérieux, je ne me montrais que très rarement comme ça.Je préfère inspirer la confiance plutôt que la tristesse ou la peur.

Je ne peux pas faire ça,je ne peux pas ignorer la souffrance de ceux qui m'entourent.Je préfère prendre le risque de souffrir en découvrant qu'ils me mentaient plutôt que de les laisser dans leur tristesse.

Je regardais les fenêtres de la salle en même temps qu'elle, elle avait repris un visage amical, je remis mon sourire et je me mis à tranquillement marcher vers une fenêtre.Je regardais dehors pour constater que nous serons dans les jardins une fois sortie, dans mes souvenirs les surveillants vont très rarement dehors pour vérifier si des élèves décident de prendre l'air.Je me retourna pour lui parler.

Bon,les fenêtres, les jardins puis la ville n'est-ce pas?

Je ne peux pas faire ça,je ne peux pas ignorer la souffrance de ceux qui m'entourent.Je préfère prendre le risque de souffrir en découvrant qu'ils me mentaient plutôt que de les laisser dans leur tristesse.

Il était devenu sérieux tout à coup. Je le laissai dire. Il articula quelque chose comme "Les jardins... ville...". J'entendais mais je n'écoutai plus... Quel gamin stupide et prétentieux... Comment pouvait-il dire des choses pareilles ? Que savait-il de la vie et de la souffrance ? Des gens et du mensonge ? Mon regard s'était assombrit et je me levai lentement toujours silencieuse. JE serrai les poings en avançant vers lui. Il ne savait rien... Un entourage ? Non il n'y a jamais personne sur qui l'on peut compter mise à part soi-même... Mes jointures étaient blanchis par la pression de mes doigts et je l'attrapai par le col pour le plaquer contre le mur avec force, sans aucune délicatesse ou sensualité. Un rayon de soleil éclaira mes yeux embués de larmes.

-Quel genre d'idiot es tu ? Comment peux tu parler de ce dont tu ignores ? Tu ne sais rien ! Ton entourage ? Quel entourage ? Ne t'ai-je pas dit que tu es seul ? Que je suis seule ? ... N'as tu pas compris ?... Ou ne veux tu pas comprendre... ? On ne peut compter sur personne...

Je le lâchai avant de me mettre dos au mur, je glissai le long de celui-ci pour encercler mes jambes de mes bras, enfournant ma tête au milieu, mes cheveux formant une barrière entre mon visage et le reste du monde. Je pleurai... silencieusement... les larmes coulaient sur mes joues avec lenteur et irrégularité... Je déteste qu'on me tienne ce genre de discours... je hais ce qui les tiennes... non... j'ai pitié d'eux... ils n'ont qu'une vision utopique des choses... Comment pouvait-il ne pas réaliser....?

Elle fut prise d'une agressivité peu commune, serrant les poings en se rapprochant.Elle me colla au mur comme si elle voulait m'écraser contre lui.

-Quel genre d'idiot es tu ? Comment peux tu parler de ce dont tu ignores ? Tu ne sais rien ! Ton entourage ? Quel entourage ? Ne t'ai-je pas dit que tu es seul ? Que je suis seule ? ... N'as tu pas compris ?... Ou ne veux tu pas comprendre... ? On ne peut compter sur personne...

La lumière éclairait ses yeux, pleins de larmes...Par ses paroles et par son visage elle me rendait triste, que-ce qui l'avait amené à réfléchir comme elle le fait?Elle glissa le long du mur, sans bruit, les cheveux devant, serrant ses jambes contre elle pour cacher sa tête.Elle pleurait...j'avais du faire remonter de trop vieux souvenirs.Je m'assis à côté d'elle en soupirant longuement, je passa mes mains dans mes cheveux, du haut de la tête jusqu'au cou.Je laissais le silence s'installer un moment, mais il ne pouvait pas demeurer présent.

J'ai toujours été seul jusqu'ici, je ne sais pas encore si je peux faire confiance aux personnes que j'ai rencontré dans ce pensionnat.Ma force démesuré m'a apportée la solitude, ce n'est pas que je ne faisais confiance à personne mais j'étais entouré de personnes comme toi qui préféraient ne faire confiance à personne.Je suis resté seul si longtemps, depuis tout petit je suis seul.Mais j'essaye d'aider les autres à oublier leurs malheurs, ne serait-ce qu'un moment.Je ne demande rien, je veux juste que les gens qui m'entoure souffre moins.

Je m'allongeai au sol, les yeux fermés, respirant lentement.Je serrais et desserrais mon poing en le regardant, je me demandais si je pouvais réellement faire quelque chose pour les autres.Peut-être que les gens que je voudrais aider seront aussi désespérés qu'elle .Je devais trouver un moyen de lui faire oublier cet évènement, au moins une journée.

J'ai toujours été seul jusqu'ici, je ne sais pas encore si je peux faire confiance aux personnes que j'ai rencontré dans ce pensionnat.Ma force démesuré m'a apportée la solitude, ce n'est pas que je ne faisais confiance à personne mais j'étais entouré de personnes comme toi qui préféraient ne faire confiance à personne.Je suis resté seul si longtemps, depuis tout petit je suis seul.Mais j'essaye d'aider les autres à oublier leurs malheurs, ne serait-ce qu'un moment.Je ne demande rien, je veux juste que les gens qui m'entoure souffre moins.

Je sentais sa présence près de moi. Je tournai la tête pour le regarder, il était maintenant allongé sur le sol. Il avait connu la solitude et pourtant il continuait à ne pas vouloir blesser les autres... Je me redressai légèrement pour le regarder, il avait les yeux clos. Je posai mes doigts sur son front pour caresser sa peau pâle et douce. Il était sûrement ce que l'on appelle une bonne personne... JE soupirai avant de dire :

-Je ne pense pas être capable de penser ainsi... Ne pas penser à la souffrance des autres me permets de ne pas souffrir à mon tour... J'ai perdu trop de temps à vouloir être accepter... à vouloir attirer l'attention et à être digne de confiance... C'était une pure perte de temps... Alors la solitude est devenue ma seule compagne... assez ironique non ?

Mon regard était sombre et mon sourire sarcastique. Je n'aimai pas me souvenir de mon passé... D'aussi loin que je me souvienne, je n'avais jamais connu le sentiment appelé "bonheur"... Non ... Il semblait me fuir et se moquer de moi au loin en m'envoyant de pâle copie de lui pour me jeter dans les bras de la souffrance... Mon coeur se serra provoquant une douleur abominable. Je posai ma main sur ma poitrine. Je me calmai lentement et je le regardai à nouveau. Je lâchai un nouveau soupir en posant ma main sur mes yeux.

-Tu ne peux sûrement pas comprendre...

Je sentais ses doigts sur mon front, elle soupira avant de se prononcer.

-Je ne pense pas être capable de penser ainsi... Ne pas penser à la souffrance des autres me permets de ne pas souffrir à mon tour... J'ai perdu trop de temps à vouloir être accepter... à vouloir attirer l'attention et à être digne de confiance... C'était une pure perte de temps... Alors la solitude est devenue ma seule compagne... assez ironique non ?

Tout le monde ne peux pas être comme je le suis, pour certain ce n'est même pas une qualité mais un défaut handicapant.J'aime bien sa métaphore sur la solitude, c'est assez paradoxale mais c'est ce qui rend cette phrase intéressante. Malheureusement quand on se met à penser de cette manière, c'est qu'on ai assez mal, les pensées viennent et s'en vont comme le vent.Je devenais moi aussi triste, triste pour elle.Je la voyais une main sur la poitrine, elle semblait de plus en plus mal.Elle finit par soupirer, une main cachant ses yeux.

-Tu ne peux sûrement pas comprendre...

J'étais triste en la voyant comme elle était, à ce moment précis je me souvenu pourquoi je réprimais mes mauvais sentiments, je sentais mes muscles devenir plus fort, mes limites s'étaient brisées toutes seules.J'avais l'impression que mes bras allaient s'ouvrir de l'intérieur.J'avais appris que je devenais bien plus fort que si j'utilisais mon pouvoir.L'inconvénient c'est cette douleur qui rend fou, elle descendait dans tout les muscles de mon corps.J'essayais de contenir mes spasmes de douleurs.Le problème c'est que les seules manières de l'arrêté ne sont pas envisageable pour le moment, il fallait soit devenir inconscient soit frappé au maximum de ma force.J'essayais malgré tout de garder mon calme, j'essayais d'arrêter ce flux de sentiments qui m'envahissait.

Tu sais...je...je pense comprendre ce que tu ressens...

J'avais beaucoup de mal à m'exprimer et ça se ressentais dans mon débit de paroles.Je souffrais au delà du supportable,je sentais une larme couler le long de ma joue, je ne pouvais plus retenir mon pouvoir je devais faire quelque chose contre ça, mais quoi?Que faire contre ça, surtout à ce moment précis et à cette endroit précis...

Tu sais...je...je pense comprendre ce que tu ressens...

Je retirai ma main pour le regarder. Une larme coulait le long de sa joue, je le fixai quelques instants. Il ne semblait pas très en forme tout à coup, troublé, paniqué ? Était-ce de ma faute ? Je me mordis la lèvre, culpabilisant un peu. J'avais le sang chaud, je pouvais dire des choses ou faire ce que je ne devais pas faire. Je ne connaissais que peu de facette des relations sociales et je n'avais jamais vraiment eu à calmer quelqu'un autrement qu'avec mes poings... Je posai ma main sur sa joue avec hésitation, avant de le prendre dans mes bras. Je passai mes bras autour de son cou, l'étreignant contre moi, sans un mot. Je caressai ses cheveux avec douceur, le bordant presque, j'avais le feu aux joues. Je n'avais jamais fait cela de ma vie, la peur d'être ridicule me tordit le ventre, mais j'ignorai la sensation désagréable.

-Je... Je suis... Désolée... Je ne voulais pas... Te faire de la peine.

Ces mots avaient un goût acidulé dans ma bouche, comme s'il ne venait pas de moi et que je mentais. Pourtant je pensai réellement les mots que j'avais prononcé. Je me sentais tellement nulle parfois... Je restai silencieuse après cela, espérant que mes paroles et mes gestes l'aidaient à se sentir un peu mieux... Même si j'en doutai fortement... "Et merde... Je suis entrain de m’inquiéter pour quelqu'un que je viens de rencontrer... quelle connerie suis-je encore entrain de faire...? Ce ne te ressemble pas Morigane ! Réveille toi, il ne t'aurait peu être jamais témoigné cette attention...". Je fermai les yeux frustrés... C'est vrai qu'étais-je entrain de faire ?

Elle me prit dans ses bras, je sentis cette douceur si particulière...Malgré ma douleur je me mis à sourire, elle avait changée tout d'un coup.

-Je... Je suis... Désolée... Je ne voulais pas... Te faire de la peine.

La seule chose qui me peine en ce moment c'est d'avoir un pouvoir qui peux devenir incontrôlable si je ne fais pas attention à toutes mes discussions.Malgré sa gentillesse qu'elle venait de développer, mon corps ne voulait pas se calmer.Le silence s'installa pendant un très long moment, je voulais profiter au maximum de sa douceur qui calmait un peu mes muscles.Dommage, quand le processus est enclenché, il est impossible de l'arrêter, sinon je pense qu'elle l'aurait fait.Je préférais ne pas la toucher, de peur de lui briser quelque chose, à ce point là je pouvais détruire le sol en pensant ne faire que m'appuyer dessus.Ces pensées en tête je me levais très doucement.

La gentillesse te vas très bien tu sais.

Je riais très légèrement.Je posa ma main sur la vitre de la fenêtre qui se brisa instantanément, je n'étais même pas étonné, je connaissais ma force.En posant ma main, le bord s'arracha et tomba à terre.À partir de ce moment je devins complètement immobile, comment régler ça...Je me retourna vers elle en évitant le plus possible les faux mouvements.

Ne pense surtout pas que c'est ta faute, j'aurais du contrôler mes émotions, elles agissent trop sur mon pouvoir.

Je fermais les yeux pour réfléchir, peut-être que je devrais lui exposer le problème plus précisément, je doute qu'elle puisse m'aider mais ça ne coûte rien de tenter.

Mon pouvoir c'est la force surhumaine, quand j'ai un choc sentimental, les barrières que je me suis fixé se brise, mon pouvoir reste alors constamment actif au maximum de son efficacité, mais je reste humain, si mes muscles sont surexploités mon corps réagit... très mal.J'avais déjà le problème des surveillants maintenant il faut que je règle l'histoire de mon pouvoir.Il me faut déverser toutes cette force ou tomber dans les pommes...

Je m'asseyais très lentement pour éviter d'enfoncer mon bras dans le sol.Je ne pouvais plus me concentrer et je ne pouvais pas bouger sans risquer de détruire quelque chose.

La gentillesse te vas très bien tu sais.

Sa remarque me fit légèrement rougir et je préférai l'ignorer. Alors qu'il semblait amusé de ses la vitre vola en éclat, les morceaux de verres se répandant sur le sol, bientôt suivit par un morceau du rebords. Je le regardai sans rien dire. Il ne voulait pas que je pense que j'étais fautive de son état. JE suppose que ce n'était qu'en partie vrai... J'étais la cause de son trouble émotionnel... Je restai silencieuse pour le laisser finir.

Mon pouvoir c'est la force surhumaine, quand j'ai un choc sentimental, les barrières que je me suis fixé se brise, mon pouvoir reste alors constamment actif au maximum de son efficacité, mais je reste humain, si mes muscles sont surexploités mon corps réagit... très mal.J'avais déjà le problème des surveillants maintenant il faut que je règle l'histoire de mon pouvoir.Il me faut déverser toutes cette force ou tomber dans les pommes...

Je m'approchai de lui en posant ma main sur sa joue. Le pauvre... Ca ne devait pas être facile tout le jours. Je me crispai, il fallait que je me recule, je ne devais me rapprocher de lui ainsi. C'était dangereux pour moi... Et pour lui. Mais je restai là, immobile près de lui, ma main figée sur son visage.

-Ca ne doit pas être facile à vivre tout les jours... Je te plais un peu... Tu sais... Ton corps est humain alors je peux, peut être t'aider... Je veux dire, je sais faire énormément de chose. Je sais réguler l’énergie ou même la vider d'un corps... Je pourrait essayer si tu veux... On n'y perds rien je pense...

J'avais appris ce genre de médecine auprès d'un médecin traditionnel asiatique. Il m'avait apprit tellement de chose en si peu de temps... En perçant certains endroits de son corps, je pouvais vider temporairement son flux d’énergie. Ainsi drainé il serai proche de l'inconscience et son pouvoir se calmerai. J'attendais calmement sa réponse, peut être allait-il se méfier et refuser... Je ne savais mais j'allais bientôt le savoir.

Elle préférait ne pas continuer d'avance, elle avait raison, c'est dangereux pour elle de rester près de moi quand je suis dans cette état, je préfère qu'elle garde une distance de sécurité...

-Ca ne doit pas être facile à vivre tout les jours... Je te plais un peu... Tu sais... Ton corps est humain alors je peux, peut être t'aider... Je veux dire, je sais faire énormément de chose. Je sais réguler l’énergie ou même la vider d'un corps... Je pourrait essayer si tu veux... On n'y perds rien je pense...

Elle peut réguler l'énergie du corps?C'est une idée, elle va quand même devoir y aller très doucement, on sait jamais.Mais tout de même, elle peut aussi me vider de mon énergie...ça vaut le coup d'essayer sinon on vas rester ici trop longtemps...Je hochais la tête légèrement.

C'est une bonne idée je trouve, si tu peux le faire, fais le.Peu importe ce que tu me fais, je te fais confiance.Si tu dois me faire un peu mal pour le faire vas-y, je suis solide, essaye juste de ne pas croiser de nerf pour éviter une réaction.

J'attendais tranquillement qu'elle fasse ce qu'elle voulait faire, mais comment allait-elle s'y prendre.Comment peux-t-on vider quelqu'un de son énergie?Je suppose que ça a voir avec la détente mais à part ça je ne vois pas trop.Je me mis à serrer ma main gauche avec la droite, étrangement cela ne me faisait pas mal, mes os résistaient, protégés par mes muscles trop sollicités.J'essayais d'être calme et je m'allongeais en fermant les yeux.

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HRP : J'ai noté et j'ai changé ça x)

C'est une bonne idée je trouve, si tu peux le faire, fais le.Peu importe ce que tu me fais, je te fais confiance.Si tu dois me faire un peu mal pour le faire vas-y, je suis solide, essaye juste de ne pas croiser de nerf pour éviter une réaction.

Il était d'accords. Je lui accordais un nouveau sourire avant de me rendre compte que je n'avais pas mes aiguilles d'acupuncture... Je me frappai le front avant de soupirer.

-Attends moi ici, ne fais pas de bruit, je vais chercher mes aiguilles !

Je partais en courant, je parcourais les couloirs rapidement avant d'arriver à ma chambre. Je poussai la porte et m'introduisais en vitesse. Je pris les aiguilles et reprit le chemin inverse. Je retournai dans la salle de cours avant de m'installer près du jeune homme. Je déboutonnai sa chemise pour laisser sa peau libre. Je m'installai sur lui en prenant quelques aiguilles. Je posai mes doigts sur son torse pour suivre les flux d'énergies de son corps. J'appuyai sur un point précis avant de planter la fine tige métallique dans sa chair. Je continuai de tracer un chemin avec les aiguilles. Je murmurai

-Tu n'as pas trop mal j'espère...?

Je levai les yeux quelques secondes pour le regarder avant de reprendre ma tâche. Je commençai alors à retirer les premières aiguilles. Maintenant que la peau était perforée, plus rien ne retenait l'énergie dans son corps. Je suivais les principaux flux d’énergie en appuyant délicatement pour faire circuler l'énergie plus rapidement. Je continuai de retirer toutes les petites tiges avec précision et précaution. Normalement d'ici quelques minutes il commencerait à flirter avec l'inconscience. Peu importe son pouvoir, n'importe quel humain serait vidé rapidement.

Elle se frappa le front, elle devait avoir oublié un détail.

-Attends moi ici, ne fais pas de bruit, je vais chercher mes aiguilles !

En effet elle avait ses accessoires, alors ce sera de l'acupuncture. Il parait que c'est une bonne méthode, je n'avais jamais testé avant.Elle partit et revint extrêmement vite,son attirail d'aiguilles en main.Elle s'installa et enleva tout les boutons de ma chemises.Elle examina mon torse et appliqua une pression à un endroit précis avant d'y planter une aiguille.

-Tu n'as pas trop mal j'espère...?

Je m'empressais de répondre à ça question, je ne voulais pas qu'elle s'inquiète, surtout pendant une séance d'acupuncture.

Ne t'inquiète pas pour ça, la douleur que m'inflige mon pouvoir pour le moment est bien supérieur à celles des aiguilles...

Ne pas l'inquiéter?C'était magnifiquement raté, mais de toutes manières je lui faisait confiance.Elle reprit son ouvrage et le finit assez rapidement, elle pouvait faire bouger mon énergie dans mon corps.Après quelques temps je me sentais faiblir, comme si morphée m'étreignait.La douleur s'en allait en même temps que mon énergie, mon corps n'en avait plus asser pour que je puisse user de mon pouvoir.Je m'asseyais en respirant à grande bouffée d'air.J'étais incroyablement fatigué et je me leva avec difficulté.Je me tenais sur le bord de la fenêtre qui me rendit ma brutalement en me plantant un bout de bois dans la main.

On dirait que ça a fonctionné, mais je me sens tellement, tellement faible...Il me faudrait quelque chose à manger ou a boire.

Je décida de m'asseoir sur une chaise de peur de choir lamentablement sur le sol.

Ne t'inquiète pas pour ça, la douleur que m'inflige mon pouvoir pour le moment est bien supérieur à celles des aiguilles...

Je ne pus m'empêcher de sourire, quel garçon irait dire qu'une piqure d'aiguille lui faisait affreusement mal... Mise à part ceux qui veulent paraître mignon devant moi... Je me retenais de rire et je le regardai. Il avait réussi à se redresser mais il était complétement crevé, incapable de se mouvoir correctement. Il allait se sentir ainsi pendant un petit moment. Il s'appuyait néanmoins contre le rebords de la fenêtre.

On dirait que ça a fonctionné, mais je me sens tellement, tellement faible...Il me faudrait quelque chose à manger ou a boire.

Il s'assit sur une chaise lourdement, à bout de force. Je mis ma main devant ma bouche pour atténuer mon rire. Je me levai à mon tour pour m'assoir sur le bureau face à la chaise. Je pris son menton entre mes doigts en souriant sournoisement.

-Tu n'est pas entrain de faire un malaise mon chou, reste calme et ton énergie reviendra en quatrième vitesse. Alors reste tranquille, d'accords ?

Mon ton était moqueur et j'avais envie de rigoler. Ce n'était pas très gentil, le pauvre il ne m'avait rien fait, au contraire, il avait tout fait pour ne pas me blesser... Pauvre petit chou... Je me mis à lui caresser les cheveux distraitement, mes gestes étaient presque inconscients et involontaires. Sortant de mes pensées je réalisai ce que j'étais entrain de faire. Je me mit à rougir et à retirer ma main, tournant la tête brusquement pour ne pas qu'il le voit... Cette tentative était sûrement ratée... Je me mordais la lèvre affreusement gênée par cette situation. Ce que je pouvais être sotte et distraite des fois... Ce qui me faisait faire des bêtises... Je regardai ailleurs, partout mais surtout pas en sa direction. Je ne suis pas gentille et je ne suis pas attentionnée... Je suis une femme sans cœur ni valeur. Je ne voulais pas m'encombrer de sentiment inutile et la plupart du temps douloureux. Je continuai à me torturer la lèvre en continuant de réfléchir, repartant dans mes pensées.

Elle souriait en me regardant, elle souriait...Je ne comprenais pas vraiment pourquoi, peut-être qu'elle savait quelque chose que je ne savais pas? Comme l'issu de cette séance d'acupuncture

-Tu n'est pas entrain de faire un malaise mon chou, reste calme et ton énergie reviendra en quatrième vitesse. Alors reste tranquille, d'accords ?

Après cette phrase j'étais plus calme, je me sentais un peu plus détendu.Je fermais les yeux pour sentir mon énergie revenir peu à peu.Je sentis sa main sur ma tête, caressant mes cheveux.Je n'eu que peu de temps pour l'observer faire puisqu'elle enleva rapidement sa main se tournant de l'autre côté en rougissant.Pendant un court instant je ne fis rien, manquant d'énergie.Après ce moment de faiblesse passé je me releva pour poser une main sur son épaule.

Je te remercie pour ce que tu as fais, c'est pas pour paraître pressé mais on devrait sortir d'ici maintenant.

J'observais l'extérieur attentivement, je vérifiais si il n'y avais aucun surveillant, il ne semblait pas.J'ouvrais une fenêtre pour passer ma tête histoire de prendre un bol d'air frais.Je repassais ma tête à l'intérieur de la salle, je me mis à la fixer, je la voyais se mordre les lèvres.À quoi pensait-elle?Elle semblait être un peu perturbée...Je ne voulais pas m'immiscer dans sa vie mais je voulais savoir ce qui se passait.

Il y a un problème?Quelque chose ne va pas?

Je m'assis une nouvelle fois sur une chaise en attendant sa réponse, je regardais un peu partout dans la classe même si j'avais déjà tout vu, je ne savais juste pas ou poser mon regard...