Présentation [pv Jintan]

Dans un soupir exaspéré je regardais l'élève assis sur la chaise face à moi et l'envie de lui coller quelques baffes bien mérités devenait vraiment tentante. Me retenant avec peine j'inscrivis simplement sur son carnet 4 heures de retenus et d'un geste sec je le renvoyais de mon bureau. Prenant ma tête entre mes mains je maudissais le jour où j'avais atterrit ici... Enfin seulement pour cette raison, d'autre était plus agréable. Je fis glisser mes doigts dans mes cheveux avant de consulter la liste du personnel. J'avais entendu dire qu'il y avait un nouveau psychologue. Un jeune psychologue... Je soupirais à nouveau, certaines élèves allaient devenir folle. Je regardais l'heure puis mon planning. Je n'avais rien de prévu alors autant aller souhaiter la bienvenue à notre nouveau psychologue. Je me levais attrapant les clés de mon bureau et sortis en prenant le soin de bien fermer la porte à clé. Je marchais à vive allure dans les couloirs et à ma plus grande surprise des élèves passant par là me saluèrent en souriant. Pendant un moment je crus rêver... des pensionnaires qui me souriaient ? Etrange... J'arrivai enfin devant la porte du cabinet. Je toquais à la porte espérant que ce n'était pas un psy du genre à vouloir vous analyser à tout prix. J'ouvris la porte sans attendre de réponse, et ce comme d'habitude. Je le détaillai avec rapidité, roux aux yeux rouges, apparemment très grands. En tout cas il faisait bien son âge, aucune surprise. Je finis par me présenter :

-Je me présente, Médusa Romaneshka. Je suis la CPE de ce lycée. Ravie de faire votre connaissance, monsieur Yuzuruh.

Je lui tendis ma main en attente d'une réponse.

A peine arriver que c'était déjà consultations sur consultations. Au départ, des élèves arrivaient pour me souhaitait la bienvenue, mais au fur et a mesure, il y eu de plus en plus de conversations, des groupes de jeunes demoiselles qui s'enchainaient, me posant des questions sur ma vie sentimentale, mon passé et d'autres choses me paraissant quelque peu inutiles, bien que flatteuses. Puis, alors que je commençai à trouver cela redondant, un groupe d'élèves, constituait de plus de garçons, que de filles, fit son entrée dans mon bureau d'un salut dans les règles de politesse. La raison de leur présence était pour moi un soulagement, c'est une jeune élève, surement de classe B au premier coup d’œil, qui prit la parole pour les autres...

[Bonjour monsieur, voila, on aimerait vous demandez de l'aide au sujet de ressentit au niveau de ce pensionnat, l'adaptation loin de nos famille nous as tous chambouler, certains en particulier... Alors on aimerait pouvoir discuter avec vous de tout cela, pour pouvoir, peut être nous sentir chez nous par ici. Pouvez vous nous aidez ? S'il vous plait.]

C'était mon premier vrai travail, je fit le choix de faire cela en collectif, car, l'avis de n'importe qui, pouvait changer la donne au sujet de leurs mal être. Au départ, ce ne fût que plaintes et mauvaise constations sur ce qui n'allait pas. Il fallait bien les laissaient sortir ce qu'ils avaient sur le cœur. Puis, je pris la parole, affichant un fin sourire des plus rassurant. Leurs exposant les bons cotés, je dis a tout l'assembler, un par un, ce qu'ils souhaitaient tous entendre, en détaillant bien évidement mes propos pour certains, faisant gaffe de ne pas me répéter afin que cela leur semble personnel au possible. Puis, leurs laissant a nouveau la parole, je constata le fruit de ma réflexion, ils donnèrent tous de bons souvenirs et de bonne raisons d'être a Black Rose en retrouvant peu a peu leur sourire naturel, signe que j'avais terminer ma consultation. En ressortant, il paraissaient invincibles, il auraient très bien pus croiser cette "Cruelle CPE", qu'ils lui auraient dit bonjour en souriant...

"Il est tout à fait compréhensible que le plus fort point d'autorité dans un établissement comme celui ci soit quelque peu mal vue. Cette CPE doit avoir une sacré personnalité, je penses qu'étant donner les responsabilités, je ne tarderais pas à la voir. Faut bien saluer les petits nouveaux, cela risque d'être fort intéressant maintenant que je me doute un peu de ça façon d'être, je pari sur le même sourire que le mien et la poignée de mains faussement amicale"

Sur cette pensée, un "toc toc toc" retentit, suivis de l'ouverture de la porte. alors, je que je me tournai vers mon future interlocuteur, un fin sourire se dessina sur mon visage, évidement, je l'avais reconnue, les élèves avaient bien sur manqués de nombreux détails importants, mais ils en avaient dit suffisamment pour que je la reconnaisse au premier coup d’œil.

-Je me présente, Médusa Romaneshka. Je suis la CPE de ce lycée. Ravie de faire votre connaissance, monsieur Yuzuruh.

Et comme attendu, elle me tendit la main sur ces paroles, que je serrai lentement sans perdre mon fin sourire habituel.

-Enchanté de vous rencontrez madame la CPE, comme vous devez vous en doutez, j'ai déjà entendu parler de vous.

En lâchant ça main, je me tournai doucement vers le meuble à ma droite, pour servir une tasse d'eau chaude lentement, que j’agrémentai d'une infusion se trouvant dans une boite gravé d'un Katakana. Puis, je me retourna à nouveau tranquillement vers elle la tasse à la main .

Un thé ?

-Enchanté de vous rencontrez madame la CPE, comme vous devez vous en doutez, j'ai déjà entendu parler de vous.

Cette réflexion me fit sourire, oui je m'en doutais un peu. Il me proposa du thé je fis un geste de la main pour accompagner mes paroles.

-Non merci. Oui ça ne me surprend pas vraiment, quoique je ne m'attendais pas à ce qu'ils vous parlent aussi rapidement de moi. Je dois vraiment les traumatiser... pauvres enfants...

Je finissais cette phrase avec un sourire un peu sadique. C'est vrai qu'ils étaient à plaindre dans un sens...

-C'est vrai que ça ne doit pas être toujours facile pour eux. Je peux me montrer légèrement... excessive par moment...

Mes paroles étaient accompagnées d'un sourire presque cruel et amusé. Je n'avais pas l'intention de cacher ma nature et surtout pas à un psy. Ils sont du genre à fourrer leurs nez dans votre vie passer et votre conscience s'il remarque des faux-semblants chez vous. Et cela risquerait de m'énerver et tout le monde au pensionnat sait que m'énerver n'est pas la meilleure chose à faire... Sans attendre qu'il me le propose je m'installais sur un fauteuil et le fixais droit dans les yeux. Je finis par lui demander :

-Alors monsieur Yuzuruh, vous avez eu beaucoup de consultations ? Je parle de vraies consultations pas de groupies immatures.

Mon sourire froid était toujours gravé sur mon visage.


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ma couleur c'est darkcyan

-Non merci. Oui ça ne me surprend pas vraiment, quoique je ne m'attendais pas à ce qu'ils vous parlent aussi rapidement de moi. Je dois vraiment les traumatiser... pauvres enfants...

Qu'elle originalité d'esprit, ça façon d'être pourrait très bien être un masque protecteur, mais je ne sais pas encore si c'est exacte. C'était bien le genre a détourner une frustration vers une punition. Un moyen de garder l’esprit sain. Au détriment de ça cible.

-C'est vrai que ça ne doit pas être toujours facile pour eux. Je peux me montrer légèrement... excessive par moment...

D'un autre coté, j'étais dans un autre monde ici et il valait mieux cette méthode abusive qu'un retient de soit même pouvant finir par un massacre ou je ne sais quoi. Et puis avec ce genre d’élève... Je compris à cet instant précis ce que je faisais la et comment fonctionner le pensionnat.

Vous savez, je penses que tout est parfait comme cela, le pensionnat est maintenant une boucle, ou tout le monde est ravie. Vous maintenez l'ordre a votre façon, je soigne l'esprit des élèves avec les miennes, donc, le pensionnat garde son quotidien. Quel coup de maître du directeur.

Tenant ma tasse de thé dans la main droite, je la regardais s’assoir dans un fauteuil tout en me fixant, alors que je me dirigeais vers celui qui était en face d'elle.

-Alors monsieur Yuzuruh, vous avez eu beaucoup de consultations ? Je parle de vraies consultations pas de groupies immatures.

Je m'assis alors, pour avaler une douce gorgée de thé, ramenant ensuite la tasse sur une petite table se trouvant entre nous deux, afin de la regardée d'un fin sourire.

Et bien, j'en ai eu quelques unes en effet. Bien sur , je vous avoues avoir eu asse de "groupies" pour aujourd'hui, mais bon, c'est mon premier jour, et puis c'est asse flatteur, bien que complétement redondant et inutile.

Vous savez, je penses que tout est parfait comme cela, le pensionnat est maintenant une boucle, ou tout le monde est ravie. Vous maintenez l'ordre a votre façon, je soigne l'esprit des élèves avec les miennes, donc, le pensionnat garde son quotidien. Quel coup de maître du directeur.

Quel jeune homme pragmatique, il avait une vision juste de ce pensionnat. Certaine personne ici était à craindre et maintenait l'ordre grâce à cette crainte tandis que d'autre avait pour rôle de les rassurer. Néanmoins je vis dans son regard la flamme de la curiosité. A vrai dire j'étais sure qu'il mourrait d'envie de fouiller mon esprit comme une fouine pour en faire ressortir n'importe quel élément susceptible de me définir, me classifier. Il s'installa en face de moi et me répondit.

Et bien, j'en ai eu quelques unes en effet. Bien sur , je vous avoues avoir eu asse de "groupies" pour aujourd'hui, mais bon, c'est mon premier jour, et puis c'est asse flatteur, bien que complétement redondant et inutile.

Je me laissais aller à un petit rire sarcastique, flatteur ? Avait-il croisé les mêmes élèves que moi ? Je finis par dire en croisant les jambes.

-Et bien si vous considérez qu'affoler des petites poupées de chiffon qui ont un qi aussi élevé que celui d'un mollusque, libre à vous... Avez vous eu des plaintes me concernant ? Je sais que le secret professionnel vous empêche de répondre à cette question mais voyez vous, j'ai beau être sévère et cruelle, je ne vais pas perdre mon temps précieux pour me venger sur ces élèves. Vous imaginez bien que je ne m'en sortirais pas si je m'attardais sur chaque élève qui m'aurait critiqué... Je trouve juste amusant que ces enfants vous accordent leur confiance aussi rapidement, enfin vous verrez avec le temps que tous ne s'ouvriront pas à vous aussi facilement.

Je le fixais, sondant à mon tour son regard ... Sanglant, oui c'était le bon mot, bien qu'il n'y ait aucune trace de brutalité dans celui-ci. Je suppose que tout ce passe dans le "fealing". Je ne pu cacher un sourire moqueur. Je ne faisais pas dans la psychologie et les mots, c'était beaucoup trop ennuyant et inutile. D'ailleurs pourquoi faire de la psychologie avec ce genre d'enfant... cruel eux aussi mais à leurs manières et entre eux. Mon regard s'assombrit en repensant à mon enfance mais je restais silencieuse attendant une réponse.

-Et bien si vous considérez qu'affoler des petites poupées de chiffon qui ont un qi aussi élevé que celui d'un mollusque, libre à vous... Avez vous eu des plaintes me concernant ? Je sais que le secret professionnel vous empêche de répondre à cette question mais voyez vous, j'ai beau être sévère et cruelle, je ne vais pas perdre mon temps précieux pour me venger sur ces élèves. Vous imaginez bien que je ne m'en sortirais pas si je m'attardais sur chaque élève qui m'aurait critiqué... Je trouve juste amusant que ces enfants vous accordent leur confiance aussi rapidement, enfin vous verrez avec le temps que tous ne s'ouvriront pas à vous aussi facilement.

Suite a ses paroles, son regard, n’était tourner que vers ces paroles. Non, plutôt vers les souvenirs qu'amener ces paroles... Ce métier lui convenait de mieux en mieux, elle avait surement du souffrir de méchanceté gratuite de la part d'autres enfants à une période de sa vie. En gardant ce fin sourire qu'était constamment... ou presque le mien je tourna légèrement la tête sur la droite, pour me faire craquer la nuque doucement, la remettant ensuite a la normale pour la regardée.

Des plaintes? Non pas vraiment... Vous savez, les élèves qui sont venus à moi avaient besoin d'aide et je leur est simplement apporter. Je ne chercherais pas à avoir la confiance d'une personne qui n'aura pas besoin de moi. Mon but n'étant pas de compter les consultations, mais de ne pas les manqués. Contrairement à vous, je m'attarderais sur quiconque aura besoin d'intention, car je n'ai aucunement souffert de discrimination ou de méchanceté gratuite dans mon enfance, je n'ai donc aucune raison de leur en vouloir.

Je pris alors la tasse de la main droite, elle était posée sur la table qui se trouvait entre nous deux. Je bus es dernières gorgée possible, avant de me lever, pour me dirigeai vers un lavabo derrière moi, la déposant ainsi dans celui ci.

Vous savez, je penses que nous sommes bien entendus complétement opposés. Vous êtes en froid avec la psychologie, autant que je le suis avec la cruauté vengeresse.. Mais comme je l'ai dit auparavant nous avons tout deux une certaine importance ici, alors autant faire dans le professionnalisme.

Je me remit alors assis a ma place, ne perdant toujours pas mon sourire, la regardant dans les yeux.

Vous n'êtes pas daccord ?

Des plaintes? Non pas vraiment... Vous savez, les élèves qui sont venus à moi avaient besoin d'aide et je leur est simplement apporter. Je ne chercherais pas à avoir la confiance d'une personne qui n'aura pas besoin de moi. Mon but n'étant pas de compter les consultations, mais de ne pas les manqués. Contrairement à vous, je m'attarderais sur quiconque aura besoin d'intention, car je n'ai aucunement souffert de discrimination ou de méchanceté gratuite dans mon enfance, je n'ai donc aucune raison de leur en vouloir.

Je ne laissais rien paraître face à cette attaque peu subtile et de mauvais gouts.

Vous savez, je penses que nous sommes bien entendus complétement opposés. Vous êtes en froid avec la psychologie, autant que je le suis avec la cruauté vengeresse.. Mais comme je l'ai dit auparavant nous avons tout deux une certaine importance ici, alors autant faire dans le professionnalisme.

Vous n'êtes pas daccord ?

Je pris mon temps pour répondre à cette question, il tentait de me faire dire des choses sur moi. Sa technique n'était pas vraiment efficace mais le voir emporté par la passion de son métier me faisait un peu rire. Quel pauvre petit garçon pourtant si mignon,... presque innocent. Je finis par dire avec un grand sourire :

-Aucun psychologue ne peut s'en empêcher... Pourquoi avoir besoin de tout savoir sur l'esprit de votre interlocuteur ? Vous n'avez aucun respect pour lui ou son intimité ?

Je me penchais sur lui, les mains posées contre la table, je le fixais sévèrement.

-Vous savez monsieur Yuzuruh, il y a quelque chose que vous devez savoir. Les serpents mangent les fouines, alors n'aillez aucun doute que si vous vous mettez à fouine dans mon esprit ou mon passé, je n'hésiterai pas à vous bouffer. Je pourrais toujours partir et m'installer ailleurs comme je l'ai toujours fait. Tiens ça vous intéresse ? Oui c'est mon premier emploi fixe mais je n'aurai aucun regret à le quitter, ou presque, torturer des jeunes et en avoir le droit c'est cool.

Je passai ma langue reptilienne sur mes lèvres et je continuai à le fixer avec un éclat de colère dans les yeux. Je mentais il n'y avais pas que torturer les élèves qui me manquerait... A vrai dire je m'en foutait un peu, je ne voulais pas quitter Echo. Mon coeur se serra à cette pensée mais je restait impassible, mon regard plongé dans celui du jeune homme.

-Aucun psychologue ne peut s'en empêcher... Pourquoi avoir besoin de tout savoir sur l'esprit de votre interlocuteur ? Vous n'avez aucun respect pour lui ou son intimité ?

Hum, elle n'avait pas du tout saisit, la pauvre... Elle s'emportait dans ce que j’appellerais poliment un faux départ. Elle se donnait alors un trop plein d'importances, je n'avais vraiment aucune envie d'en savoir plus sur elle, vu qu'elle ne le voulait pas... Mais comme c'était partit, elle n'en avait surement pas finis.

-Vous savez monsieur Yuzuruh, il y a quelque chose que vous devez savoir. Les serpents mangent les fouines, alors n'aillez aucun doute que si vous vous mettez à fouine dans mon esprit ou mon passé, je n'hésiterai pas à vous bouffer. Je pourrais toujours partir et m'installer ailleurs comme je l'ai toujours fait. Tiens ça vous intéresse ? Oui c'est mon premier emploi fixe mais je n'aurai aucun regret à le quitter, ou presque, torturer des jeunes et en avoir le droit c'est cool.

Je me retint alors de fondre de rire."Si prévisible..." Me contrôlant du bout des lèvres, tout en avançant moi aussi, mon visage vers le sien, pour n'être qu'a quelques centimètres d'elle, afin de plongeai mes yeux rouge vifs dans les siens, serein.

Sachez que vous ne m’intéressez pas du tout Médusa, je ne peux seulement pas empêcher mes yeux de voir, mes oreilles d'entendre et mes pensées d'exister... Surtout pour quelqu'un comme vous, qui me parler sur ce ton, alors que vous deviez juste me souhaitez la bienvenue... Je penses que, si vous étiez quelque peu sincère dans votre propos, j'aurais eu instinctivement peur, mais voila. Vous mentez, sans savoir que je n'ai aucunement peur des serpents car je suis pas une fouine, mais un renard.

Je me reculer alors doucement, gardant mon fin sourire en l'observant de la même manière que depuis son arrivée dans ma salle. Puis, je fis légèrement craquer ma nuque sur le coté gauche, la remettant ensuite droite satisfait des craquements obtenus.

Je vais devoir me répéter malheureusement, je vous conseils d'agir en professionnelle, vous perdriez des choses vraiment importantes si je ne me trompe pas. Tous cela parce que vous seriez trop faible pour vous contenir a l'écoute de simple propos, voyons, ce n'est pas vraiment digne de la CPE que vous êtes. Au pire des cas, évitez ma présence, soyez donc plus mature que ces enfants que vous méprisez tant, tout le monde en sera plus heureux. N'est ce pas ?

Je finis par joindre mes coudes sur mes jambes lentement, croisant celles ci afin de déposer ma tête sur mes mains doucement, dans le but de la regardée sans faire l'effort de me tenir droit, me sentant, en cette salle, tout à fait à mon aise.

Sachez que vous ne m’intéressez pas du tout Médusa, je ne peux seulement pas empêcher mes yeux de voir, mes oreilles d'entendre et mes pensées d'exister... Surtout pour quelqu'un comme vous, qui me parler sur ce ton, alors que vous deviez juste me souhaitez la bienvenue... Je penses que, si vous étiez quelque peu sincère dans votre propos, j'aurais eu instinctivement peur, mais voila. Vous mentez, sans savoir que je n'ai aucunement peur des serpents car je suis pas une fouine, mais un renard.

Je vais devoir me répéter malheureusement, je vous conseils d'agir en professionnelle, vous perdriez des choses vraiment importantes si je ne me trompe pas. Tous cela parce que vous seriez trop faible pour vous contenir a l'écoute de simple propos, voyons, ce n'est pas vraiment digne de la CPE que vous êtes. Au pire des cas, évitez ma présence, soyez donc plus mature que ces enfants que vous méprisez tant, tout le monde en sera plus heureux. N'est ce pas ?

Je le fixais quelque instant puis je parti en éclat de rire sarcastique, je trouvais la situation vraiment comique. Je riais à m'en faire mal au côté et je du prendre appuie sur le mur pour ne pas m'écrouler sur le sol. Essuyant les larmes au coin de mes yeux je me calmai lentement. Je me redressai et mon visage reprenant un air grave je lui répondit :

-Ecoutez moi bien monsieur Yuzuruh, ça ne change rien au fait que je vous souhaite la bienvenue et que nous sommes tous très heureux de vous avoir parmi nous dans ce pensionnat -mon ton était légèrement ironique à cette déclaration-. Vous êtes un renard ? Grand bien vous fasse monsieur le psychologue. Vous n'avez pas peur ? Alors vous êtes une idiot courageux. Vous m'expliquez comment je dois me comporter alors que vous venez d'arriver ? Je vais vous dire une petite chose, ici la notion de professionnalisme est différente de celle du monde extérieur. vous n'avez pas encore compris ? Nous ne sommes plus dans le même univers et ici les règles sont loin d'être semblable. Trop faible pour me contenir ? La CPE que je suis ? Vous êtes arrivé aujourd'hui et vous vous permettez de me faire ce genre de remarque alors que vous ne me connaissez pas. Et sachez que je ne méprise pas ces enfants, je n’éprouve que très rarement ce sentiment de mépris. Et non je ne reporte pas ma haine d'antan sur ces pauvres petits élèves parce que j'aurai subi un traumatisme de mon isolement passé.

Je me déplaçai lentement de la pièce en observant les éléments de la pièce. Une aversion pour la psychologie ? Etant donné qu'elle m'est très utile je ne pense pas non... Je me plantai devant la fenêtre et observai l'extérieur. J'attendais sa réponse.

-Ecoutez moi bien monsieur Yuzuruh, ça ne change rien au fait que je vous souhaite la bienvenue et que nous sommes tous très heureux de vous avoir parmi nous dans ce pensionnat -mon ton était légèrement ironique à cette déclaration-. Vous êtes un renard ? Grand bien vous fasse monsieur le psychologue. Vous n'avez pas peur ? Alors vous êtes une idiot courageux. Vous m'expliquez comment je dois me comporter alors que vous venez d'arriver ? Je vais vous dire une petite chose, ici la notion de professionnalisme est différente de celle du monde extérieur. vous n'avez pas encore compris ? Nous ne sommes plus dans le même univers et ici les règles sont loin d'être semblable. Trop faible pour me contenir ? La CPE que je suis ? Vous êtes arrivé aujourd'hui et vous vous permettez de me faire ce genre de remarque alors que vous ne me connaissez pas. Et sachez que je ne méprise pas ces enfants, je n’éprouve que très rarement ce sentiment de mépris. Et non je ne reporte pas ma haine d'antan sur ces pauvres petits élèves parce que j'aurai subi un traumatisme de mon isolement passé.

Je préférais ce genre de réaction, je n'avais aucunement l'intention de surenchérir sur sa prestation, pourtant si fausse et paradoxale. Je restai assis la, en affichant mon fin sourire habituel. Pensant que cela ressembler beaucoup plus a une colère d'enfant gâté qu'a un cruel serpent.

Très bien, merci de me souhaiter la bienvenue, je penses que cette futilité de cour de recréation va prendre fin tout de suite, cela est devenue trop pittoresque depuis vos dernières paroles. Je vous laisses la joie d'avoir eu le dernier mots sur ce ... discoure ?

Je ne pus m’empêcher de rire alors, plaçant ma main devant ma bouche pour me stoppé. Je devais avouer que cette première journée était sympathique, j'avais pus comprendre sans le moindre soucis les divers fonctionnement du pensionnat. Elle était bien ridicule a m'expliquer que les choses étaient différentes, mais avait elle oublier que je l'étais aussi. J'avais même pus réussir a la manipuler sans le moindre problème, elle qui feinter de vouloir ma mort il y a moins de cinq minutes, me faisait la morale dans un discours des plus incohérent.

Cette journée à eu le mérite de m'amuser, je penses que je vais me plaire comme jamais ici, attendez vous à avoir de plus en plus de sourire de la part de ces "pauvres petits élève" dans les couloirs. Cela aura la positivité d'adoucir votre quotidien, vous voyez comme je suis sympathique.

Je souffla alors ravis, observant la pièce d'un fin sourire, observant un tableau au mur d'un air intrigué.

Tient, dites moi Madame Romaneshka, l'autre psychologue de cet établissement, qui est ce? Je n'ai pas encore la chance de croiser cette... Alice, cela m'intrigue un peu.

Je repensai a cette fiche que j'avais remplie, ou le nom de cet autre psychologue était inscrit, j'avais dans l'idée de la rencontrée, mais bon. Tant pis.

Très bien, merci de me souhaiter la bienvenue, je penses que cette futilité de cour de recréation va prendre fin tout de suite, cela est devenue trop pittoresque depuis vos dernières paroles. Je vous laisses la joie d'avoir eu le dernier mots sur ce ... discoure ?

Cette journée à eu le mérite de m'amuser, je penses que je vais me plaire comme jamais ici, attendez vous à avoir de plus en plus de sourire de la part de ces "pauvres petits élève" dans les couloirs. Cela aura la positivité d'adoucir votre quotidien, vous voyez comme je suis sympathique.


Sympathique ? Je restais immobile sans avoir le moindre désir de réagir et lui faire plaisir. Il devait déjà être assez content de lui et de ce qu'il pensait avoir cerné de moi. J'étendais mes doigts face à mon visage pour observer mes ongles.

Tient, dites moi Madame Romaneshka, l'autre psychologue de cet établissement, qui est ce? Je n'ai pas encore la chance de croiser cette... Alice, cela m'intrigue un peu.

Je me tournai sans quitter mes ongles des yeux et je répondis distraitement.

-Alice Akumu... Un charmant petit chat. Je n'ai jamais eu le plaisir de la rencontrer mais j'ai lu son dossier et entendu pas mal de chose à son sujet. Elle me semble... intéressante et sympathique. Il y a beaucoup de chat dans ce lycée...

Je ne parlais pas de vrai chat mais pas mal d'élève ou d'employés avait un comportement félin ou un physique assez particulier. Mon esprit s'arrêta sur l'image d'un petit chat en particulier, plutôt une petite chatte, au cheveux blanc. Les tatouages sur mes bras s'agitèrent et mes pupilles se dilatèrent en même temps qu'une sourit s'étendit sur mon visage. Je secouai doucement la tête pour revenir à moi puis je penchai la tête vers le jeune homme.

-Que savez vous de ce pensionnat ? Que vous a-t-on expliqué avant votre inscription ?

J'étais las de jouer l'impulsive et je retournai à mon sang froid de reptile. Je sentis l'entité s'agiter avant de se lover à nouveau et de se rendormir. Mes doigts effleurèrent mon flan droit, l'entité hibernait depuis trop longtemps et allait bientôt se réveiller. Un petit voyage allait s'imposer... Je fixais toujours mon interlocuteur. Comment était-il arrivé ici celui là ?

-Alice Akumu... Un charmant petit chat. Je n'ai jamais eu le plaisir de la rencontrer mais j'ai lu son dossier et entendu pas mal de chose à son sujet. Elle me semble... intéressante et sympathique. Il y a beaucoup de chat dans ce lycée...

C'est rassurant, au moins, cela semble sans danger, je verrai pour plus d'information plus tard avec la personne concerné. Ce n'est pas que je n'aime pas partir de rien, mais si elle est psychologue elle aussi, nous nous entendrons à merveille. Je ferais ce qu'il faut pour en tout cas.

-Que savez vous de ce pensionnat ? Que vous a-t-on expliqué avant votre inscription ?

Je ne saisissait pas vraiment ça question, en quoi cela est il intéressant, même moi je ne m'en souciai pas de savoir cela. Mais bon, j'allais donner son susucre au bébé pour avoir finis son caprice...

Voyez vous, pendant quelques années de voyages à travers le monde, j'ai déjà eu a faire a des personnes spéciales, de toute sortes. Et en arrivant ici, j'ai compris dans quel genre d'établissement je mettais les pied. Mais j'ai aussi compris que mes capacités intellectuels et spirituelles, étaient elle aussi hors normes. Ce que je sais de ce pensionnat, c'est qu'il est parfait pour que je m'y construise une vis fixe et que je continus de m’améliorer, dans tous les domaines.

Je restai alors assis, au fond de mon siège, abordant ce fin sourire qu’était le mien. j'en profitais pour croiser a nouveau les jambes lentement, afin d'être plus à l'aise.

Merci pour l'information. Et vous? Depuis combien de temps êtes vous ici ? Et qu'avez vous à m'apprendre.

Je pressentais le vieux discoure, mais bon, je me devais de m'informer, et puis, si elle se laissai a nouveaux aller par ça fierté stupide de "cruelle serpent", j'ignorerais ce qu'elle me dira tout simplement. Je ne voulais plus perdre de salive pour ces problèmes mentaux, à son niveau, c'est plus de la psychiatrie qui serait requise... Et encore

Voyez vous, pendant quelques années de voyages à travers le monde, j'ai déjà eu a faire a des personnes spéciales, de toute sortes. Et en arrivant ici, j'ai compris dans quel genre d'établissement je mettais les pied. Mais j'ai aussi compris que mes capacités intellectuels et spirituelles, étaient elle aussi hors normes. Ce que je sais de ce pensionnat, c'est qu'il est parfait pour que je m'y construise une vis fixe et que je continus de m’améliorer, dans tous les domaines.

Je lui accordai un sourire franc avant de m'assoir à nouveau en face de lui. Malgré tout les airs qu'il se donnait, il restait d'une grande fierté. Il avait, semble-t-il, une assez grande estime de lui même.

Merci pour l'information. Et vous? Depuis combien de temps êtes vous ici ? Et qu'avez vous à m'apprendre.

Le faisait-il exprès ? Il semblait bien que oui. Je fis craquer mes doigts les uns après les autres avec lenteur. Je réfléchissais à ma réponse future car je préférais ne pas trop en dire.

-Je pense que depuis le temps j'en sais assez sur ce pensionnat. Et je suis là depuis plusieurs mois. Quand à votre "apprentissage" je ne pense pas en faire partie. Vous êtes grand, vous apprendrez seul, je suis sure que vous vous débrouillerez très bien.

Je souriais tellement que mes yeux étaient réduits à deux fentes. A mes yeux c'était un petit génie vu son âge mais plutôt arrogant et trop sur de lui par moment. Mais bon tout le monde a ses défauts. Tout comme moi et à cet instant il devait me prendre pour une folle, à vrai dire passer pour une folle était chose aisée. Je croisais les jambes à mon tour sans rien dire pendant un long moment.

-Permettez moi une question indiscrète mais j'aimerai en savoir plus sur votre pouvoir. J'aime être renseignée à ce sujet et je n'ai pas saisi le votre sur votre fiche.

Je souriais toujours attendant une réponse de sa part.

-Je pense que depuis le temps j'en sais assez sur ce pensionnat. Et je suis là depuis plusieurs mois. Quand à votre "apprentissage" je ne pense pas en faire partie. Vous êtes grand, vous apprendrez seul, je suis sure que vous vous débrouillerez très bien.

Voila qui était la meilleure réponse possible. Je décroisai alors les jambes doucement, l'observant de mon fin sourire habituel, elle semblait aussi a l'aise que moi dans cet endroit malgré son coté psychotique, mais tout le monde a ces défauts.

Je vois, je vous remercies de cette réponse, il n'y aura aucun problème quant-à mes débuts ne vous en faites pas. Je saurai vite m'intégrer ici, cet endroit est fait pour moi.

-Permettez moi une question indiscrète mais j'aimerai en savoir plus sur votre pouvoir. J'aime être renseignée à ce sujet et je n'ai pas saisi le votre sur votre fiche.

"Voila une très bonne question, moi même je ne sait pas grand chose la dessus, Morishima-senpai m'avait pris de court a ce sujet. M'envoyais ici sans aucune information, pas très sympa de ce part, mais bon."

Je ne perdit aucunement mon fin sourire, amenant ma main droite a mon menton, pour réfléchir quelques peu. Je ne voulais pas trop me vanter dans mes propos, mais je devais lui donner une réponse.

Et bien,voyez vous, j'ai pus, il y a quelques années, découvrir mes propres capacités, je suis entrée à l'école à dix-sept ans. En deux années seulement, en bénéficiant de l'aide d'un mentor, j'ai pus obtenir quartes doctorat, puis dans les deux années qui ont suivis, j'ai fais un tour du monde avec ce même mentor, découvrant au jour le jour, que personne dans ce monde n'avait les mêmes capacités que moi. Mon corps est vraiment fragilisé par rapport a autrui, mais mon mental, mon esprit et ma personnalité. Sont indestructibles et impénétrables. Des télé-kinésistes, des modificateurs de pensées et de rêves, et d'autre espion spirituelles que mon mentor m'a fait rencontrer au cour de notre voyage, ce sont retrouver démunies face a moi... Mais, je ne sais encore rien du tout sur les surprises que ce don peut encore me réserver.

Je pensais avoir asse bien posé les choses, sans trop en dire. J’espérai juste qu'elle n'allait pas trop me poser ce genre de questions, je n'avais aucune envie de devoir raconter ma vie.

Je vois, je vous remercies de cette réponse, il n'y aura aucun problème quant-à mes débuts ne vous en faites pas. Je saurai vite m'intégrer ici, cet endroit est fait pour moi.

Aucune endroit n'était fait pour nous... C'est vrai, qui aurait pu dire si nous étions des monstres ou des miracles de la nature ? Lui je le rangeais du côté des miracles... Moi j'étais irrémédiablement du côté des monstres... "Ne jamais se voiler la face... N'est-ce pas mon mignon ? Nous avons été, nous sommes et nous serons toujours des tueurs sanguinaires..." JE sentis une torsion dans ma cage-thoracique, je prenais cela pour un oui.

Et bien,voyez vous, j'ai pus, il y a quelques années, découvrir mes propres capacités, je suis entrée à l'école à dix-sept ans. En deux années seulement, en bénéficiant de l'aide d'un mentor, j'ai pus obtenir quartes doctorat, puis dans les deux années qui ont suivis, j'ai fais un tour du monde avec ce même mentor, découvrant au jour le jour, que personne dans ce monde n'avait les mêmes capacités que moi. Mon corps est vraiment fragilisé par rapport a autrui, mais mon mental, mon esprit et ma personnalité. Sont indestructibles et impénétrables. Des télé-kinésistes, des modificateurs de pensées et de rêves, et d'autre espion spirituelles que mon mentor m'a fait rencontrer au cour de notre voyage, ce sont retrouver démunies face a moi... Mais, je ne sais encore rien du tout sur les surprises que ce don peut encore me réserver.

Donc c'était une encyclopédie universelle sur pattes si je comprenais bien... Intéressant ce jeune homme... Je ne perdais pas mon sourire et j'hochai la tête lentement en signe d'approbation. Même si sa réponse n'était pas bourrée de vantardise, l'estime qu'il avait de lui même se sentait quand même dans son discours.

-C'est un pouvoir très intéressant... Comme je le disais une bénédiction de la nature...

J'avais parlé moins fort pour la fin de la phrase, comme pour me parler à moi-même, oubliant quelques instants que je n'étais pas seule dans cette pièce. C'était un garçon à peine sortit de l'adolescence, très intelligent -apparemment- certes, mais fragile et inoffensif pour les autres. Un renard frêle... Si je voulais j'aurai pu l'avaler sans problème ce petit... Je rigolais intérieurement en m'imaginant la scène.

-C'est un pouvoir très intéressant... Comme je le disais une bénédiction de la nature...

Je souriais finement, profitant alors de son voyage au sein de ses pensés, pour fermai les yeux et repenser a une chose qui me donnée l'envie d'être réfléchit. Il s'agissait de ma première lecture. Ce prince qui ne suivait que sa folie grandissante, entrainant alors avec lui et ça source, des victimes jusque la innocentes, une phrase me revint alors, je n'hésitai pas à la marmonnée.

Notre époque est détraquée. Maudite fatalité, que je sois jamais né pour la remettre en ordre !

Sur ces mots, je repensai à mon but Ultime, qui était née à la lecture de cette même phrase.

"Avancer dans ce monde détraqué, afin de découvrir la vérité dans le but de le sauver avec mes écrits."

Ce pensionnat était parfait pour assouvir ma soif de connaissances et d'inspirations.... Une autre phrase me revint, alors que je pensai a ce pauvre Horatio, seul debout au milieu du résultat de cette tragédie, devant porter sur les épaules les responsabilités et les mémoires des défunts... Je levai alors les yeux vers Médusa en sourire comme a mon habitude.

Pour trouver un honnête homme, au train dont va le monde, il faut choisir entre dix mille... Qu'en pensez vous ?

Sa réponse m’intéressait vraiment, il était toujours très sympathique d’entendre un point de vue sur ceci, qu'il soit positif ou négatif...

Pour trouver un honnête homme, au train dont va le monde, il faut choisir entre dix mille... Qu'en pensez vous ?

Je n'étais pas sure de comprendre où il voulait en venir... Quelle genre de personne pose ce genre de question dès la première rencontre ? Des gens trop curieux... Que pouvais-je penser de cela ? A quoi s'attendait-il en guise de réponse ? Pensait-il que j'allais cracher sur les hommes ? Peu être bien que j'allais le faire... Je me mis à réfléchir à sa question...

-Premièrement, qu'est ce qui nous assure qu'il en reste de ces honnêtes hommes ? Enfin bon, si on admet qu'ils existent toujours, je dirai que s'il faut le chercher parmi d'autres Hommes corrompus, je dirai que leurs existence est inutile à notre monde. Je pense que s'il y a juste une faible partie de la population qui réussit à vivre et voir justement, les Humains devraient disparaitre. C'est un jugement dur mais vous m'avez demandé mon avis, alors je réponds franchement.

J'étais resté calme et mon sourire n'était plus figé sur mon visage. Mon visage était redevenu froid et impassible. Je n'aurais pu dire ce que j'avais dis juste avant avec un grand éclat de joie sur le visage, j'avais énoncé ma réalité et elle était dure et effrayante. J'avais assez vécu dans le vrai monde pour pouvoir le comprendre. Je poursuivais alors sans la moindre intention d'offense.

-Je pense que pour comprendre de quoi il en retourne, il faut avoir assisté au spectacle affligeant de notre monde derrière ses voiles de vertu et de pureté. La vie n'est pas ce à quoi on veut croire au plus profond de nous. Vous avez parcouru le monde d'après ce que j'ai compris, mais parcourir le monde et vivre dans celui-ci est différent. vous ne trouvez pas ?

Au fur et à mesure que la discussion suivait son chemin sans vraiment s'attacher à un sujet bien précis. C'était devenu intéressant tout compte fait et je rangeais les armes pour parler calmement. Je retrouverais ma hantise de la psychologie plus tard... Je m'accordais à sourire sur cette réflexion.

-Premièrement, qu'est ce qui nous assure qu'il en reste de ces honnêtes hommes ? Enfin bon, si on admet qu'ils existent toujours, je dirai que s'il faut le chercher parmi d'autres Hommes corrompus, je dirai que leurs existence est inutile à notre monde. Je pense que s'il y a juste une faible partie de la population qui réussit à vivre et voir justement, les Humains devraient disparaitre. C'est un jugement dur mais vous m'avez demandé mon avis, alors je réponds franchement.

Une réponse des plus attendus, je l'avais déjà ranger dans les cas psychotiques, la n'était que la confirmation, Hamlet en personne voyait le positif a cette phrase, mais bon, tout le monde à ces idées...

-Je pense que pour comprendre de quoi il en retourne, il faut avoir assisté au spectacle affligeant de notre monde derrière ses voiles de vertu et de pureté. La vie n'est pas ce à quoi on veut croire au plus profond de nous. Vous avez parcouru le monde d'après ce que j'ai compris, mais parcourir le monde et vivre dans celui-ci est différent. vous ne trouvez pas ?

Voila qu'elle m'expose son point de vue sur le monde, chez toutes autres personne cela aurai était fascinant, mais je penses que s'idéalise trop par rapport a tout autre autrui, elle se permet donc ce genre de remarques complétement vague et hautaine sur une humanité complexe et vraiment fascinante, pour ça part... Je gardai alors mon fin sourire en l'observant.

Cela revient au "être ou ne pas être", bien que de mon point de vue, et se n'est aucunement dit méchamment. Vous n'avez pas pu vous fasciner de ce qui fait un orateur du monde. Vous n'avez que le coté sombre et vide du point de vue en général. Vous ne pouvez être prise au sérieux par quelqu'un de complet malheureusement.

Je m’étira alors doucement, assis sur ma chaise l'aire décontracter. Mon visage, depuis le début de cette conversation, avait peu changer, et était toujours revenu a ce fin sourire. Signe que cela n'était, pour ma part, qu’une conversation comme une autre sans grand intérêts.

Je me demandai, la bibliothèque, ou se trouve t-elle s'il vous plait ?

Autant que quand cette conversation soit terminée, j'ai au moins appris une chose qui m’intéresse vraiment.

Cela revient au "être ou ne pas être", bien que de mon point de vue, et se n'est aucunement dit méchamment. Vous n'avez pas pu vous fasciner de ce qui fait un orateur du monde. Vous n'avez que le coté sombre et vide du point de vue en général. Vous ne pouvez être prise au sérieux par quelqu'un de complet malheureusement.

Je me levai alors sans dire le moindre mot. Il n'avait pas compris. Tant pis, j'avais à faire au bureau. Je ne pouvais avoir un autre point de vue car j'avais vécu dans le mauvais côté du monde et moi même j'en faisais partie. Faisant craquer mes doigts une dernière fois je posai la main sur la poignée de la porte avant de me stopper.

Je me demandai, la bibliothèque, ou se trouve t-elle s'il vous plait ?

Je tournai légèrement ma tête vers lui avant de dire calmement.

-Vous savez Monsieur Yuzuruh, peu importe qu'on me prenne au sérieux ou non, quand vous vivez dans la mauvaise partie de ce monde ou que vous voyez la personne que vous aimez par dessus tout se faire tuer sans raison sous vos yeux, je pense normal d'avoir cette vision négative ou de me trouver folle.

Je me tournai un peu plus en souriant.

-Vous pensez trop fort ou comme les autres, j'ai l'habitude.

J'entrouvrais alors la porte afin de me glisser dans l'embrasure de celle-ci. Je lui fis un petit signe de la main en guise d’au revoir et d'encouragement avant de dire sur un ton plus sarcastique :

-J'ai confiance en vous, je sais que vous trouverez la bibliothèque seul et comme un grand. Si jamais vous ne trouvez vraiment pas, demandez à une de vos groupies.

Je refermais la porte en souriant. La porte passé je perdis mon sourire pour arborer mon visage grave et sévère de CPE. je m'éloignais rapidement et silencieusement. La folie... Je ne pus m'empêcher de sourire, oui j'étais folle, et pas qu'un peu. Mais je suis née ainsi et je n'allais pas me battre contre ma nature. Comme je le pensais, je ne pouvais pas supporter les psychologues ou les psychiatres, même si ce garçon semblait sympathique dans le fond...

J'aimerai que tu le clôtures le rp quand même ^^. Même si c'est que 8lignes. Merci =)

-Vous savez Monsieur Yuzuruh, peu importe qu'on me prenne au sérieux ou non, quand vous vivez dans la mauvaise partie de ce monde ou que vous voyez la personne que vous aimez par dessus tout se faire tuer sans raison sous vos yeux, je pense normal d'avoir cette vision négative ou de me trouver folle.

Qu'elle faiblesse d'esprit et de volonté, elle se trouvait juste des excuses d'elle même de mon point de vue, accusés ainsi le monde et la fatalité de ça façon d’être, c'est trop facile. Quel déception, même si je n'avais pas réel attente, c'était certes décevant cette façon de se justifier... Bien entendu, je ne montrait absolument aucun signe de cette réflexion, gardant mon fin sourire en la voyant partir lentement.

-Vous pensez trop fort ou comme les autres, j'ai l'habitude.

Sur ces mots elle passa la porte, se retournant une dernière fois d'un sourire, alors que je la regardée comme a mon habithude, m’apprêtant a lui dire un dernier au revoir de politesse.

-J'ai confiance en vous, je sais que vous trouverez la bibliothèque seul et comme un grand. Si jamais vous ne trouvez vraiment pas, demandez à une de vos groupies.

Je revenais alors sur mon intention de gentillesse, elle ne la mérité pas, même si c’était une bonne idée d'un point de vue informatif, bien que je savais que j'allais juste devoir chercher un court instant tout seul pour la trouvée, sans me servir des élèves... Mais bon, bref, pour l'instant j'allai pouvoir souffler un peu.

" Tient, et si je me reprenais un thé? "