Kerry Manill Arrive ! (finis !)

La demoiselle n’est pas petite, elle mesure environ 1m72, elle est d’un poids léger, mais cela ne vous sera pas donné. Très athlétique et souple, la demoiselle est une personne à la peau couleur pèche ! Une peau à la douceur étrangement attirante. Ne possédant pas la moindre cicatrice et encore moins le moindre tatouage ou piercing, elle préfère rester simple.

Pour ce qui est de ses cheveux, ils sont long et noir charbon, doux et délicat, ils flottent au vent. Souvent attaché par la demoiselle bien entendu, pour ne pas être gênée quand elle fait certaines choses, comme cuisiner par exemple. Ou encore se battre ! La demoiselle est du genre à prendre soin de sa chevelure. Ainsi que d’elle-même. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle mettra du maquillage.

Ses yeux rêveurs sont de couleurs chocolat noir. Les regarder vous plonge dans un océan fort et doux, mais surtout si vous restez plongé dedans vous pourrez percevoir une parcelle de tristesse. Une part qu’elle dissimule et qui cherche souvent à se cacher. Effectivement, elle ne regardera pas droit dans les yeux trop longtemps, son regard lui est précieux car il est très révélateur !

un cœur assez distant, la demoiselle ne s’attache pas aux gens en un claquement de doigts, bien au contraire il lui faudra un certain temps d’adaptation. Elle préfère d’abord connaître avant de s’attacher. Ce qui pour la plus part du temps semble lui faire défaut. Elle n’ira pas faire ami ami avec le premier inconnu ! Bien que son envie de garder ses distances dissimule en fait le fait qu’elle veut fuir se monde, la demoiselle comme vous l’aurez deviné ne fera pas le premier pas ! Bien entendu c’est là que l’on voit qu’elle manque de confiance en elle quand il s’agit de parler aux gens et de faire ami ami, par moment elle bloque, et pas qu’un peu ! C’est pour elle difficile de faire connaissance avec quelqu’un sans se sentir mal à l’aise.

Enfermée dans son monde, vous l’aurez compris, la demoiselle s’enferme dans un monde remplit de son que l’on nomme : « Musique » Pour elle la musique est un moyen de se sentir libre, d’être ailleurs que sur terre ! C’est un élément essentiel à ses yeux de pouvoir être libre, ressentir la sensation de pouvoir voler ! Quand elle est comme ça il est facile de la surprendre, mais c’est surtout à vos risques et périls de venir la déranger dans ses moments de rêves, pourquoi ? Car elle déteste être dérangée quand elle est dans son monde. C’est vraiment dangereux de venir la déranger brusquement, mais si vous venez vers elle calmement en montrant votre présence, cela afin de ne pas la surprendre, bah, tant mieux vous ne risquerez pas de vous prendre des coups.

Violente ? Cela dépends des moments, de comment l’on s’y prend avec elle, mais surtout… Ne pas parler de sa famille, la demoiselle n’aime pas en parler, oui Kerry est issue d’une famille assez violente, de ce fait elle n’aime pas en parler, et a développer comme un instinct de survie ! C’est pour cela qu’il faut réellement faire attention à comment s’y prendre avec elle, si il faut par moment c’est l’assommer ou la rendre inconsciente car elle peut devenir dangereuse. Que se soit pour les autres ou elle-même. Elle n’aime pas être violente, mais quand elle le devient elle oublie un peu où elle est et fait des dégâts ! En fait c’est là que l’on peut voir que dans le fond elle est apeurée par ce qui l’entoure, que ce soit les personnes ou certains lieux. Oui elle a peur des gens dans le fond, c’est pour cela qu’elle est méfiante et manque de confiance en elle. De surplus elle a peur du noir. Cela paraît stupide mais c’est comme ça, il lui faut toujours un minimum de lumière, sinon elle pète un câble et dévaste tout sur son chemin.

Une nuit de printemps, elle naquit. 28 mars plus exactement. L’enfant était en bonne santé, sa mère aussi. Première enfant de la famille, elle fut prénommée Kerry. Né en Espagne dans une voiture sur une autoroute. Oui car ce jour là il y avait eut un grave accident et les parents n’eurent pas le temps d’aller jusqu’à la maternité. La naissance de Kerry était un peu un miracle en fait. Un miracle qui réjouissait la famille.

Le temps passe et l’enfant grandit, de là à ses treize ans il ne c’était rien passé, mis à part que la demoiselle avait appris à jouer du piano et a mixer aussi. Attirée par la musique, elle rejoignit un groupe de son quartier, ses parents n’étaient pas vraiment pour, ils voulaient privilégier ses études. Bien que la demoiselle fût douée en musique, son niveau scolaire n’était pas terrible, en fait elle négligea sa scolarité pour sa passion. Aucun regret à ses yeux de suivre sa passion.

Bien que deux mois s’écoulent, elle participa à son premier concert, même si c’était à son établissement scolaire, son groupe fit fureur ! Mais ce jour là ses parents n’étaient jamais venu la voir. Ce fut en rage qu’elle rentra chez elle après le concert, mais elle comprit que trop vite que ses parents avaient été assassinés, cela au trace de sang qu’elle vit dans le salon, appelant la police, elle découvrit en même temps le corps de son père pendu alors que sa mère elle… C’était égorgée qu’elle la retrouva… En apercevant cette vision, elle n’eut le temps de rien faire que l’on la frappa par derrière, ce fut inconscient qu’elle tomba.

Quand elle rouvrit les yeux, elle était attachée à un lit. L’homme qu’elle aperçut et qui la fixa, n’était autre que son professeur de musique, celui-ci lui assura qu’il ne lui arriverait rien ! La demoiselle était prise de panique, mais l’homme l’avait bâillonnée, elle ne pouvait hurler, ce fut pendant plusieurs jour qu’elle ne vit pas la lumière du jour et ni celle de la cave où elle était enfermée. Trois jours sans manger ni boire… pensant que la mort allait arriver, un bruit fut entendu, un coup de feu, puis un second. L’avant bras droit de la demoiselle c’était changé en sniper, les tirs inquiétèrent les voisins qui eurent appelés la police. Sous la fatigue la demoiselle s’évanouissait. Elle fut retrouvée par la police et emmené à l’hôpital d’urgence. Quand elle en ressortit, elle ne disait rien, ce fut ses grands parents qui la récupérèrent et bien entendu, elle n’expliqua rien à ses derniers.

Trois ans et demi passa alors qu’elle reçut une lettre parlant d’un pensionnat, elle refusa d’y aller au début, et ce fut peu après ses dix sept ans qu’elle y alla.