La bienveillante Orange Fleuret

†Nom: Fleuret

†Prénom: Orange

†Sexe: ♀

†Sexualité: Bi

†Age: 16 ans

†Classe / Emploi: Classe B

†Niveau d'étude: 1ère

†Pouvoir: Empathie

1ère limite: Ne peut ressentir les sentiments la concernant (Ex: elle ne peux pas sentir la haine d'une personne la détestant)
2ème limite: S'ils sont trop violents, les sentiments peuvent la terrasser, voir la tuer.
3ème limite: Les gens dont elle ressent les sentiments doivent se trouver à moins de 15 mètre d'elle.





Qu'importe le luxe de ses vêtements, la sophistication de sa coiffure, la délicatesse de son maquillage, la grâce de sa marche, Orange a toujours l'air d'être une pauvre orpheline morte de faim, tant sa douloureuse expérience a marqué son visage. C'est lorsqu'elle sourit que ses traits sont les plus déformés, pour ne rendre qu'un monstrueux rictus de souffrance. Lorsqu'elle pleure en revanche, son visage s'adoucit jusqu'à presque retrouver apparence humaine. Son habillement, sa coiffure et son maquillage sont volontairement très simple. Ses vêtements sont pour la plupart fait d'une toile épaisse et un peu usée, pour ceux qu'elle a eu le loisir de choisir, soit de tissus fin et délicat, tel que la soie, dont les multiples décorations, perles, plume et j'en passe, ont été violemment arrachées. Ses cheveux sont soit lâchés, soit attachés par un vulgaire élastique, et jamais lissés. Son maquillage est, disons le, inexistant.




Le don d'empathie d'Orange a profondément changé sa mentalité: autrefois égoïste, égocentrique et j'en passe, elle est désormais une enfant très généreuse, toujours prête à se sacrifier pour les autres. Elle a aussi un don pour trouver les mots qui réconforteront ceux qui sont dans la peine. Elle croit profondément en l'humanité, qu'elle définit comme étant "les travailleurs laborieux, les mères aimantes et les enfants innocents", elle considère toute personne ne répondant pas à ces critères comme étant un "monstre aux dents acérées et aux griffes ensanglantées". Son don ne lui permet pas de savoir les sentiments des gens à son égard, mais elle ne le sait pas. Elle pense donc, parfois à tord, parfois à raison, que tout ses sentiments, bon ou mauvais, sont réciproques, ce qui luifait encore plus haïr des gens et lui fait encore plus en aimer d'autres.




Orange est née dans un pays assez pauvre (fuck trouver et me documenter sur un pays pauvre D:) où, paradoxalement, elle vivait dans une famille bien plus riches que celles de la plupart des pays dit "développé". Durant toute son enfance, elle fut protégée et surprotégée du monde extérieur. Des gardes suivaient la jeune enfant dans chacun de ses déplacement, qui se limitaient au palace qui lui servait de prison dorée. Au sens propre du terme, puis ce que les murs étaient décorés à l'or fin. Durant toute cette période, Orange ne ressentit jamais aucun besoin de voir de nouveaux horizons, et malgré tout ce que les gens disaient sur la pauvreté du peuple et la richesse de leur famille, elle ne se sentie jamais honteuse de manger plus qu'à sa faim chaque jour, et ne pensait pas que l'on pouvait la haïr pour ça.

Un jour pourtant, la haine du peuple à son égard, et l'envie d'avoir enfin une existence vivable fut trop forte, et durant une nuit d'été, une horde d'hommes affamés et voulant sauver leur familles pénétra dans l'impénétrable forteresse dans le but de tuer ses propriétaire et d'en piller les richesse. Avec un calme étonnant, la famille et les employés privilégiés empruntèrent un passage sous-terrain qui débarquait au milieu du bidon ville qui entourait la ville. Ce fut là que le déclic arriva. Orange, petite fille heureuse, toujours entourée d'amour et de confort, fit face à la souffrance la plus ultime: des familles mourantes de faim et vivant dans la crasse et la maladie, des amputés mal soignés donc la blessure s'infectait, des enfants dont on voyait aisément les côtes. Toute cette souffrance, tout ce malheur, tout ce désespoir, Orange le ressentit au plus profond de son être et, terrassée, elle s'effondra en larme et en cris.

Suite à ce traumatisme, elle refusa de manger plus qu'à sa faim, voir même à sa faim, refusait de recevoir des cadeaux coûteux pour ses multiples anniversaires, préférant voir cet argent revenir aux affamés. Après avoir vainement tenté de la raisonner, ses parents admirent l'évidence: Orange avait une empathie sur-développée, et l'ultime souffrance à laquelle elle avait fait face l'avait définitivement marqué. En premier lieu, ils essayèrent vainement de faire disparaître ce souvenir de sa mémoire, puis, à l'âge de ses 16 ans, ils l'envoyèrent dans un pensionnat en Amérique, loin de toute pauvreté, espérant retrouver à la fin de sa scolarité une jeune fille heureuse et ne culpabilisant pas d'un malheur dont elle n'était pas coupable.

C'est ainsi qu'Orange arriva au pensionnat BlackRose.