Une enveloppe bien précieuse...

Je marchais dans le couloir qui menais au bureau de la Cpe. Mon professeur m'avait passé une enveloppe à lui remettre en fin de journée et, vu que j'avais terminé les cours, j'y allais donc. J'avais aussi quelques choses à lui dire.. Par rapport à ce qui s'était passé dans le couloir.
Lorsque j'arrivais en face du bureau j'entendis des cris de colère et des balbutiements... Surement encore un élève de la classe D qui avait défenestré un camarade ou mis des pétards sur la chaise d'un professeur. en tout cas il avait l'air de prendre cher...
Il sortis en larmes, j'étais choquée, n'ayant pas l'habitude de voir les hommes en larmes. Je toquais à la porte et entrais.
Elle était là, assise à son bureau, plongée dans ses papiers...
Je m'avançais vers elle, l'enveloppe à la main. Je crois que c'était une autorisation de sortie ou une chose dans ce genre..
-Ma... madame Romaneshka... J'ai là une lettre pour vous... Où.. où est-ce que je la pose ?

Je ne pouvais m’empêcher de rougir face à elle, c'était plus fort que moi...

Sans attendre une réponse de la part de l'élève face à moi je l'attrapais par les cheveux et lui éclater le nez contre le rebords du bureau. Il hurla et se plaqua le visage de ses deux mains.

-Ca va tu ne saignes pas, il n'est pas cassé, tu vas t'en remettre...

J'attrapais à nouveau ses cheveux mais pour tirer sa tête vers l'arrière, plantant mes yeux dans les siens je continuais :

-Donc maintenant écoute moi bien, le temps où vous faisiez tout ce que vous voulez sans que quelqu'un vous sanctionne est fini. Je suis là maintenant et le pensionnat ne deviendra pas une jungle. La prochaine fois que tu oses me faire face, je te jure que tu le regretteras... Et pas qu'un peu...

Il partit presque en courant du bureau et je m’affaissais en soupirant sur mon fauteuil. Je replaçais mes lunettes sur mon nez. J'attrapais un paquet de feuille face à moi et entreprit de poursuivre la paperasse ennuyeuse. On toqua à la porte et je relevais la tête, mes lunettes tombant légèrement sur le bout de mon nez, c'était Echo. J'étais un peu surprise de la voir dans mon bureau. Elle bredouilla :

--Ma... madame Romaneshka... J'ai là une lettre pour vous... Où.. où est-ce que je la pose ?

Elle avait rougis. Je posais mon stylo et me laissais basculer en arrière. Je la fixais quelque instant sans rien dire, puis dans un soupir amusé je lui répondis.

-Nous sommes seules Echo, tu n'es pas obligée de me vouvoyer et de m'appeler par mon nom de famille. Quoiqu'il en soit, pose la sur mon bureau.

Je lui faisais signe de s'assoir sur le fauteuil libre.

-Sinon, que puis-je faire pour toi ?

Je l'observais calmement, sachant pertinemment qu'elle allait vouloir parler et que je devais l'écouter.Je me demandais juste ce qu'elle allait dire exactement et j'avoue que, ma curiosité était piquée à vif.

-Nous sommes seules Echo, tu n'es pas obligée de me vouvoyer et de m'appeler par mon nom de famille. Quoiqu'il en soit, pose la sur mon bureau.

Je rougis un peu plus et déposais l'enveloppe sur le bureau, elle me désigna de la main un fauteuil libre, m'incitant à m'assoir ce que je fis sans hésiter. Le bureau était plein de papier, de pochette et de classeur, tous bien rangés et mis sur les coins du grand bureau.

-Sinon, que puis-je faire pour toi ?

Je fis un petit sourire et levais enfin les yeux vers elle, mes cheveux avaient été ébouriffés par le vent, je repoussais donc mes cheveux en arrière et j'en fis un petit chignon rapidement puis je regardais à nouveau Médusa.

-Je voulais vou.. te remercier pour avoir fait taire ces personnes...

Je me tus un instant pour chercher mes mots et je baissais doucement le regard.

-Je voulais aussi te dire... que je suis désolée... si je vou... t’embarrasse avec mes sentiments... Je ne voudrais pas que tu me trouves ridicule ou.. trop faible !

Je la regardais dans les yeux puis je me tus à nouveau, comprenant que j'aurais surement mieux fait de ne pas parler.

-Pardon... Je suis assez nerveuse et je doute beaucoup... C'est dans ma nature. J'ai toujours peur de ne pas être à la hauteur ou d'être mise à l'écart...

Je relevais alors la tête et lui souris maladroitement. Bien qu'elle soit plus âgée que moi et que ce soit une autre femme, ce ne sont que des détails qui ont peu d'importance !

-Mais je suis vraiment heureuse... d'être avec toi..

Je rougis bêtement et fit un autre sourire, plus sincère.

-Je voulais vou.. te remercier pour avoir fait taire ces personnes...Je voulais aussi te dire... que je suis désolée... si je vou... t’embarrasse avec mes sentiments... Je ne voudrais pas que tu me trouves ridicule ou.. trop faible ! Pardon... Je suis assez nerveuse et je doute beaucoup... C'est dans ma nature. J'ai toujours peur de ne pas être à la hauteur ou d'être mise à l'écart... Mais je suis vraiment heureuse... d'être avec toi..


Elle avait attaché ses cheveux en chignon avant de déclamer ces phrases de manière nerveuse et saccadée. Je la laissé finir toujours aussi amusée. Sa peur était touchante et je me mis à sourire. Je laissais à nouveau un petit silence avant de me lever. Je m'appuyais sur mon bureau, face à elle je pris son menton entre mes mains en lui accordant un sourire chaleureux.

-Tu n'as plus à avoir peur, tu ne seras plus seule maintenant. Rassure toi, tu ne m’embarrasse pas, mais n'oublie pas que tu n'auras pas le droit à un traitement de faveur parce que tu es avec moi...

J'avais pris un ton grave et sérieux sur la fin de ma phrase pour qu'elle comprenne que je ne blaguais pas. Je ne voulais pas qu'elle ait des problèmes avec ses camarades tout comme je n'en voulais pas avec mes collègues et supérieurs. J'allais déjà être jugée à cause de son âge et c'était bien suffisant. Je n'avais aucun désir d'être encore plus stigmatisé pour une raison pareille.

-Quand je suis dans mon rôle de CPE, à mes yeux, tu es une élève comme les autres. Mais en tant que compagne tu peux me demander ce que tu veux tant que c'est réalisable.

Je passai mes mains dans ses mèches de cheveux encore détachée avant de libérer ses fins fils blanc de l'élastique. Je la préférai ainsi, elle me semblait plus mignonne. Je lui ébouriffais les cheveux avant de me tourner et de repartir vers mon siège.

-Tu n'as plus à avoir peur, tu ne seras plus seule maintenant. Rassure toi, tu ne m’embarrasse pas, mais n'oublie pas que tu n'auras pas le droit à un traitement de faveur parce que tu es avec moi... Quand je suis dans mon rôle de CPE, à mes yeux, tu es une élève comme les autres. Mais en tant que compagne tu peux me demander ce que tu veux tant que c'est réalisable.

Elle avait pris mon menton dans sa main et me regardais en souriant bien qu'elle ai pris un ton grave et sérieux en parlant du fait que je n'aurais droit à aucun traitement de faveur. Je n'en attendais pas moins ! Ces paroles m'avaient donné chaud au cœur. Quand s'arrêta de parler, j'avais un grand sourire sur les lèvres, un sourire heureux...
Elle s'apprêtait à repartir quand je lui pris la main pour la retenir. Je plongeais mon regard dans le sien et approchais alors mon visage du sien. Ce fut lentement et en hésitant que je déposais mes lèvres sur les siennes. Je fermais les yeux, le rouge aux joues. Je décollais alors doucement mes lèvres des siennes, me levait et me mit sur la pointe des pieds.
Je l'ai alors enlacée et je lui ai murmurée à l'oreille :

-Je t'aime Médusa...

Je la serrais fort contre moi et l'embrassais sur la joue puis à nouveau sur les lèvres, la porte étant close, et les fenêtres fermées, personne ne pourrait nous surprendre et je ne la mettrais pas dans l'embarras.

Ses lèvres chaudes s'étaient retrouvés contre les miennes sans que je puisse m'en rendre compte. Je sentis le feu me monter aux joues et heureusement pour moi, le baiser une fois finit elle nicha son visage dans mon cou. Ce qu'elle me murmura me fit l'effet d'une bombe dans le ventre et à nouveau elle m'embrassa. Je posais alors une main dans son dos et l'autre sur ses cheveux répondant à son baiser avec passion. J'entendis un cliquetis de serrure et je tournais la tête, au sol un de mes serpents chéris s'était lové contre la porte la clé du bureau coincée près de lui. J'émis un petit rire avant de reprendre le baiser, effleurant sa nuque du bout des ongles. Mon front collé au sien je la regardais avant de dire tout bas :

-Je t'aime aussi Echo.

Je glissai mes doigts entre ses mèches de cheveux en la regardant tendrement. Je la regardai en souriant. Puis je me reculai doucement pour m'assoir sur le fauteuil et l'admirer. Elle était si mignonne, à croquer... J'étais moins tendue puisque j'étais sure que personne ne viendrait nous surprendre dans mon bureau.

Elle répondit à mon baiser, ce qui m’enchanta. Après que nous ayons échangés ces baisers elle colla son front au moins et me murmura qu'elle m'aimait. Ce fut comme si une centaine de papillons s'envolait à l'intérieur de mon corps. Je fis un sourire amoureux et levais légèrement les yeux vers elle tandis qu'elle jouais avec une de mes mèches de cheveux..
Elle me lâcha et se recula en m'observant toujours. J'attendis un instant puis je m'avançais vers elle et m’apprêtais à déposer un baiser sur son front quand mon téléphone sonna.
Je jurait et regardais Médusa puis je le sortis et, lorsque je vis l'appelant, je me figeais. Je redoutais cet appel, et puis pourquoi maintenant ?! Il me gâche vraiment tout... Je regardais Médusa et m'excusais du regard quand je répondis enfin.

-Père ?
-On commence par bonjour Echo. Bonjour.
-J'imagine que tu m'appeles pour me reprocher quelque chose non ?
-...
-Père, je n'ai pas le temps. Vous m'avez envoyé ici, vous recevrez mes notes chaque trimestre et vous ne verrez plus jamais le monstre que votre adorable fille en cage est devenue !
-Ecoute Echo, je suis en chemin vers ton école. Ta mère à insisté pour que je vienne te voir. Et le dernier résultat que tu as eu est ridicule. Un de mes collègues chercheur est avec moi pour régler ton problème.
-Quoi ?! Mais je ne veut pas te voir ! Non non non ! Laisse moi seule ! Ne viens pas ! Je ne veut pas changer !

Je raccrochais de rage tandis que des larmes coulaient lentement le long de mes joues. Pourquoi a t-il fallu qu'il revienne... J'avais totalement oublié la présence de Médusa et je fondis en larmes.

-Je veut pas... Je le déteste...

J'avais tout entendu et mes ongles étaient plantés dans le tissus du fauteuil. Pour qui se prenait-il ? Il l'abandonnait et maintenant il voulait lui retirer son pouvoir ? Ce qui fait d'elle un être unique... Il la faisait pleurer...

-Je veut pas... Je le déteste...

Je me levais de mon siège pour la prendre dans mes bras. Les yeux clos je caressais ses cheveux pour la rassurer et la calmer. J'oubliai que j'étais la CPE de ce pensionnat, à cet instant j'étais uniquement une femme amoureuse et prête à tout pour protéger l'objet de mon amour... Je murmurai doucement au creux de son oreille.

-N'ai crainte mon chaton... Je ne laisserai personne te faire du mal ou t'arracher à moi... Et ce peu importe ce qu'il m'en coûtera... Père ou pas, s'il fait le moindre écart je m'occuperai de lui...

C'est vrai que je ne connaissais pas ce lien enfant-parent mais je n'en avais rien à faire. Je ne voulais pas le connaître... Mais si elle préférait que je ne lui fasse rien, je l'écouterai. Je ne blesserai personne sauf s'il met sa vie en danger... Dans ce cas là, je serai sans pitié... Ma colère était palpable, le sceau affaiblit et l'entité s'agitait dangereusement, exaltée par la perspective de voir un massacre prochainement. Je tentais de réfréner nos pulsions meurtrière et je restai concentrée sur le chagrin de ma douce Echo. Je déposai un baiser sur son front continuant de la bercer pour tarir ses larmes et de la voir à nouveau sourire et rougir.

Elle s'était levée et m'avait pris dans ses bras, je continuais à sangloter et à trembler. Je ne voulais pas partir... Je ne voulais pas changer. J'étais heureuse ici... Pourquoi veut-il faire ça ?! Pourquoi vouloir m'arracher à un endroit où je me sens chez moi ?! Médusa me berçait pour me calmer bien que je n'y parvienne pas..

-N'ai crainte mon chaton... Je ne laisserai personne te faire du mal ou t'arracher à moi... Et ce peu importe ce qu'il m'en coûtera... Père ou pas, s'il fait le moindre écart je m'occuperai de lui...

Je ne répondis pas. Toujours tremblante. Elle déposa alors un baiser sur mon front ce qui eu pour effet de me calmer.. J'arrêtais de pleurer et je séchais mes larmes contre ma manche. Je levais alors doucement les yeux vers elle et esquissais un léger sourire. Cette femme qui faisait battre mon cœur, dont les caresses et les baisers me faisait tant de bien... Je la regardais un instant en souriant légèrement puis j'enfouis ma tête contre son ventre t je me roulais en boule contre elle.

-Merci... Mais... Je ne veut pas que tu fasses quelque chose de dangereux ou qui pourrais t'attirer des ennuis... Il est fou... De toute façon, toute les expériences de ce genre qu'il a essayer pour m'enlever mon pouvoir ont échoué ! Je ne vois pas pourquoi celle là fonctionnerait...

Je ne lui disais pas mais j'avais peur, ma voix tremblait, les souvenirs d'expériences passées remontait dans ma mémoire. Je serrais le tissu de ses habits le plus fort que je pouvais, comme pour m'accrocher à elle et ne plus jamais la lâcher...

-Merci... Mais... Je ne veut pas que tu fasses quelque chose de dangereux ou qui pourrais t'attirer des ennuis... Il est fou... De toute façon, toute les expériences de ce genre qu'il a essayer pour m'enlever mon pouvoir ont échoué ! Je ne vois pas pourquoi celle là fonctionnerait...

Peu importe ce qu'elle disait je sentais la peur dans sa voix et mon cœur se serra. Oui je m'en foutai complétement que cet homme soit son père ou non, s'il lui refaisait du mal je le tuerai le plus cruellement possible. Ses petits doigts agrippaient au tissus de ma combinaison. Je relevai son visage vers le mien afin d'y déposer un long et doux baiser réconfortant. Je ne voulais pas la savoir apeurée ou souffrante.

-Ne t'en fais pas, je ne me suis jamais fais prendre, la preuve je suis ici. Il n'y a aucune chance pour que j'ai des ennuis et si j'en ai je m'enfuirai... Tu pourras m'accompagner si tu le désires... Peu importe ce qu'il m'en coûte, ne l'oublie pas... Ils ne te feront plus de mal, je te protégerai. En tant que Médusa et non en tant que CPE. Et puis ce n'est pas comme si j'allais manquer aux élèves ou même aux employés. Mais je veux que tu me promettes une chose, si jamais j'en viens à utiliser mon pouvoir, je veux que tu ailles le plus loin possible de moi, compris ?

Je me rappelai de l'épisode avec Ekaterina... Je resserrai mon étreinte un peu inquiète à l'idée qu'elle ne puisse pas s'enfuir assez loin et qu'elle assiste à la scène ou pire, qu'elle soit blessée par ma faute. Je regardai l'horloge, il était 5h45. Les visites allaient bientôt prendre fin et mon rôle aussi. Je fermai les yeux, j’allais quitter mon poste un peu en avance aujourd’hui. Nouveau cliquetis de la serrure, la porte était maintenant ouverte et je m'écartais doucement de ma bien-aimée.

-Ne t'en fais pas, je ne me suis jamais fais prendre, la preuve je suis ici. Il n'y a aucune chance pour que j'ai des ennuis et si j'en ai je m'enfuirai... Tu pourras m'accompagner si tu le désires... Peu importe ce qu'il m'en coûte, ne l'oublie pas... Ils ne te feront plus de mal, je te protégerai. En tant que Médusa et non en tant que CPE. Et puis ce n'est pas comme si j'allais manquer aux élèves ou même aux employés. Mais je veux que tu me promettes une chose, si jamais j'en viens à utiliser mon pouvoir, je veux que tu ailles le plus loin possible de moi, compris ?

Elle m'avait embrassé longuement, un baiser qui m'avait laissé figée après ses paroles... Je la fixais, ce qu'elle venait de dire... se... sacrifier pour moi ? Que je m'enfuis alors qu'elle affronte mon père ?

-Médusa... je... je veut pas te laisser... Reste... avec moi... Je... je peut lui parler mais ne... ne dit pas de chose pareilles.. Bien sur que je m'enfuirais avec toi... Mais ne fais pas de sacrifices pareils... Je t'en supplie. Faisons ça ensemble... C'est peut être un homme horrible mais... je peut essayer de le manipuler... Ne dis pas de choses si tristes Médusa... Je ne veut pas m'enfuir en te laissant courir des risques. Je pourrais obliger l'autre homme à se retourner contre mon père avec mon pouvoir ! Mais ne t'éloignes pas de moi en me laissant dans le doute.. S'il te plait...

Elle s'éloigna de moi mais je ne la lâchais pas, mon père m'avait déjà pris beaucoup mais elle, jamais il ne l'aurait. Jamais. Je tenais toujours une partie de sa tenue dans ma main et je ne comptais pas la lâcher.

-Laisse moi venir avec toi. Je n'ai pas peur de ton entité ou de toi... Je te promet que si tu perds le contrôle... Je m'enfuirais.

-Médusa... je... je veut pas te laisser... Reste... avec moi... Je... je peut lui parler mais ne... ne dit pas de chose pareilles.. Bien sur que je m'enfuirais avec toi... Mais ne fais pas de sacrifices pareils... Je t'en supplie. Faisons ça ensemble... C'est peut être un homme horrible mais... je peut essayer de le manipuler... Ne dis pas de choses si tristes Médusa... Je ne veut pas m'enfuir en te laissant courir des risques. Je pourrais obliger l'autre homme à se retourner contre mon père avec mon pouvoir ! Mais ne t'éloignes pas de moi en me laissant dans le doute.. S'il te plait... Laisse moi venir avec toi. Je n'ai pas peur de ton entité ou de toi... Je te promet que si tu perds le contrôle... Je m'enfuirais.

Je la regardai longuement sans savoir quoi choisir... Je ne voulais prendre aucun risque mais elle avait le droit de savoir... Et puis bon, ce n'était pas deux humains qui allaient me mettre en difficulté au point où j'aurai besoin d'user de mon pouvoir. Je laissais échapper un soupir, une seconde année... qui venait juste d'arriver en plus. Je ne voulais pas qu'elle utilise son pouvoir, si cela tournait mal, elle aurait plus de problèmes que moi. J'effleurai sa joue du bout des doigts avant de murmurer.

-D'accords, tu peux venir avec moi mais tu ne dois pas utiliser ton pouvoir, s'il doit y avoir un responsable ce sera moi et non toi. Je saurai défendre ma cause mieux que toi... Disons que j'ai plus de tact et de charisme quand il s'agit de convaincre.

J'ébouriffai ses cheveux en ouvrant la porte avec lenteur... Je me tournai alors vers elle, avant de lui dire d'envoyer un message à son père. Il fallait qu'elle dresse le rendez-vous dans les jardins du pensionnat. C'était l'endroit parfait pour ce que j'aurai surement à faire... Je ne souriais pas, à vrai dire menacer ou être violente avec le père de ma compagne ne m'enchantais guère... Mais si je voulais la garder près de moi je n'avais pas le choix... J'attendais qu'elle dresse le rendez vous patiemment.

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Suite du rp dans le Jardin.