Lacey D. Sasa

Le truc que je retiens le plus de ma mère, qui est d'origine française, c'est... sa moustache ! Sa « magnifique » petite taille... Combien ? Une taille d'un mètre soixante piles (cinq pieds et trois pouces) ! Cool, hein ? Bien, non ! Voir tout le monde d'en bas, ce n'est pas agréable du tout ! Cependant, j'ai hérité d'une bonne poitrine garnie à l'américaine et ça, ça là, je n'en suis pas aussi mécontente, je dois l'avouer. Sa peau ! Bah, pas sa peau, mais ma peau ! *silence* J'ai le teint pâle, telle la porcelaine, comme elle, quoi... Ensuite, quoi d'autre de ma mère ? Oh, ses yeux bleus ! Mais, pas un bleu clair, un bleu tout de même assez foncé. Ce qui est assez joli je trouve, mais chacun ses goûts ! Je crois que c'est à peu près tout ce que je retiens de ma mère, si ce n'est aussi de sa belle taille fine et ses doigts minutieux et fins. Mon père est un homme d'origine indienne à cent pourcents, de mère et de père, ainsi que ses autres parents et ancêtres. Il est peut-être un peu dodu, mais n'empêche que j'ai quelque ressemblance avec lui aussi. Cependant, de mon père, je n'ai que quelques petites ressemblances légères... Mais à part mes petites lèvres fines similaires aux siennes, mon petit nez fin et la noirceur de mes cheveux, je ne crois pas retenir grand-chose de lui... Hum, bien j'ai de légères pommettes qui, je crois, pourraient me venir de lui, ainsi que la teinte foncée de mes yeux. En fait, j'ai peut-être hérité de son caractère plutôt que de son physique à vrai dire... En résumé, je ne suis pas très grand et avec mon teint pâle j'ai surtout l'air d'une poupée en porcelaine. Mes cheveux sont assez longs et lisses, m'arrivant aux fesses et leur couleur noire telle l'ébène fait ressortir le bleu foncé de mes grands yeux. Malgré ma grandeur de nain de jardin, j'ai une jolie taille svelte avec une jolie poitrine naturelle ! Merci maman ! Mon corps est d'une grande finesse, ce qui peut me donner l'air fragile, mais je suis très bien en santé. J'ai un petit visage avec de petites pommettes un peu plus rosées. Mon visage est aussi très fin, mon nez est tout petit et mes lèvres sont aussi toutes fines et assez rouges au naturel. Mon style... Bien, disons que j'aime les beaux vêtements qui coûtent une petite fortune. Je n'aime pas nécessairement les vêtements à la mode, mais ceux que j'aime sont souvent les plus chers. Souvent, on me verra porter des robes de couleurs foncées. J'adore surtout les robes avec un côté gothique ainsi que des corsets. Personnellement, j'aime mon corps, je me trouve plutôt jolie, alors je ne me gêne pas pour porter des vêtements moulant ou des robes assez courtes avec des jolis décolletés. En fait, le style gothique a toujours été l'un des styles vestimentaires que je trouvais le plus joli, alors je m'en inspire souvent. J'aime aussi porter des bijoux quelques fois, toujours dans le même style. Je crois avoir fait le tour de mon physique... Alors, maintenant je n'ai qu'une chose à dire : chacun son opinion !

Ohh, bien, j'ai plusieurs côtés à mon caractère je dois dire... Tout va surtout dépendre de la situation dans laquelle je suis, quoi... Bon, commençons par ce qui ressort le plus chez moi, ma merveilleuse habitude de m'attirer des ennuis ! Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'ai un talent inouï pour me mettre les pieds dans les plats. Bien, il faut dire que j'aime bien avoir des problèmes... Bizarre, hein ? Mais je suis comme ça ! Quand il ne se passe rien, je m'ennuie à mourir, alors je fais souvent tout pour attirer l'attention. De plus, j'ai trouvé un moyen très efficace pour avoir une vie remplie d'actions et de mouvement... Les bagarres... Hé oui, bagarreuse professionnelle ! Bon, c'est souvent moi qui mange les coups, mais je sais encaisser ! Mais, je dois dire que quand je frappe, je frappe ! Mes coups ne sont pas mous, depuis le temps que je trouve des problèmes, j'ai eu le temps de m'entraîner ! J'ai un caractère assez froid et distant. Pourquoi je peux me dire froide et distante ? Bien, il faut dire que je n'aime pas parler de moi. En fait, je ne parle jamais sauf quand cela est vraiment nécessaire. Je préfère souvent regarder les gens et les écouter, que de raconter ma journée et les coller. Puis, même si j'ai l'air d'écouter, sauf si cela est vraiment important ou que ça me touche, je n'écoute pas vraiment, je fais plutôt semblant. De ce fait, je n'ai pas vraiment d'amis, j'en ai pas du tout... Mais je me débrouille bien sans cela tout de même. En tout cas... Avec moi, l'argent coule à flots ! Mes parents m'en envoient toujours beaucoup dans mon compte de banque, ce qui fait que je ne manque pas du tout d'argent, au contraire. Je ne suis pas contre du tout, par exemple ! Étant toujours toute seule, je ne me gêne pas pour m'acheter tout ce que je veux et quand je le veux. C'est un autre passe-temps disons... Une manière de me consoler de ma solitude. Bien, quoique je sois distante avec les gens et que je ne parle pratiquement jamais, je dois m'avouer à moi-même que cette solitude est parfois déplaisante... Comme tout le monde j'ai parfois envie de me vider le coeur et / ou de partager mes moments de tristesse et de peurs, mais je préfère avoir l'aire forte et dure. Comme vous l'avez compris, j'ai aussi mon côté calme et doux, mais il y a surtout une grande tristesse à l'intérieur de moi. Je ne le laisse pas paraître, bien sûr, car cela serait trop honteux pour moi. Hé oui, sous ma couverture de fille solide et froide, je suis en fait beaucoup plus fragile que je ne le laisse imaginer. Cependant, jamais je ne montrerais ce côté de moi et ce n'est que mon côté mauvais que vous allez rencontrer. Bien sûr, je n'ai pas toujours été comme ça, avant, quand je vivais avec mes parents, j'étais une fille qui connaissait les bonnes manières, qui était toujours polies et bien droite. J'avais plusieurs amies (eux n'aimaient que la richesse que j'avais, mais bon...), j'étais toujours bien habillé avec de la haute couture et j'avais toujours un sourire accroché à mes lèvres. Maintenant, je suis tout le contraire de cela. Je ne m'énerve pas toujours facilement, mais si on m'insulte ou autres, je n'hésiterais pas du tout à me défendre, ça c'est certain. Ensuite, côté goût, j'aime quoi exactement ! J'aime beaucoup de choses à vrai dire. J'ai des goûts assez variés dans tout, je dois l'avouer. Mais en gros, j'aime tout ce qui est sombre. Par exemple, le style gothique, les sculptures du genre médiéval, la musique violente et celtique. Si je représentais un péché, ça serait bien l'avarice, je l'avoue. Pour faire un petit tout rapide de ce que j'aime en résumer voici ce que je vais vous dire, mon animal favori est le chat, ma couleur favorite est le bleu, j'adore quand le temps est chaud et ensoleiller et j'adore me promener dans les rues. Une autre chose qui faut savoir de moi et qui est importante de retenir, c'est que je suis allergique aux fraises... Oui, aux fraises ! Triste, non ? Mais je garde toujours mon epipen avec moi, ne vous inquiétez pas et je sais comment il fonctionne ! Cette allergie pourrait m'être mortelle si jamais je n'ai pas mon médicament. Bien, je crois avoir tout dit, une fois de plus...

Commençons du début, si vous le voulez bien. Je suis native de France, ma mère étant française. Mon père avait immigré ici quand il était plus jeune, avec ses parents. Mon père est indien, il est venue directement de l'Inde, mais je n'ai pas ce petit côté physique des filles de l'Inde. Même avant leur rencontre, mes parents étaient, chacun de leur côté, des gens travaillant fort et gagnant un bon nombre d'argent. Ma mère était et est toujours une grande et brillante avocate très en demande, quoiqu'elle ne demande pas qu'un simple petit tarif à ses clients... Quant à mon père, lui, il travaille dans le milieu de la construction. C'est un chef d'équipe et la compagnie pour laquelle il travaille est l'une des meilleures. Le temps qui soit ensemble, mes parents avaient déjà, tous deux, un très bon compte en banque. Je ne suis pas certaine de la manière dont ils se sont rencontrés, mais si je me souviens bien, je crois que ma mère m'avait parlé d'une soirée. Une sorte de party ou un truc du genre. Oh oui ! En fait, mon oncle travaillait aussi dans la construction dans ce temps-là, avant qu'il ne tombe dans la boisson... Mais ça c'est une autre histoire. Puis, un soir la compagnie de construction avait organisé un party pour Noël et mon oncle avait invité ma mère à y aller avec lui. C'est à cet endroit, pendant cette soirée-là, que mes parents se sont rencontrés ! Ce fut surement le coup de foudre, d'après moi... Mais bon, donc quelques années plus tard je suis née ! Même en étant un simple bébé, tout le monde me voyait déjà avec un avenir prospère avec tout l'argent coulant dans les mains de ma famille. Je fus élevé dans un environnement aisé où je n'étais privé de rien. Tout ce que je voulais, je l'avais. Le rêve de tous les enfants, je le vivais tous les jours. Mes parents m'apprirent les bonnes manières et le bon parler. Garder le dos droit, vouvoyer les gens, ne jamais mettre ses coudes sur la table, bien prononcer mes mots, savoir utiliser la panoplie d'ustensile comme il le faut pour manger, savoir comment m'habiller avec élégance, tous des trucs que seuls les rois et les reines devraient savoir, quoi... De plus, mais parents étaient assez sévères. Si je ne respectais pas une règle de conduite, j'avais le droit soit aux coups de journal roulé ou la journée enfermées dans ma chambre, sans le droit de manger, sans visite, aucun droit de sortir. Puis, comment aurais-je pu sortir quand ma mère barrait ma porte à clés ? Je devais toujours faire bonne impression, être la plus belle et la meilleure. Je n'avais droit à aucun faut pas. Ma vie était ainsi depuis que je suis née. Quand j'eus mes dix ans, mes parents décidèrent de se marier. Le mariage fut grand et magnifique, surtout que l'on fêtât ma fête en même temps que l'on célébrait leur union. Dans ce temps-là, j'allais dans une école privée réservée uniquement aux filles et toutes les filles de l'école furent invitées. Beaucoup avaient été présentes et je reçus un nombre inimaginable de cadeaux de toutes sortes, bien que certains furent les mêmes. La fête dura toute la journée. Cette nuit-là, tout le monde se coucha heureux. Surtout mes parents après qu'ils aient uni leur union tout en unissant leur compte en banque... Ma vie se déroula à peu près comme ça jusqu'à ce que j'entre enfin au collège. Un collège privé, bien sûre, mais mixte cette fois. C'était la première fois que j'avais le droit de côtoyer des jeunes garçons de mon âge. Cependant, en même temps d'entrée dans cet établissement, ma popularité sembla disparaître aussitôt. Mes vêtements de hautes coutures semblaient plutôt anodins aux yeux des gens présents. Je n'étais pas à la mode pour eux. Je faisais plutôt rire de moi à cause de cela. Après quelques mois passés là, je commençai à changer progressivement, petit par petit. Et ainsi de suite, je changeai jusqu'à avoir le comportement et les manières que j'ai aujourd'hui, mais une chose qui me fit assez peur, fut qu'une sorte de dons apparurent à la suite de ces changements. Quand j'étais au collège et que certains élèves me fonçaient dedans ou que je prenais un objet, que ce sois un livre ou autres, je remarquai que pleins d'informations m'arrivait à propos de ce que je touchais. Tout cela avec un simple contact de ma peau. Bien sûr, ces grands changements ne passaient pas du tous inaperçus aux yeux de mes parents et cela ne leur plaisaient pas du tout, surtout que j'ai fait la faute de leur parler de ce que j'appelais mon « don de connaissance ». Peu de temps après tout cela, je me mis à agir avec eux de la même manière dont j'agissais avec les élèves de mon collège. De plus, même les punitions et la sévérité n'étaient plus un problème pour moi. Je leur tenais tête maintenant et je n'avais pas l'intention d'arrêter. De plus, je leur parlais souvent de mon don et j'essayais de leur prouver que je ne mentais pas. Mais souvent après je réalisai que mon don pouvait me causer des maux de tête léger ou intense et une fois, en voulant trop prouver à mes parents que ce que je disais était vrai, je m'évanouis. Bien sûr ils me firent voir des psychologues à cause de mon comportement et ceux-ci finissaient toujours par dire que j'étais dans une simple passe de rébellion, que j'essayais de me défendre des « mauvaises choses que la vie pourrait m'apporter » ou que cela était simplement dû à un manque d'attention de mes parents et que j'essayais d'attirer leur attention en agissant ainsi. En ordre de changement, ce fût d'abord mon style vestimentaire et mes goûts. Par la suite, je devins moins poli, devenant plus féroces envers les gens qui, chaque jour pratiquement, se moquaient de moi. Même les psychologues ne pouvaient pas me comprendre... à cause de cela, mes parents se mirent à être présent tous les jours et cela ne faisait que m'énerver davantage. Ils me donnaient tout pleins d'argent, m'emmenait magasiner tous les jours et faisais tout pour essayer que je redevienne la gentille petite fille que j'étais avant. Cependant, ils durent se rendent compte que cela ne fonctionnerait pas. Bien vite, ils se fatiguèrent de la nouvelle « moi », alors ils décidèrent de m'envoyer dans un pensionnat quand j'eus mes 17 ans. Pas un pensionnat privé et qui coûte cher, comme les autres où j'avais été avant. Il avait plutôt chercher dans certains magasine et sur internet pour voir où ils pourraient m'envoyer, mais ils n'avaient pas trouver d'endroit à leur goût. Comment avait-ils trouvés l'endroit qui serais ma nouvelle maison ? Bien, c'était l'une des femmes de ménage qui leur avait apparemment conseiller... C'était un pensionnat situé en Amérique qui me semblait tellement banale... Mes parents me promirent de m'envoyer de l'argent toutes les semaines. Surement un moyen de se faire pardonner du geste qu'ils allaient faire... Oh hé puis tant pis ! S'ils ne sont pas là, je serais beaucoup mieux et si en plus ils me versent une bonne somme dans mon compte de banque, toutes les semaines, pourquoi je ne serais pas contente ? Je pourrais enfin faire ce que je veux en plus, je connais plusieurs langues dont l'anglais, alors je serais me débrouiller amplement ! C'est donc la journée même de mes 17 ans que je pris le premier avion partant de Paris pour aller en Amérique au pensionnat Black Rose.