Aqua Lidse Rocheliodel, un calme olympien. [ Terminée ]

Le physique d'Aqua ? Ho, Aqua ! La jeune fille si discrète qui retient de temps à autres un regard furtif et curieux. Cette demoiselle aux mouvements si légers et comptés, si soignés. Oui, vous ne vous trompez pas, c'est là bien Aqua : La petite demoiselle Blanche. " Petite ", quel adorable surnom exact. En effet, Aqua ne mesure qu'un mètre 59, pour 16 ans, retenons-nous mes amis. Ce tout pour un poid de 50 kilos, ce qui fait relativement léger.

Tout d'abord, commençons par ce qui se voit le plus : ses cheveux. Les cheveux d'Aqua sont blancs comme la neige, celle qui tombe du ciel pour se poser à son tour sur quelque chose de blanc. Les gens parfois croient qu'Aqua est venue d'un autre monde, d'ailleurs, de si loin qu'elle en est magnifiquement étrange. Une parfaite étrangère au monde dans lequel sa vie se déroule. Ses cheveux d'une blancheur semblant pure paraissent très souvent irréels, comme si, sous cette couleur pourtant naturelle, se cachait une teinture outrageuse et provocante. Beaucoup de gens y pensent et en parle en messe basse, ce qu'Aqua ignore avec le plus méritant et le plus honorable des mépris. Loin d'être atteinte par ces remarques parfois désobligeantes, Aqua ne songe même pas à teindre ses cheveux pour avoir la paix. A ses yeux cela serait une solution de facilité qui ne la vaut pas. Alors, malgré tout ceci, Aqua garde ses cheveux est en prend un soin presque maniaque. La demoiselle brosse soigneusement chaque matin ses cheveux, ne le faisant presque jamais le reste de la journée, pour éviter de les abîmer. En revanche, au risque de les casser, toutes coiffures passent. De la traditionnelle queue de cheval aux adorables couettes en passant par le strict chignon. Aqua aime jouer avec ses cheveux et se coiffer comme une petite poupée de porcelaine, ce qui ne lui empêche pas d'être toujours classique. Parfois, des babioles ornent ses cheveux. Des chouchous, des barrettes, des noeuds, des rubans, des fleurs... La demoiselle trouve que les petits accessoires comme ceux-là rehaussent les ondulations de ses cheveux quand ceux-ci sont retenus.

Poursuivons par les yeux de la belle. Ces yeux que l'on quitte si rarement ou alors avec la furieusement envie de s'y plonger à nouveau. La demoiselle possède des yeux que l'on dit souvent charmants. Ces yeux à la couleur semblable à la mer ou à un ciel dénué de tout nuage. Des yeux qui, comme ses cheveux, semblent irréels. D'une couleur claire, pâle, et profonde, les yeux d'Aqua attire les jalousies. Pourtant, jusque là, personne n'a encore jamais oser le lui arracher pour avoir ses beaux yeux, heureusement. La plupart du temps, les gens ne peuvent pas bien décrire le bleu des yeux d'Aqua. En effet, décrire exactement le bleu de ses yeux est quasi impossible. De plus, ceux-ci changent légèrement de couleur en fonction de la saison. En été, les yeux qu'Aqua sont d'un bleu cristallin. En hiver, d'un bleu plus sombre, presque bleu marine. Ce changement trouble parfois les gens qui entourent Aqua toute l'année. En effet, les gens en viennent à se demander si ses yeux on toujours été si clairs ou si foncés. C'est probablement pour cela que parfois des personnes regardant Aqua avec une insistance presque gênante. A force, Aqua a fini par se dire qu'elle avait des yeux simplement bleus, pour ne pas se tromper en disant clairs ou foncés. Jamais maquillés, les yeux d'Aqua sont naturels et bien assez beaux ainsi. Accompagnant ses yeux d'Aphrodite, de longs et fins cils lui donne un regard fatal et irrésistible.

Le visage d'Aqua en général est souvent comparé à celui d'un ange. Un visage doux, aux traits fins et féminins. Les gens disent qu'Aqua est d'un beauté fragile, naturelle et agréable. Elle dit simplement que la génétique fait parfois des miracles en donnant aux enfants ce qu'avaient les parents dans leur temps. La beauté. Tout du moins, ce que les gens appellent ainsi. Le visage d'Aqua est vide cependant, inexpressif, il est rare d'y voir une véritable émotion autre que de la gêne qui fera rougir ses pommettes. La plupart du temps, Aqua semble, de par son expression figé, totalement neutre. La belle préfère ne pas montrer ses émotions pour s'éviter les ennuis d'avoir des émotions mal comprises. S'il y a bien une chose que la demoiselle déteste avec les sentiments se sont les quiproquo. Si l'on offre à Aqua le compliment de dire qu'elle est naturelle c'est parce que la demoiselle ne se maquille que pour les très grandes occasions comme des réceptions et autres. Le reste du temps, sa peau d'albâtre est totalement libre de ces couches de fond de teint qui recouvre, comme de la peinture, le visage de la plupart des autres femmes.

Les formes de la demoiselle, voilà un sujet plutôt... difficile. En effet, Aqua déteste que l'on lui parle de cela. Sa poitrine convenable la complexe cependant à un grand degrés. Aqua n'acceptera jamais d'être en maillot de bain devant beaucoup de monde, gênée de n'avoir pas eu la chance d'être donné d'une généreuse poitrine par la nature. Toutefois, s'il l'on y fait attention, les belles femmes n'ont pas toujours de fortes poitrines, Aqua garde cela en tête en se disant que, malgré tout, elle garde une chance de devenir une belle femme en grandissant, même si elle restera toujours, à son regret, presque dépourvue de poitrine qui pourrait attirer l'attention d'un homme. Evidemment, la demoiselle ne se balade pas nue dans les rues ( Dommage, non ?). Il va donc falloir décrire ses vêtements, ce qu'Aqua porte. En général, la demoiselle porte des robes mi-longues ou des jupes, jamais de jean's. Des robes à frous-frous, rubans, dentelles, le tout généralement de couleurs claires mais pas trop voyantes. Les jupes sont, la plupart du temps, accompagnée de t-shirt simple. Au cou d'Aqua se trouve très souvent un ras-de-cou en ruban blanc, sur lequel pend un camé représentant une fleur ouverte qui semble être une rose. La plupart des bijoux d'Aqua représentent d'ailleurs des fleurs ou encore des papillons, son insecte préféré.

Le caractère de la demoiselle ? Tout d'abord, il est important de savoir qu'Aqua ne crie jamais, si ce n'est de surprise. Elle ne crie pas, ne hurle pas, parle même généralement très doucement. S'énerver ne sert à rien et par conséquent la demoiselle préfère rester calme, ce qui évite aussi des disputes dans le genre de celles qui font monter le temps au fur et à mesure parce que la personne en face le fait elle aussi. De plus, par fierté, Aqua refuse de s'énerver. S'énerver, pour elle, c'est se montrer assez faible pour perdre son sang-froid devant qui nous a, certainement, provoquer. Ce n'est donc que donner victoire à une personne qui, par déduction ou par hasard, aura fini par toucher un point sensible d'une personne faible en la matière de protéger ses défauts. De plus, avoir la voix tremblante d'une colère retenue comme l'on retient un typhon, est pitoyable. Le détail final est que, de toutes façons, Aqua n'aime pas s'énerver. Discuter à tout autant voir plus d'efficacité.

La gentillesse est un sentiment étrange, influencé perpétuellement par l'agissement de quelqu'un. Quelqu'un de gentil donnera envie d'être gentil, quelqu'un de méchant donnera envie d'être méchant au même point si ce n'est plus. Aqua, est une personne gentille, pour sûr. Le genre de personne qui serait prête à déprimer si cela pouvait donner une chance de bonheur aux autres. Elle cache ses émotions, ne veut pas de quiproquo, mais possède un coeur généreux et gentil. La plupart du temps, la donzelle hésite, elle bafouille et répond à une gentillesse par quelque chose quelle ne veut pas dire et qui peut parfois être vexant. Sa voix calme et presque monocorde quand elle le souhaite de prononce cependant jamais de mots pour se protéger elle-même. Peu lui importe d'avoir des problèmes et de couler du moment qu'elle peut encore écouter les autres pour les décharger de leurs soucis. La demoiselle ne refusera jamais d'écouter quelqu'un. En revanche, elle se refuse tout le temps à s'ouvrir à quelqu'un pour parler de ses propres soucis, de ses angoisses, de ses joies comme de ses peines. Si Aqua ne se confie pas c'est parce qu'elle est certaine que, mit à part pour elle, que les gens sont gentils par pitié. Aqua ne compte donc pas sur les autres, par peur d'être prise en pitié.

Le sentiment de peur ? Pas inconnu mais plutôt inavoué. Tout comme les autres êtres humains, il arrive à Aqua d'avoir peur. La personne qui dira n'avoir peur de rien serait d'ailleurs, aux yeux de la demoiselle, une menteuse. Aqua possède quelques peurs : Celle de l'orage, celle du noir. Ces peurs Aqua les a depuis qu'elle est toute petite et elle n'a jamais réussit à s'en débarrasser. L'orage la cloue littéralement sur place. Il s'accroche à tout ce qui l'entour et ne lâche pas prise, jusqu'à en avoir les articulations blanches. Cependant, Aqua est aussi le genre de personne a surmonté ses peurs, ou tout du moins à les cacher, quand elle est avec quelqu'un qui, comme elle, a peur. Cela arrive rarement mais, lorsque cela arrive, l'esprit d'équipe d'Aqua semble passer en mode "ON" pour rassurer la personne apeurée. La peur est issue de l'inconnu. Parce que notre esprit trouve toutes les parades à nos peurs pour que celles-ci se poursuivent. Aqua n'échappe pas à la règle. Quoi qu'elle puisse imaginer pour se rassurer, tout semble détruit par une espèce de super pouvoir qu'elle donne à ce qui l'effraie tant, comme si la peur dépassait tout. Lorsqu'un très gros orage éclate ou que la demoiselle est enfermée dans une pièce noire, vous pouvez être sûr que vous ne pourrez pas la faire bouger. Figée sur place, Aqua ne bougera pas d'un cil, ne faisant même pas un bruit, ne pleurant même pas, se contentant de regarder devant elle avec des grands yeux écarquillés...

Côté amour les choses se corsent. Aqua ne pense pas à aimer, pour elle cela laisse trop de faiblesses. Elle ne comprend pas d'où peut venir un sentiment amoureux ni pourquoi il surgit aussi subitement en général. De plus, elle ne se pense pas assez solide pour pouvoir aimer quelqu'un de tout son être avec le risque de perdre cette personne en un instant. Les ruptures, pour ce qu'elle en a vu, elle préfère ne pas essayer ni prendre le risque d'essayer. La belle a souvent entendu dire que l'amour donnait des ailes, qu'il rendait le coeur léger comme une plume, qu'il donnait milles couleurs à la vie. Pourtant, elle ne comprend pas. Comment pouvait-on, par le simple fait d'aimer quelqu'un, avoir autant de bonheur ? Le coeur d'Aqua est donc étranger à ce sentiment qui semble fleurir dans le coeur de toutes les autres jeunes filles. Aqua, quoi que l'on dise, n'est probablement pas encore prête à aimer, à connaître ce sentiment, à pouvoir se perdre dans les bras de celui qu'elle pourrait aimer, à se sentir le coeur en joie d'être autant à une personne que la personne est à nous : A n'avoir au fond de son coeur, qu'écrit le nom de l'être aimé.

Aqua est franche. Pour elle, le mensonge ne sert à rien. C'est se risquer dans un jeu qui, tôt ou tard, fera sortir la vérité en pièce maîtresse et ruinera toute la partie truquée. Mentir provoque des ennuis, les ennuis en provocant eux-mêmes qu'autres et ainsi de suite pour un cercle vicieux infini. Aqua préfère de loin être franche, quitte à être un peu blessante. De plus, rares sont les personnes qui osent lui parler... Alors être franche est préférable, pour être honnête et pouvoir se faire des amis comme elle est. Sans devoir se changer de personnalité pour plaire aux autres. Les gens devront accepter Aqua comme elle est, elle trouve cela important. Tout comme elle-même devra accepter les autres comme ils sont.

Pour finir, Aqua est une fille tout le temps plongée dans ses livres. Elle ne parle en général que lorsqu'on lui demande son avis ou que l'on lance une discussion avec elle. Elle aime lire plus que discuter avec les autres. Les livres sont son moyen de s'évader, de s'imaginer d'autres paysages, de rêver d'autres personnes aux caractères qui lui sont si agréables. Elle s'aime à imaginer que d'autres mondes meilleurs l'attendent, quelque part, au détour d'un chemin. Aqua lit tout et n'importe quoi pourtant, pas seulement des romans d'aventures où des romans policiers. Elle aime ouvrir ses horizons à toutes sortes de livres. Les livres lui on apporter la connaissance qu'elle a aujourd'hui sur les plantes, les animaux, les étoiles, les villes, les pays... Grâce à cela, Aqua est une très bonne élève qui sait presque toujours comment réagir aux situations les plus complexes.

Au milieu des fleurs, s'offrant à la pâle lueur de l'astre de nuit, une petite fille regardait le ciel. Un ciel remplit d'étoiles aussi brillantes que de petites joyeux au loin. Son coeur tremblait et se serrait de ne pas savoir quel étoile était celle de celle à laquelle elle devait la vie. Sa mère, Elisabeth Rocheliodel Galiro, était morte à sa naissance, peu de temps après tout du moins. Et la seule vision que la gamine avait d'elle c'était un tableau placé dans le grenier. Une toile sublime couverte d'une grand drap blanc, comme si quelqu'un voulait oublier son existence. Ses yeux étincelants fixaient une à une chaque étoile autant que possible comme pour chercher un nom, une différence, de quoi trouver la bonne étoile. Assis à côté d'elle, un homme plutôt jeune, cheveux blonds et yeux émeraudes, la regardait d'un regard tendre et protecteur.

-Dis, papa, c'est celle-là l'étoile de maman ?
-Chérie, maman n'a pas d'étoile.

La petite semblait déçue. Elle avait réussir à trouver une étoile pour sa mère et avait donc indiquer celle qui brillait le plus, l'étoile du Nord. L'homme laissa s'échapper un léger sourire, son air devenant peu à peu mélancolique alors que son coeur chavirait. Il passa une main douce dans les cheveux de sa fille, sentant filer entre ses doigts les fines mèches blanches.

-Ta maman n'a pas d'étoile car elle brille ailleurs. Elle a toujours été discrète et elle le sera probablement toujours, même depuis là où elle est.
-Mais maman, elle brille où, si ce n'est pas dans le ciel avec les autres étoiles ?

L'homme posa encore son regard vers sa fille qui se tourna pour être face à lui, le visage interrogatif de par ses grands yeux bleus tout ronds. Elle ne comprenait pas ce qu'il voulait dire. Depuis qu'elle été une petite fille, on lui avait toujours dit que les gens qui partaient pour un très très long voyage sans jamais en revenir, tant leur destination était loin, devenait des étoiles pour pouvoir, depuis le ciel, veiller sur les personnes qu'ils aimaient. Alors, si sa mère n'était pas une étoile, où était-elle ? Cela voulait t-il dire qu'elle reviendrait un jour de son grand voyage ?

-Mon ange, ta mère brille dans ton coeur. Quand tu es triste, pense à maman. Tu verras qu'elle est toujours avec toi, quoiqu'il arrive.

Elle ne reviendrait pas. Elle ne pourrait jamais connaître cet amour infini qu'est celui d'une mère. Elle ne pourrait jamais pleurer sur son épaule.Les larmes affluaient, tombant sur les mains de la gamine qui serrait le tissu de sa robe, le chagrin incontrôlable. Son père se leva presque aussitôt pour rentrer, la laissant toute seule dans le jardin de leur maison, au milieu de l'herbe. La petite se sentait délaissée malgré le temps que venait de lui donner son père. Elle serrait le tissu de sa robe encore un peu plus et songeait fort à sa mère. Les larmes affluèrent encore plus, noyant ses joues sous des sillons salés. Pourquoi était-elle partie pour un si long voyage ? Ne l'aimait-elle pas ? Aqua ne savait, à cet âge, pas encore ce qu'était la mort. L'éternel voyage sans retour connu. La nuit s'avançait bien trop, le froid lui mordant les membres, elle rentra et sombra dans un lourd sommeil, épuisée d'avoir autant pleurer.

Aqua ouvrait les yeux, dans son lit aux draps épais pour ne pas avoir froid, en fixant le plafond. Un rêve ? Ses yeux ne quittaient pas le plafond blanc, n'ayant eu au réveil que cela à regarder. Ses draps pesaient lourd sur son corps, elle les éloignait donc pour pouvoir se hisser hors du lit, prenant à main son oreiller pou l'entraîner avec elle jusqu'à sa glace d'armoire. Elle avait tant grandit. Son corps dans son rêve si petit, avait gagner en taille, ses cheveux avait pousser, ses yeux agrandit. Ses longs cheveux blancs, en bataille, retinrent un instant son admiration mais aussi sa gêne. Une couleur qu'elle aimait et détestait tant à la fois. Dans un soupir, elle observait toutes les ressemblances qu'elle avait, désolée, avec celle qui lui avait donner la vie. Personne n'aurait jamais regretter ressembler à sa mère. Mais si Aqua aimait si peu son apparence, c'était avant tout parce que celle-ci faisait souffrir son père qui devait probablement voir, au travers de sa fille, la femme qu'il ne verrait jamais plus. Aqua n'ignorait rien de la douleur de son père. Elle ne pouvait pourtant rien y changer, l'engendrant de par ce physique. Elle se détourna de la glace, lâchant l'oreiller au sol, devant celle-ci, pour aller s'habiller. Aujourd'hui n'était pas un jour ordinaire, remarquait-elle en regardant furtivement le calendrier suspendu légèrement au-dessus de son bureau où s'entassaient ses livres. Le jour du bal organiser par le patron de son père, un homme avare et détestable. Aqua ne l'aimait vraiment pas du tout. Il était froid, restait toujours silencieux et méprisait les gens rien que du regard en les regardant de haut comme s'il était immense.

Elle ouvrit une commode, collée à un mur de la pièce, et en sortit une robe soigneusement pliée, comme le reste de ses affaires. Blanche et bleue. La couleur était semblable à celle des tapis de sa chambre, un bleu presque ciel où se perdaient quelques plis blancs. L'avant, couvrant la poitrine, était fripé de dentelles, rubans et décorations en forme de roses, teintées de bleu. Son père aimerait-il sa robe ? Aqua tourna la tête, pensive. Cette soirée devait être importante. Peut-être ne serait-elle pas la bienvenue, du haut de ses 16 maigres années. Peut-être son père serait-il juger pour l'avoir emmener avec lui ? Un frisson la parcourut, lui faisait glisser la robe des mains. Celles-ci tremblaient comme des feuilles. Le tissu pâle tomba à terre sous les yeux écarquillés qu'Aqua qui se demandait ce qu'il lui arrivait. Elle paniquait. Le terme était approprié. En se penchant, elle reprit sa robe en main et tapota le tissu comme pour en retirer une saleté pourtant absente. Elle se redressa, tenant contre sa fine poitrine la robe qu'elle allait mettre pour la soirée. Une voix d'homme parlait derrière la porte. Une voix roque, vieillit par les années.

- Chérie, tu es prête ?
- Je ne suis pas encore habillée papa, n'entre pas s'il te plait.
- Bien sûr. Cependant dépêche-toi s'il te plait, une voiture vient nous chercher dans une heure.
- Oui. Je serais prête d'ici-là.

Le son des pas qui s'éloignaient parvint aux oreilles d'Aqua qui déduisit que son père s'en allait. Il allait certainement s'installer au salon pour lire un journal, le temps que la voiture arrive. Elle sortit de sa chambre, en chemise de nuit longue et blanche, pour gagner la salle de bain. Là, une douche dans un angle et une baignoire à pieds l'attendaient. Le lavabo, placé près de la porte, allait servir d'appuie pour poser ses vêtements. Elle ôta sa chemise de nuit, la pliant pour la mettre dans la malle a linge sale. Aqua regardait la baignoire, attristée légèrement de ne pas avoir le temps de prendre un bon bain qui lui aurait ôter son rêve de la tête. Elle se glissa donc finalement dans la douche et laissa l'eau, moins efficace que le bain tout de même, lui changer les idées de par le son de chaque goutte tombant. En sortant de la douche, la belle nouait une serviette au niveau de sa poitrine et se séchait. La désagréable impression d'être encore lourde du rêve qu'elle avait fait, ne voulait en rien lui faire la faveur de s'en aller. Elle du ensuite se vêtir, s'habillant calmement de sa robe en faisant attention à chaque détail. De l'autre côté de la porte, sur la droite du lavabo, se trouvait une commode à serviettes sur laquelle reposait un coffre à bijoux. Celui d'Aqua. Son père gardait toujours le sien dans sa chambre, ce qui étonnait toujours autant la demoiselle. Elle l'ouvrant, elle retrouva ses parures. Ses colliers à perles, ses bracelets à pierres, ses bagues à décoration. Elle attrapa un collier, simple, de chaîne ornée en pendentif d'une pierre bleutée aux reflets blancs. A son poignet droit vint se placer un bracelet de perles bleues et, à ses oreilles, des boucles d'oreilles de même couleur se finissant en pointe. Côté bijoux, l'affaire était réglée lui semblait-il.

Après quelques instants, Aqua plaça, des deux côtés de sa tête, dans ses cheveux, d'amples décorations en roses bleues. Brossant soigneusement ses cheveux après les avoir sécher, elle replaçait les mèches qui n'obéissaient pas au sens établi. Voilà qu'elle était prête à aller à cette soirée. Elle s'en alla de la salle de bain après avoir tout soigneusement ranger et rejoint son père là où elle le savait d'avance : Dans le salon. Son père avait toujours été un homme qui aimait la lecture, passion qu'il avait d'ailleurs transmise à sa fille, Aqua. Il aimait découvrir de nouvelles choses, apprendre. Et, malgré son âge et son air parfois fermé, le père d'Aqua n'était jamais contre un bon débat. Ouvert aux idées des autres, il était d'une sagesse qu'admirait sa fille. Aqua, en grandissant, avait fini par comprendre que son père, un homme qui ne parlait jamais pour rien dire, avait un coeur éprit des livres, des penseurs et des pensées. En le rejoignant au salon, elle le trouva comme elle le pensait, en train de lire. Cependant, il ne lisait pas un journal mais un livre, qui semblait parler des pierres précieuses. En s'approchant, Aqua attira l'attention de son père qui posa immédiatement son livre et l'invita à s'installer sur le canapé avec lui, devant la baie-vitrée menant à une vue sur le jardin. La demoiselle s'était toujours demander qui entretenait ce jardin. Dans un état impeccable, le jardin rayonnait de beauté. Etait-ce son père ? Se levait-il chaque matin en secret pour arroser les fleurs ou veillait-il tard la nuit pour la même tâche ?

- Aqua, tout va bien ?

La demoiselle s'était tant plonger dans ses pensées qu'elle en avait oublier la présence de son père. Elle leva la tête, son regard se plantant dans celui de son père. Pouvait-il seulement l'aimer ? Elle qui ressemblait tant à cette femme avec laquelle il avait certainement voulut se voir finir sa vie. Elle ne pouvait pas penser à autre chose. Ce portrait de sa mère hantait son esprit. Si seulement elle avait pu rester en vie, rien ne serait pareil. Sa pensée s'arrêta net. Oui, si elle avait encore été en vie, rien ne serait pareil : Aqua ne serait donc pas ce qu'elle était, et sa pensée n'aurait jamais exister. Peut-être réfléchissait-elle trop, mais elle en avait besoin. Réfléchir occupait son esprit. Peut-être était-ce là aussi la raison de la passion de l'amour du père d'Aqua pour les livres. Parce qu'avec, il pouvait s'occuper.

- Aqua, je t'en prie, sors-toi de tes pensées un peu ! La voiture est arrivée !

La demoiselle sursauta légèrement, se rendant compte que son père partait. La voiture, elle avait complètement oublier. En se levant précipitamment, elle alla rejoindre son père dans la voiture. Le chauffeur ferma la porte derrière elle qui regardait déjà par la fenêtre, toujours aussi pensive. Le voyage fut rapide, le paysage défilant à grande vitesse. Lorsque la voiture s'arrêta, les roues ralentissant sur le goudron, le coeur d'Aqua cru bien s'arrêter tout autant. Devant elle, offert à ses yeux, un manoir mirifique aux éclairages de films hollywoodiens. En sortant de la voiture, aidé du chauffeur qui avait fait le tour, Aqua se retrouvait plantée en face de l'édifice. Son père ne tarda pas à la rejoindre. Ils avançaient tout deux et rentrèrent ainsi dans le manoir où, rien que dans le hall, le luxe était roi. Des servants, des décorations devant valoir des millions, des tapisseries qui impressionnait tant que l'on avait pas envie de marcher dessus. La beauté du hall était renversante. Aqua gardait pourtant la tête haute et essayait de respirer le plus possible le plus discrètement possible. Cela devrait lui permettre de ne pas s'évanouir.

En passant par les escaliers après fait vérifier leur participation au bal, Aqua et son père prirent le chemin vers la salle de bal. Encore une fois, le patron du père d'Aqua n'avait pas fait les choses à moitié. Argenteries, rideaux de soie pour les porte-fenêtres menant pour la plupart à un balcon. Ensuite fut le moment des présentations et salutations. L'homme patient qu'était le père de la demoiselle, lui-même, détestait ça. Et à juste titre. Les gens se serraient la main, présentaient leurs enfants, leur femme, leur animal de compagnie parfois même. Un beau petit monde superficiel, exactement ce que détestait Aqua. Dès qu'elle fut libre, elle se précipita sur le balcon. La nuit avait déjà assombri les cieux, laissant apparaître les premières et plus brillantes étoiles. Elle admirait de là le ciel qui la délivrait d'une longue soirée qui ne faisait, visiblement, que commencer. Les premières danses débutèrent, ramenant Aqua sur la "piste de danse" au milieu de la pièce. Elle dansa avec de nombreuses personnes. Après plus de deux heures de danse, quasiment sans pause, le père d'Aqua réquisitionna sa fille pour une danse plus lente, au moins pour la ménager un peu.

Enfin, les gens retournèrent à leurs places, le repas allant débuter. Aqua était terriblement inquiète. Toutes les fois où ÇA s'était passer, il y avait beaucoup de monde. Elle respirait encore profondément, saisissant ses couverts rapidement pour avoir de quoi passer sa nervosité. La rose dans les cheveux d'Aqua se déplaça. Elle posa sa main dessus, lâchant sa fourchette, pour la remettre en place. En remarquant que quelque chose n'allait pas, elle adressa un regard rapide à son père qui hocha faiblement la tête en remarquant la main d'Aqua qui tremblait légèrement sur la rose. La demoiselle serra la rose dans sa main jusqu'à l'abîmer. Une fois ceci fait, elle lâcha prise et s'installa plus calmement sur sa chaise, rassurée car cela ne se referait pas avant un moment. La rose bougea cependant encore, tombant dans l'assiette d'Aqua au moment où un serveur servait un liquide vert pâle, certainement de la soupe. La rose s'écrasa au milieu de l'assiette creuse, éclaboussant Aqua au passage. Elle n'abandonna pas là la partie. Alors qu'Aqua tentait, avec difficulté, d'attraper la rose dans la soupe. Des cris retentirent quand les personnes de la table remarquèrent que quelqu'un chose bougeait dans la soupe. La rose sauta, s'écrasant sur la table puis, en roulant, sur la robe rouge d'une personne qui n'avait pas tout compris. Aqua, déconcertée, ne savait plus quoi faire.

- Vive moi ! Vive moi ! Vive moi ! criait la rose qui s'amusait à passer d'une personne à l'autre, tâchant ainsi les costumes chers et les robes tout aussi coûteuses.

La panique devenait générale. Si bien que, même en attrapant sa rose et donc en l'arrêtant, les gens continuer à crier et à courir dans tout les sens. Aqua, désolée, gagne le balcon pour en sauter, ayant remarquer des buissons en bas pendant qu'elle se reposait et une chute moindre, légèrement plus grande que de sauter d'un premier étage d'immeuble. Atterrissant dans les buissons avec la rose sale dans les mains, Aqua se précipita dans le jardin. Un jardin avec une sorte de labyrinthe. En entrant dedans, Aqua était certaine qu'en ne faisant rien, elle ne trouverait pas la sortie. Ainsi, elle arrachait, à chaque tournant, un bout de sa robe pour l'accrocher aux branches des hauts buissons faisaient les murs du labyrinthe. Rapidement, elle s'arrêta, trouvant un endroit du labyrinthe décoré par un banc et des arbustes coupés en cygnes, non loin d'une fontaine. Aqua regardait la rose qui, tout de suite après avoir atteint l'endroit, avait tenue à aller se laver dans la fontaine. Heureusement que celle-ci n'était pas une vraie rose mais une babiole. La décoration barbotait dans l'eau alors qu'Aqua se maudissait, se demandant encore et encore pourquoi ce maudit pouvoir était revenu à ce moment précis. Elle levait la tête, celle-ci encore remplie de questions.

-Hey, pourquoi tu as pris vie ?
-Glouglouglou.
-Sors de l'eau.
-Ho, pardon.

La rose s'installa sur le bord de la fontaine, probablement pour se laisser sécher. Pour une personne normale, cette scène devait être aussi irréelle qu'un conte de fées. Oui, Aqua parlait à une rose qui, par le fait de s'être salie, avait décidée d'aller se laver dans une fontaine. Aqua, d'un geste presque nerveux, poussa ses cheveux dans son dos en s'asseyant sur le banc. Elle fixait l'objet qui avait provoquer tant d'agitation. Si seulement les gens s'étaient rendu compte que cela venait d'une pauvre petite rose, rien de tout cela n'aurait arrêter le repas. Le ventre d'Aqua, en grognant, fit entendre son mécontentement. Un soupire s'enfuit d'entre les lèvres de la demoiselle et, levant la tête, elle s'adressa à nouveau à la rose :

-Bon, j'aimerais avoir une réponse. Veux-tu bien me l'accorder ?
- A vrai dire, je ne crois pas en savoir plus que toi. J'ai juste pu bouger, comme ça, par magie. Et puis j'ai atterris dans cette assiette. Je n'arrivais pas à prononcer quoi que ce soit, même pas pour demander de l'aide et puis, finalement, j'ai paniqué et j'ai essayer de m'enfuir. Tu m'as attraper et... Voilà où nous en sommes.

Aqua se redressait pour regarder la rose. Celle-ci était totalement inutile. La demoiselle se leva, réajustant encore une fois sa robe malgré les pans y étant absents. Maintenant, elle devait retourner à la réception, tout devait être redevenu plus calme ou alors s'être arrêter définitivement. Elle fit quelques pas, se perdant encore une fois dans ses pensées. Elle espérait tant ne pas avoir gâcher la soirée. Certes, elle s'ennuyait, mais son père avait attendu si longtemps cette soirée, si que pour monter dans l'estime de son patron.

- Tu es libre. Fais ce que tu veux. Je te préviens juste, ta liberté va être courte.

La rose sembla perdre l'équilibre, tombant à nouveau dans la fontaine. Aqua, quand à elle, se levait du banc pour partir. Elle fit le chemin inverse à celui qu'elle avait du emprunter pour venir à la fontaine, suivant et récupérant un à un les petits bouts de sa robe qui lui servaient de marquage pour ne pas s'égarer. Une fois sortie du labyrinthe, Aqua retrouva son père qui la cherchait du côté de l'entrée du manoir. Celui-ci, blanc comme un cachet d'aspirine, parlait à certaines personnes, tentant avec probablement une grande hésitation de faire croire que la disparition de sa fille unique ne l'inquiétait pas tant que cela. Que pourrait-elle prétendre ? Alors qu'elle réfléchissait encore à une excuse, le groupe de son père se dépêcha de l'entourer. Certains souriaient avec malice, pensant que la demoiselle avait profiter de l'agitation pour disparaître, probablement, avec un jeune homme, les adolescents en ayant tous profiter pour, comme elle, prendre la fuite. D'autres, tout autant peu sincères, ne cessaient de lui toucher les bras, de poser leurs mains sur son visage, l'obligeant à retenir un mouvement brusque pour tous les écarter de là. Son père, lui, se fraya un passage au milieu du petit monde et retira sa veste pour la poser sur les épaules de sa fille. Un léger clin d'oeil et l'idée d'Aqua survenait.

-Je vous prie de m'excuser, dans l'agitation j'ai voulu m'éloigner, ne comprenant pas ce qui était arriver, et je suis tomber du balcon directement dans les buissons. Heureusement, ceux-ci ont amortie ma chute, malgré quelques éraflures. J'ai essayer de revenir au manoir mais, dans le noir, je me suis perdue. Et quand je me suis rendue compte que j'avais atterris dans le labyrinthe, j'ai du déchirer les pans de ma robe pour ne pas plus m'y perdre... J'espère n'avoir inquiéter personne...

Le père d'Aqua attrapa sa fille par les épaules, s'excusant aux près des citadins , et regagna la voiture qu'il avait d'avance appelée. Ils montèrent tout deux dans la voiture, calmement, Aqua se blottissant légèrement contre son père comme le ferait quelqu'un qui aurait eu des ennuis et de l'inquiétude. La voiture démarra rapidement, se lançant sur le goudron. Aqua rendit sa veste à son père, la lui donnant d'un geste d'une vivacité mal contenue. Celui-ci, le teint toujours aussi pâle, prit en premier la parole, ne laissant pas le temps à Aqua de se défendre :

-Aqua, s'en ai assez. N'en as-tu pas marre de tout ça ? De tout ce qui n'arrive qu'à toi ?! Ta mère était exceptionnelle, mais je ne crois pas me souvenir de tout ça ! Aqua, tu ne peux pas rester avec moi. Tu ne peux pas laisser tout ça se passer ainsi. Nous arrivons encore à faire paraître les choses normales, accidentelles, mais pour combien de temps...? Ce n'est pas pour moi, mais pour toi ! Un jour, un de ces objets te fera du mal ! Tu ne les contrôles pas !

Aqua sentait peu à peu les larmes lui monter aux yeux. Pourquoi avait t-elle si peu de chance ? De n'avoir pas connue sa mère, de ne rien comprendre aux émotions de son père de ne pas pouvoir l'aider, d'avoir ce don lui la plongeait peu à peu dans une abîme de laquelle elle ne pourrait jamais s'extirper. Son coeur s’emballait, comme perdu à tout jamais et ne trouvant comme solution d'espoir que de battre à tout rompre. Elle ne voulait pas. Elle refusait. Lentement, les larmes se bousculèrent et glissèrent le long de ses joues. Son père, qui ne l'avait jamais vu ainsi, ouvrit de grands yeux. Tout se détruisait. Peu à peu, tout disparaissait. Son monde, sa vie, son père, tout s'éloignait d'elle comme en la refusant pour ce qu'elle était. Elle avait tant désiré faire comme si de rien n'était. Comme si ce pouvoir ne s'était jamais manifesté. Comme si sa vie était restée normale, comme celle de n'importe quelle fille. Son coeur débordait de ce sentiment qu'elle contrôlait si mal : la peine. Son père allait l'éloignée, ne pouvant la protéger qu'ainsi.

Dès qu'ils furent rentrer à la maison, Aqua s'en alla, s'enfermant dans sa chambre et dans un profond mutisme, simplement interrompu par ses pleurs et ses prières. Son père, à travers la porte, lui parlait doucement, tendrement, d'une école qui pourrait l'accueillir. En Amérique. Elle avait envie de crier, de hurler qu'elle n'en avait rien à faire, mais sa voix se brisait en éclats à chaque fois qu'elle tentait quoi que se soit. Au petit matin, ses valises étaient prêtes. Elle s'était résignée. Peut-être son père changerait-il d'avis, au dernier moment ? Rien de cela ne se fit pourtant. Après sa nuit si agitée à pleurer, prier puis enfin à faire ses valises, Aqua avait une mine effroyable mais cela lui importait peu. La nuit l'avait ruinée, finie. Elle avait perdue sa confiance, en elle-même comme en son père. Rester ici ne lui apporterait rien de plus que des ennuis, et son père en ferait tout autant les frais. Elle devait partir. Elle ne pouvait que partir. Sur le perron, face à son père, Aqua tenait fermement ses valises. Quatre valises, pleines à ras-bord. Deux dans chaque main. Tenir debout lui faisait alors terriblement mal au dos, aux bras et, forcément, aux mains. Elle lâcha ses valises, enlaça son père et s'en alla par la voiture que celui-ci avait demander. Elle se sentait mal. Terriblement mal. Sa vie allait être effacée pour recommencer à zéro ailleurs. Peut-être les gens là-bas seraient-ils agréables, discrets et peu bavards. Elle grimpait rapidement dans la voiture après avoir mit toutes ses valises dans le coffre. Si les tickets étaient déjà prêts, cela voulait t-il dire que son père avait tout prévu d'avance ? Avait-il toujours voulu la faire partir loin de lui, pour être tranquille ? Ou était-ce vraiment pour la protéger ? Toutes les questions du monde se précipitaient dans sa tête comme un nageur dans une piscine. Malgré cela, aucunes de trouva concrètement de réponse. Le temps lui sembla long, pour arriver à l'aéroport. Lorsque le chauffeur ouvrit le coffre, Aqua ouvrit une valise, saisit le ticket qu'elle fourra dans la poche de son manteau et referma sa valise pour la saisir, avec le reste de ses affaires. Suite à cela suivit la paperasse. Des heures debout. Au final, tout ça pour se retrouver dans un avion. Une étrange dame à côté d'elle écoutait de la musique en secouant la tête probablement au rythme du son. Elle se sentait mal, là encore. Elle quittait la France, tout ce qu'elle connaissait... Finalement, la demoiselle s'endormit pendant tout le vole. En arrivant, en Amérique, elle se trouva un taxi, valises en mains... Tout commençait à présent !