La mort n'est pas toujours notre fin... [EN COURS]

Richter : Et bien... Disons que je suis quelqu'un de basique, de taille moyenne, ni trop grand ni trop petit... Enfin pas si petite... 1m 72 est totalement suffisant de mon point de vu ! La question n'est par ailleurs pas de savoir si je suis trop petit ou non mais plutôt est-ce que mes hôtes sont des géants ?! Je suis naturellement très pâle de peau, certainement à cause du fait que mon passe temps est depuis toujours les laboratoires et non pas les champs de combat comme certains... Je ne me suis jamais non plus vraiment exhiber à la vue du monde, restant toujours discret sans abuser sur les piercings. Je n'ai par ailleurs que quelques boucle d'oreilles et piercing sur le cartilage mais me poser un accessoire sur le visage surement pas ! Vous l'aurez donc comprit, je suis quelqu'un de soft et d'un peu passe partout si ce n'est mes cheveux blond presque platine et mes yeux bleu parfaitement caricatural de Ken dans barbie. Non je ne suis pas comme notre chère ami dragueur de pouffiasse, au contraire, sans cesse les sourcils froncé, Venom me répété sans cesse lorsqu'il était encore de ce monde qu'en vieillissant je finirais par avoir des rides au niveau du front sur le visage... Je me dis tout compte fais qu'il n'avait peut-être pas tort car je suis naturellement avec les sourcils froncé, même lorsque je m'amuse. M'amuser n'est plus vraiment dans mon vocabulaire mais passons, je ne suis pas là pour vous détailler ma façon de penser. Toujours bien entretenu et soigné, quelqu'un qui déteste avoir de faux pli sur ses vestes et qui passe son temps en costard cravate, ouais... Je vois ce que vous pensez vous savez, je suis le genre type coincé sévère et bien je dirais plus que je suis réglo ! Toujours une clope au bec, j'ai cette mauvaise habitude à cause du grand débile au cheveux brun presque roux... Bien que je me demande souvent s'il n'est pas un peu efféminé car au soleil, ils ont tendance à prendre une couleur rose...

Venom : Ne raconte pas n'importe quoi sur moi veux-tu !
Richter : Qui t'as permis de rentrer dans mon rêve toi ?! Je te signale que je suis occupé qui plus est donc maintenant dég... Hé !
Logan : Vous en faite du bruit les gens...
Venom : Pousse toi Richter et laisse moi parler un peu ! Logan, tu t'occupe de sainte nitouche ?
Logan : Héhé... Pas de soucis !
Richter : Eh mais où tu crois m'emmener ?! repose moi à terre sale délinquant !

Venom : Bien reprenons maintenant sur moi voulez-vous, pendant que Logan s'occupe de notre petit Richter, parce que c'est le cas de le dire, nous allons pouvoir nous concentrer ! Je suis beau, fort, puissant, majestueux ! Ouais je sais je me prend pas pour de la merde mais enfaite... Je blaguais ! Contrairement à l'autre blanc bec, je ne suis pas une fine poupée de porcelaine. Si lui possède quelques muscles pour se défendre, disons que moi j'ai le corps d'un athlète, ni trop, ni pas assez, des tablettes de chocolat ! À coté de Richter, je suis la bête. Adieu la belle peau blanche et dîtes bonjour au bronzage ! Adieu les beaux cheveux lisse et blond couleur blé, les yeux bleu azur, chez moi, tout est marron teinté légèrement vers les rosé. Étrange couleur n'est-ce pas ? Eh bien c'est ça de faire trop de connerie avec ses cheveux à la fin, ils deviennent vraiment étrange ! Je ne suis pas non plus une demoiselle de bonne famille comme lui à prendre soin de son corps avec des manucures et autre connerie de ce genre, les bains c'est tout les jours certes mais se raser... Bof trop long ! Je suis donc souvent avec un début de barbe, celui qui pique quoi mais après tout, je trouve ça classe avec mes cheveux ondulé. Lorsqu'on y pense... Nous avons tous des boucles d'oreille et piercing bien que Logan en est plus que nous. Tout comme Richter, mes oreilles sont tout aussi décorée que les siennes, chose que je trouve vraiment magnifique. Les habits ne me prennent pas longtemps la tête, me voir en costume est assez rare en fin de compte, je suis plus du genre à porter du cuir accompagné de grosse chaussure de militaire plutôt qu'être élégant. Quand j'en ai envie, il m'arrive même parfois de ne pas mettre de haut, me revêtissent alors simplement d'une veste avec de la fausse fourrure au niveau de la capuche. Il faut bien avouer que je loin d'être du genre frileux donc bon. Loin d'être sans gêne, je préfère laissez Logan parler de lui. Tient, le voilà justement qui revient de son petit combat contre notre lion préféré.

Logan : J'ai rien à leurs dire moi.
Venom : Allez soit sympa quoi, viens dire comme tu es !
Logan : Ah parce qu'en plus ils sont cons ? j'suis devan eux, ils ont qu'à ouvrir les yeux, bande d'abrutis ! En plus j'suis pas sympa alors je le ferais pas !
Venom : Pitié... Fais le pour moi....
Logan : ... Ok c'est bon ! Mais après tu me lache et tu me demande plus rien ok ?!
Venom : Oui ! Merci mon Loganounet !! Je te laisse, je vais distraire le fauve qu'il s'ennuie pas trop longtemps sans moi.

Logan : Rahh ! M'appelle pas comme ça ! Bon je vais être clair et net : c'est parce que Venom me l'a demandé que je le fais sinon vous pourriez vous mettre les doigts là où je pense ! C'est simple, je bronze facilement mais je suis pas halé au naturel. Venom fait 1m93, c'est vrai que c'est grand mais du haut de mes 1m 86 j'ai rien à lui envier, au moins je suis un géant comme lui. Ouais ok, j'ai plein de piercing partout et qu'est-ce que ça peut vous foutre d'abord ?! Je m'habille en flashy, je met même parfois des bonnets zarbe juste parce que je trouve ça trop classe. Blond, cheveux court pas besoin de me coiffer, ça c'est fait, c'est rapide et clair. Pas besoin d'un long dialogue comme celui des deux autres. J'ai plein de bracelet et bijoux, j'ai même un piercing sur la langue et personne me feras m'habiller mieux c'est clair ? Fin de l'histoire j'ai d'autre à vous dire.

Richter : Ok, ok, ok.... Je n'aime pas spécialement parler de moi mais je suis obligé je présume ? Bien alors commençons sans perdre de temps. Loin d'être le type sympathique avec lequel on parle sans arrêt, je suis plutôt antipathique. Qu'est-ce que ça veut dire antipathique ? Ce mot signifie tout bonnement que quelqu'un est froid et désagréable, c'est un mot très fort qui pourrait presque vouloir dire que la personne hait le monde à part soit même, et encore. Plutôt quelqu'un de discret, distant et froid, je suis effectivement comme ça, à fuir la foule comme la peste. Je pense avoir quelques trouble psychologique avec la foule. Inintéressant, les gens sont tels que je ne vois pas l'intérêt de leurs parler et bien souvent, j'ignore tout simplement mon interlocuteur en le laissant m'insulter. Je ne parle que très peu et il arrive fréquemment que j'emploie des mots qui blesse. Enfaite, lorsque quelqu'un est en pleine réflexion, je m dissipe discrètement, lorsque quelqu'un cherche quelque chose et qu'il se trouve que je connais sa position exact... Eh bien, je ne lui dis pas tout simplement parce qu'il ne me l'a pas demandé. Franc et direct, mais seulement lorsqu'on me le demande, je ne vais pas à tout bout de champ vous insulter comme un malotrus cependant, si vous me demandez comment je vous vois là... Il ne faudra pas se plaindre. Connaissez-vous Goloum ? Et bien pour les gens je suis un peu comme tel, un pur psychopathe schizophrène, chose totalement fausse bien sur ! Les raisons qui les poussent à penser ainsi et tout bonnement à cause des deux idiots qui me suivent partout, s'installent partout et qui raconte des bêtises à tout bout de champ. Agacé, je réplique alors à toute vitesse pour les faire taire et évidemment, personne ne les voient... Je suis vraiment le plus malchanceux.

Venom : Pauvre bichette, les gens vont vraiment finir par te plaindre chéri.
Richter : La ferme ! Comment tu pourrais savoir ce que je ressens ?! Abruti !
Venom : Ben... Depuis le temps qu'on vit ensemble, j'ai fini par te connaitre.
Logan : On dirait un vieux couple ringard.
Richter : La ferme toi aussi ! j'aurais jamais du vous sauver !
Venom : Pourquoi ? Moi je trouve ça amusant. Et puis... C'est tellement romantique de ce dire que nous vivons dans le même corps, que tu m'a sauvé des griffes de la mort. C'est vraiment hyper chou de se dire que nous ne faisons qu'un !
Logan :... C'est surtout hyper pervers, ça peut créer des confusions le fait que vous avez "Uni vos corps" l'un à l'autre.
Venom : Et si tu connaissais toute l'histoire tu trouverais ça encore plus chaud lapin !
Richter : Mais bordel vous allez vous taire oui ?! Répondez à leurs questions au lieu de débiter des conneries ! Logan, va s'y !

Logan : J'ai rien à leurs dire moi. Ça m'amuse pas spécialement de faire ma biographie ! En plus je suis pas sur un site de rencontre à que je sache alors lâchez moi à la fin ! J'ai un caractère de cochon ok ? je suis franc, malpoli et j'aime pas m'occuper des autres. Je kiff tout ce qui est bijoux et tout ce qui est vestimentaire mais sinon j'en ai rien à faire du reste. Je me bas sans cesse et malgré le fait que je sois sans pouvoir, je ne vois pas pourquoi je devrais faire attention aux autres. Ils ont un avantage et alors ? Au moins si je les bas, j'aurais bien plus de mérite ! j'ai jamais eu d'ami, enfin, pas depuis ma mort. Depuis que je suis mort, j'ai totalement changé, la vie est devenue amer pour moi. j'enrage de voir tout ces élèves vivants qui se plaignent de leurs vies... Moi je n'ai pas même de vie ! Je n'ai plus de famille, je n'ai plus rien ! Il n'y a que Venom qui est pour moi un véritable ami. C'est pour ça que je suis maladroit avec mes sentiments, il est un peu comme mon maître quoi. Je ne ris jamais ou bien c'est pour me moquer, j'ai un esprit rebelle et je vais toujours contredire tout le monde. Peureux ? Laissez moi rire, je ne fuis jamais, après tout, je suis déjà mort alors qu'est-ce que je risque ? Tant que Richter vit, je ne risque rien car même si je viens à être blessé, je guéris plus vite que n'importe qui et même si mon bras était arraché, il se reformerait petit à petit. Bien sur... Après j'aurais des difficultés mais osef de ça !

Venom : Eh bien mon petit Logan, tu n'es pas vraiment poli, comment va-tu pouvoir te faire des amis ?!
Logan : Mais on s'en fou de ça, ça sert à rien les amis !
Venom : Mais... Je ne veux pas que mon petit bébé soit rejeté !
Richter : Il faudrait déjà qu'il s'habille mieux pour être fréquentable tu sais.
Logan : La ferme Richter ! T'as rien à me dire, espèce d'assassin !
Richter : Ça ne me dérange pas de tuer des erreurs de la nature alors désolé gamin mais je ne m'en veux absolument pas sur le fait que je suis celui qui t'ai ôté la vie.
Logan : Un jour je trouverais le moyen de te buter !
Venom : Je pense que je vais aller me présenter avant que tout ça ne dégénère... Logan s'il te plais, fais des efforts pour avoir au moins un ami ok ?
Richter : Qui voudrait de ce sale morveux pour ami ?
Logan : Ta gueule le vieux ! Venom... Je te promet rien... Mais je veux bien faire un petit effort pour toi.

Venom : Mon petit Logan, si j'étais encore vivant je t'embrasserais immédiatement ! Quant à toi Richter... Continue comme ça et je te préviens que tu va le regretter. Veuillez m'excuser mais je ne pourrais être long car voyez-vous, je m'occupe de deux calamités qui veulent s'entretuer à chaque fois que j'ai le dos tourné ! Je suis assez spécial psychologiquement, non pas comme mon collègue disait plutôt, on ne me confond pas avec goloum car contrairement à lui, je sais être discret. Et pourtant, lorsqu'on me connait on aurait du mal à penser que je sais être calme. Pile électrique, véritable fouine qui fouille partout en quête d'un nouveau jeu distrayant. J'aime rire et m'amuser oui, mais je ne pense pas qu'on puisse m'en vouloir pas vrai ? Je ne suis pas vraiment doué niveau matière scolaire c'est pourquoi lorsque j'ai vu le métier qu'avait choisit Richter, je ressemblais plus à un morceau de moisissure qu'à un humain ! Je suis fort en sport mais dans le reste... Nada ! On va dire qu'en tant qu'ancien militaire ça peut se comprendre, on ne m'a pas engagé pour faire des multiplications mais pour combattre. J'ai toujours eu ce caractère opposé au bon petit soldat, pas le style de mec à rester bien droit dans les lignes. Je pensais plus à m'éclater et pourtant, j'étais le meilleur de ma section ! La raison ? Parce qu'au contraire des autres, moi je n'ai pas peur de la mort, je ne la crains pas mais pire encore, je n'ai pas peur de la retirer à quelqu'un non plus. j'ai toujours apprit à tuer, c'est donc tout à fait normal pour moi non ? Obéir bien sagement n'a jamais été mon point fort, je suis plus rebelle qu'autre chose enfaite. D'ailleurs, l'unique raison pour laquelle on me garder dans l'armé c'est parce que j'étais un élément majeur dans l'équipe, qui ne reculait jamais et qui possédait un véritable sens d'équipe ! À coté de ça, j'allais toujours draguer tout ce qui bougeait alors évidemment, je me faisais sans cesse punir. Faire des pompes sans arrêt ça rend balaise vous savez ! Voilà, toujours l'esprit ailleurs, préférant m'amuser que travailler, véritable flemmard sauf en sport et volage. Je ne suis peut-être pas le meilleur type au monde mais au moins je ne suis pas un menteur et je ne trahis jamais mes amis. je ne trahis par ailleurs pas la confiance des gens, même de ma compagne car si je sors avec une femme, je la préviens dès le départ que je ne compte pas lui rester fidèle. Logan est comme un petit frère pour moi, le frangin que j'ai toujours rêvé d'avoir mais qui malheureusement, ne vint jamais au monde. Bon, je vous laisse avant que mes deux amours ne se poignardent mutuellement ou pire, que Richter rejette l'âme de Logan !

Richter : Je ne vois pas pourquoi comme précédemment, nous couperions notre histoire en plusieurs parties. Notre histoire est en commun après tout.
Logan : Ouais, si on oublie le fait qu'avant notre rencontre, nous avions tous une vie !
Venom : Logan a raison, ça n'a pas de sens, ça serait bizarre si nous regroupions nos histoires ainsi.
Logan : Puis moi j'ai pas envie de raconter ma vie !
Venom : A vrai dire, moi non plus...
Richter : Vous croyez sérieusement que moi j'en ai envie ?! Très bien, dans ce cas chacun de nous commencera son histoire jusqu'à un moment précis, après que les événements les plus important de notre vie soit passée ! Ensuite nous regrouperons ce qui c'est passé. Venom, commence !

Venom : Ok... Je vois que j'ai pas le choix. Très bien ! Oubliez donc vos mouchoirs car votre pitié moi, je vous la met dans le cul ! Je suis né dans une famille assez modeste, tous étaient riches mais mes parents étaient les seul à n'avoir qu'un salaire convenable. Au fond, je m'en fichais pas mal de ça. Vous savez, un enfant ne demande que l'amour de ses parents, des jouets et autre bidule ne l'intéresse pas si on ne lui donne pas d'affection.Je n'avais ni frère, ni sœur, fils unique avec deux parents sans cesse absents. Nous étions la risée chez nous car traité de "pauvre", mes cousins et autres membres de la famille lointaine me nargué avec de beaux jouets. Comme un môme triste de voir qu'il n'avait rien, j'allais me cacher dans les bras de ma mère qui me repoussais à chaque fois de plus bel. Ils étaient sans cesse au travail, trop occupés pour venir me chercher. Vous connaissez ces gamins qu'on voit, partir seul de la maternel pour rentrer chez eux ? J'en faisais parti. Le soir lorsque je rentrais, pas un seul regard ne se posé sur moi, j'étais un déchet dans une famille de déchet. J'ai donc pensé que si je faisais de bonne action, si j'aidais et que j'étais intelligent, on me féliciterais. Plus le temps passa, plus je pris l'habitude de tout faire mais mes efforts ne furent jamais récompensés. La rue me semblait plus amicale que ma propre demeure. Les gens qui défilaient sur les trottoirs et même les voitures qui longeaient les murs posait un instant leurs regards sur moi. À la maison, il n'y en avait pas un. J'appris à lire, tout seul et avant n'importe quel autre enfant mais au sein des miens, ce n'était pas suffisant je pense. J'ai commencé à me passionner pour les contes de ces familles pauvres qui à la fin, devenaient heureux, je me suis passionné de toutes les histoires que je pouvais trouver. Si nous avions été dans un compte, une gentille dame m'aurait récompensé, une fois que je l'aurais aidé, en me donnant de l'argent que j'aurais ramené à mes parents et qui, fou de joie, m'aurait prit pour la première fois dans leurs bras. La vie en fut autrement.

J'ai grandis, les années ont passées, lorsque j'étais gentil, personne ne me remarquait alors j'ai eu la brillante idée de devenir un cancre. Quelqu'un qui ferait rire les autres avec des bêtises et qui se ferait sans cesse punir. Je crois que le plus douloureux dans cette histoire, c'est d'avoir vu mes parents se disputer entre eux sur mon éducation, mais qu'aucun d'eux ne m'a jeté le moindre regard. Vous vous en doutez bien, j'ai fini par péter un câble, passant du camarade amusant et imprudent à l'enfant tyran. Je me battais, fuyais la réalité et commencé à m'enfermer dans une bulle. Cette famille que je haïssais au plus profond de moi, j'ai commencé à l'ignorer. Durant une réunion de famille, j'ai crisé et insulté ces gens pourri par le fric. J'ai obtenu pour la première fois ce que j'avais toujours désiré à l'époque : l'attention de mes parents. Dans une colère noir, ma mère me mis une gifle, me sonnant, un coup si fort que je tombais à la renverse, me cognant la tête contre le coin d'une table et cassant diverse vases de valeurs qui plantèrent leurs morceaux aiguisé dans ma chaire. Je poussais un hurlement de douleur mais personne ne vint m'aider. Les murmures se propageaient parmi la foule et les regards outrés se posaient tous sur moi et mes géniteurs. Ils ont fini par bouger, et tous me regardait avant de m'emmener à l'hôpital. L'indignation que j'aperçus dans leurs yeux m'achevais et je me laissais sombrer dans la douleur. Mon histoire n'est pas passionnante, c'est juste celle d'un gamin qui n'a pas eu de chance. J'ai fini par avoir ce qu'on pourrait appeler un happy end ou du moins, c'est ce que j'avais cru mais laissez moi finir là où nous en étions.

Lorsque je fus guéris, mes grands parents exigèrent de voir mes parents, et moi avec. Jamais je ne les vis autant crier sur leurs enfants et je voyais clairement briller dans les yeux de mes parents la colère mélangée à la honte. Nous fûmes chassés de la villa, ne possédant plus le droit de passage sauf si je n'étais pas présent. Dès mon retour dans ma chambre, je pleurais, pleurais comme encore je ne l'avais jamais fait jusqu'à ne plus rien voir. Mes yeux étaient si gonflés qu'ils leurs fallu plusieurs jours pour reprendre leurs tailles normal. C'est à ce moment là que je devins vraiment un voyou qui se foutait de tout. je cherchais les flics en riant, me plongé dans la drogue, la clope et l'alcool. J'ai vraiment mal tourné à cette époque. J'ai fini par craquer, abandonnant tout ce dans quoi je vivais, j'ai fais mes valises et je me suis engagé dans l'armée. Les longues heures de travail que j'avais passé lorsque j'étais môme, tout ça c'était fini, à présent je ne travaillais plus, seulement ma forme physique. J'ai facilement frôlé les sommets et malgré mon indiscipline, je savais que le général lui au moins, gardait une once de fierté dans le regard lorsqu'il me voyait. Je me suis senti enfin chez moi, ici, on me donnait de l'affection, je n'étais plus l'enfant rejeté comme avant, j'étais heureux. Seulement voilà, mon apprentissage fut de plus en plus dur et les gens voyaient en moi une élite, quelqu'un qui serait capable d'abattre un ennemi sans le moindre remord. Je n'étais qu'un ados et pourtant, alors que je n'étais encore qu'un gamin, j'avais déjà les mains tachées de sang et le pire dans cette histoire, c'est que je me fichais bien de la vie que je venais de voler à quelqu'un, la seule chose que je voyais : c'était la fierté de mes tuteurs. Puis...

Logan : La ferme ! Tu en as assez dit maintenant, je ne veux pas en entendre plus ! Je connais déjà toute cette histoire et je ne veux pas te voir t'effondrer encore une fois. Si tu voyais ton visage, tu verrais que tu es au bord du gouffre alors arrête. Et toi Richter sérieusement, tu aurais pu l'arrêter !
Richter : Je n'ai pas à lui dire quand il doit s'arrêter.
Logan : Sale enfoiré ! Tu me dégoute, t'es une véritable ordure tu le sais ça ?!
Richter : Je n'ai pas de reproche à avoir de la part d'un sale petit merdeux.
Venom : Ça suffit vous deux ! On va reprendre notre calme et finir cette histoire, on ne vas certainement pas s'arrêter maintenant...
Logan : Bien sur que non ! Si tu as raconté ta vie, je ferais pareil, je ne compte pas te laisser souffrir tout seul, pas comme l'autre.
Richter : S'il voulait que je l'arrête il n'avait qu'à le demander.

Logan : Pff... T'es vraiment dégueulasse, même moi j'ai plus de cœur. Je sais pas si c'est le fait d'avoir tué des gens dans ta vie qui te met dans cet état mais c'est lamentable ! Na, moi non plus mon histoire n'est pas bien heureuse. Je suis né dans une famille qui au contraire de Venom, n'était pas riche, nous étions même dans le seuil de pauvreté. Mes parents lointains ? Je n'en ai jamais eu, bien sur, comme tout le monde j'avais des grands parents, ils avaient crevés de la maladie soit dit en passant. J'avais une tante et un oncle, ma tante fut assassinée et mon oncle c'est suicidé, autant dire que c'était pas la grande joie. Au fond je m'en foutais, je ne les avais jamais connu alors bien que je ressentais un vide, je ne savais pas vraiment ce que j'aurais du ressentir si je m'étais attaché à eux. L'attitude de mon oncle fut tout bonnement ridicule, se suicider pour une femme, jamais je n'aurais fais une connerie pareil. Enfin bref passons et revenons en au début. J'avais une petite sœur ainsi qu'un grand frère et nous nous adorions, même plus, on étaient inséparable. Lorsque nos parents nous cherchaient, nous étions tout les trois cachés en train de rigoler. Le soir, on s'endormaient ensemble, en se tenant la main et bien souvent, notre mère à nos cotés en train de nous raconter une histoire amusante. Nous étions pauvre certes, mais nous n'avions besoin de rien pour vivre, le simple fait d'être réuni nous suffisait. J'étais un enfant ordinaire dans une famille ordinaire. Le temps passa et les temps devinrent plus dur mais qu'importe ! Plus les épreuves étaient douloureuse, plus nos liens se renforçaient entre eux.

Je connais les moqueries, tout comme Venom "Regardez, c'est un pauvre ! Il a tellement peu d'argent qu'il doit porter les anciens vêtements de son grand frère et ne presque pas manger !" c'était vrai. Nous nous serrions la ceinture et la maigreur de mon corps pouvait faire pâlir n'importe quel enseignant et pourtant, lorsqu'ils nous demandés si nous étions heureux, nous répondions en cœur qu'on ne pouvait être plus comblé. À cette époque, je souriais et malgré les méchancetés, je ne portais pas de haine dans mon cœur. Les regards curieux des adultes sur les trois enfants, nous nous en moquions. Moi aussi je rentrais seul chez moi pendant mon enfance, enfin, avec mon frère et ma sœur. Mais lorsque nous étions de retour, notre mère ouvrait grand les bras pour nous serrer dans ses bras lorsqu'elle était présente. Femme de ménage, elle ne gagnait pas bien sa vie, notre père lui était caissier et presque sous-payer, seulement il ne pouvait pas se plaindre car c'était le seul métier qu'il pouvait trouver. Le soir, à chaque fois que nous finissions notre assiette, nous avions encore faim et malgré les gargouillements de nos estomacs, nous faisions mine que nous étions repu. Ma mère pleurait alors en nous prenant dans ses bras et en murmurant à notre oreille "vous êtes des gentils enfants, vous êtes mes trésors...". On s'entre aider, c'était une véritable famille. Mais voilà, vous connaissez les profs, à s'inquiéter pour un rien. Ça nous a détruit. Des gens que je ne connaissais pas un jour sont venu nous chercher et nous regardions troublés notre mère hurlait qu'elle ne voulait pas qu'on nous sépare d'elle. Lorsqu'enfin nous avons commencé à comprendre, il était trop tard, malgré nos pleur et nos cris, ils nous ont prit de force, arraché à nos parents. Ils se sont mit à travailler plus encore, espérant pouvoir nous ravoir en gagnant plus.

Par chance, mon frère, ma sœur et moi n'avons pas été séparé et nous passions de famille d'accueil en famille d'accueil à la recherche d'un foyer stable. Mon sourire à commencer à s'éteindre peu à peu. ce qui l'a effacé complétement ? Ma rencontre avec Richter sans doute. Un jour, notre mère est venu nous chercher et fou de joie, nous somme restés dans ses bras pendant des heures. Nous pouvions rentrer à la maison, enfin ! Notre père quant à lui était absent et lorsque nous avons demandé où il était, notre mère a explosée en sanglot. J'ai appris qu'il était mort à force de travailler et ce n'est que bien des années plus tard que j'appris la véritable raison : il a fait passer sa mort pour un accident mais c'était en vérité un suicide. Il voulait qu'ainsi, notre famille gagne l'argent qu'on nous devait avec sa mort, pour que nous puissions être réunis. Malgré tout les chagrins, ma vie auraient pu être mieux, bien mieux. Seulement, j'ai rencontré Richter et il m'a tout prit. J'ai pu voir le visage de mon frère et ma sœur lorsqu'ils m'ont retrouvé mort, le corps inerte. j'ai vu leurs visages se décomposer et la haine apparaitre dans leurs yeux. Ma vie fut détruite ce jour-là. Je le hais, parce qu'il nous a tout dérobé finalement !

Richter : Nous parlerons de notre rencontre après alors la ferme gamin.
Logan : Je sais que tu es pire que la pierre mais tu pourrais au moins t'en vouloir pour avoir détruit ma vie !
Richter :Pff, laisse moi rire ! C'est moi qui vit un enfer en étant obligé de te supporter !
Venom : Richter, la ferme ! Même moi qui t'aime comme personne au monde ne pourrait t'aimer, je ne peux supporter ce que tu dis. Notre relation est plus forte que le mariage et je sais parfaitement que tu n'es pas comme ça, arrête de te cacher.
Richter : Tu ne connais rien de moi, lâche moi.
Logan : Je vais te tuer enfoiré !
Venom : Logan, calme toi. Viens avec moi, nous allons laisser monsieur raconter son histoire tranquillement. Nous en avons suffisamment entendu aujourd'hui... Tu n'aura qu'à leurs raconter la suite à notre place.

Richter : Ouais c'est ça, cassez vous. Maintenant que nous somme seul, je vais pouvoir vous conter mon histoire. Pour dire vrai, aucun de nous ne possédons une histoire dans laquelle figure un "happy end", pas même moi. Je me classe dans la catégorie des monstres, car bien que mon histoire soit bien plus cliché que celle de mes camarades, elle en reste pour le moins triste. L'histoire classique, une famille heureuse qui lorsqu'ils se rendent compte que leur fils est anormal, tout se détruit. La colère se transforme en coup sur l'enfant qui n'a rien demandé et par la suite, tout vire au cauchemar à cause de son pouvoir. Je suis moi même né dans une famille modeste dans laquelle je n'avais qu'une grande sœur et bien que nous possédions une relation tout à fait normal entre frère et sœur, nous étions très proche l'un de l'autre. J'avais des amis, une vie tout ce qu'il y a de plus normal. J'étais déjà assez froid et distant à l'époque mais il faut croire que là où je vivais, les gens s'en fichaient. En effet, dans mon village, nous étions tous un peu froid, car la plupart des adultes marmonner, rependez des rumeurs fausse que nous enfants, comprenions pourtant déjà malgré notre bas âge. Ainsi, les enfants qui auraient du être joyeux se méfiait de tout, même de la plus petite des brindilles. Nous vivions pourtant bien et il en fut toujours ainsi. Mon pouvoir ne se déclencha que longtemps après, vers mes 17 ans pour être plus exact mais avant cela... Il c'est passé autre chose. Plus je grandissais, plus je me retrouvais seul et j'ai fini par comprendre rapidement que j'étais la cause de ma solitude. Si les autres commençaient à me fuir c'était à cause de mon mauvais caractère qui débuta lorsque mes parents commencèrent à se quereller. Je l'ai rencontré ce jour-là. Il s'appelait Marc et il était bien différent des autres. Sous les rayons de lune, je pouvais presque voir à travers lui et malgré le fait que je faisais face à un esprit, je n'avais pas peur.

Il est venu un soir, nous ne nous connaissions pas et pourtant, il m'avait cherché depuis des années, un réceptacle, quelqu'un qui pourrait l'accepter dans son corps. Je n'ai pas hésité une seconde, j'ai accepté cet être mystérieux. Je ne me sentais plus vide, même si les autres me fuyaient d'autant plus, j'avais un ami, un compagnon sur lequel je pourrais toujours compter. J'ai passé beaucoup de temps avec lui, pendant très longtemps même. Lorsque mes parents apprirent par je ne sais quel moyen qu'un fantôme me hanter, ils ont fait venir un exorciste mais il ne pouvait rien faire. Personne ne pouvait chasser cet esprit de mon corps, j'étais le seul à pouvoir lui rendre sa liberté sans que je ne le sache. Une famille trop croyante, comment battre le mal ? En détruisant son hôte. Mon adolescence ce fit dans la souffrance et avec diverses coups, peu de gens le savent mais je possède une cicatrice dans le dos dû à une brulure que mon père m'infligea en espérant que le mauvais esprit quitterait mon corps. Je ne voulais pas qu'il parte et il ne le voulait pas non plus. J'ai donc grandit recroquevillais sur moi même, craignant l'humanité et le mal qu'on pouvait me faire, seul Marc était le peu de douceur qui me restait. Pourtant aujourd'hui il n'est plus. Ce fut au lycée que j'ai rencontrais Logan, j'ai tout de suite été frappé par l'homme à l'apparence mystérieuse. Il était solitaire et abandonné de tous comme moi, je voulais me rapprocher de lui, devenir son ami. Jamais je n'aurais cru que notre relation évoluerait de la sorte. Plus je m'approchais de lui, plus il fuyait et j'entendais mon unique ami me murmurer de persévérer. Dit moi Marc, même si tu n'es plus là, tu le savais mon pouvoir pas vrai ? Tu t'en est toujours douté, c'est pour ça que tu m'a dit de continuer à m'accrocher ? Je suis venu en aide à Logan lors d'une bagarre entre voyou et nous avons pu nous rapprocher. On raconte que lorsque notre pouvoir se déclenche, on ne peut plus l'arrêter. Le monstre endormi c'est éveillé et sans comprendre pourquoi et comment, Logan est tombé, raide mort devant moi. Alors que je tenais encore sa main, je n'ai pas tout de suite réalisé et j'ai appelé à l'aide, j'ai cru mourir en voyant la seul personne à laquelle je tenais derrière devant moi. ce fut lorsque j'aperçus son âme à mes cotés que je compris que tout était de ma faute et derrière nous, Marc souriait sans que je ne comprenne pourquoi.

Logan m'a alors détesté et je me suis renfrogné, ne renvoyant de moi qu'une image d'insensible. Je m'en suis voulu, j'ai pensé un grand nombre de fois à mettre fin à mes jours, pleurant à chaque fois que l'esprit partait en ballade. Si vous saviez à quel point j'ai souffert même maintenant, connaissez-vous cette sensation de dégout lorsque vous voyez votre reflet dans un miroir ? Moi oui. Lorsque je vois mon visage, le visage de celui qui a détruit la vie d'un adolescent qui à la base avait déjà une vie compliquée. Je l'aimais, enfin, je l'appréciais. Je n'avais rêvé que d'eux chose, devenir son ami et pourtant... Je l'avais tué. Je détestais mes mains, refusant que quiconque me les touchent, craignant que le pouvoir recommence à tuer. Après avoir arraché à quelqu'un sa vie, je me suis plongé dans les études, devenant scientifique et coupant tout les ponts avec ma famille. Sur un coup de tête, je suis rentré dans l'armée en tant que chercheur pour des armes de guerre, c'est là que j'ai rencontré Venom. Il était éblouissant et le voir me rendait jaloux au plus haut point. Il semblait heureux, riant toujours et malgré les corvées, il recommençait. Venom fut le seul qui eu la chance -ou le malheur- de me voir pleurer excepté mes parents, il fut cependant le seul à me prendre dans ses bras pour sécher les larmes. Le soldat devint mon protecteur et notre lien évolua très rapidement, plus encore que Marc, je ne pouvais vivre sans lui. Logan quant à lui, partait bien souvent et ne revenait que tard. Au fond, ce n'est pas plus mal. Je ne veux pas qu'il sache la douleur que m'a infligé sa mort, je ne veux pas qu'il voit des pleur qui lui sont destinés après tout, je suis l'unique fautif de son départ. Ce serait déplacé de ma part, c'est pourquoi je ne peux témoigner de l'affection pour mes hôtes. Même pour Venom, je n'ai plus le droit d'être gentil avec lui. L'homme est mort en me protégeant, par inadvertance, j'avais appris qu'il était en grand danger et je n'ai pas pu le laisser périr seul. j'ai donc couru aussi vite que je le pouvais, comme si ma vie en dépendait, j'ai couru sans regarder où j'allais en suppliant les Dieux de me laisser arriver à temps. Effectivement, j'ai pu le sauver en abattant un ennemi derrière lui mais à quoi pensais-je ? Un scientifique sur le champ de bataille... Il c'est sacrifié et a reçu une balle à ma place. Pourtant, il souriait. Oh oui, si vous l'aviez vu ! Un magnifique sourire était peint sur ses lèvres, la souffrance le tordait de douleur et pourtant, il me regardait avec des yeux si doux que je n'ai pas réfléchi. J'ai posé ma main sur son visage et activé mon pouvoir pour lui épargner cette mort, Marc qui pensait que je rejetterais Logan fut celui que j'abandonnais. Sur son visage, la colère régnait en maître et lorsqu'il me demanda pourquoi, je lui répondis.

- Jamais... Jamais je ne pourrais achever Logan, je suis celui qui lui a tout prit, je n'ai pas le droit de le tuer. Et je ne laisserais jamais Venom mourir non plus.

Je ne me souviens pas de ce qui se passa par la suite mais à mon réveil, j'étais devenu différent. J'ai intégré le pensionnat tout en sachant pertinemment que si une place existé pour moi, elle serait ici et nul par ailleurs... Au milieu des monstres.