Bande de ptit saligaud ! 8D [pv Ed]

Les mains dans les poches, je soupirais en marchant dans les grandes rues de la ville. Ma journée c'était résumé à ranger des livre, par chance, j'avais fini par comprendre le fonctionnement de Floyd mais bon Dieu, cet homme avait bien failli me tuer ! Une personne sensée aurait rangée par ordre alphabétique, par genre ou encore par auteur, non, lui préféré jongler avec les ouvrages, à tel point que je me demandais s'il n'essayait pas de chasser les jeunes de son antre. J'étais cependant assez fier de moi, non pas parce que j'avais fini ma tache mais bien parce que j'avais réussi à aller au travail malgré les récents problème entre mon collègue et moi. Je ne comprenais pas ce qui cloché chez moi, ce que j'avais toujours fuis me revenait en pleine tête et plus je me débattais, lus la vérité s'accrocher à moi, m'enfonçant dans d'inquiétante ténèbres. Même avec la compagnie de mes camardes, je n'arrivais pas à calmer mes humeurs devenu instable. Je soupirais une seconde fois, relevant les yeux vers le ciel. Il commençait à faire tard et pourtant, la saison était devenu douce, je n'avais pas même eu le besoin de prendre une veste pour me tenir chaud. je ne m'étais d'ailleurs pas changer après le boulot, chose extrêmement rare. J'avais donc l'aspect d'un homme de la trentaine, tout ce qu'il y avait de plus banal. Une chemise blanche accompagné d'un pantalon noir ainsi que de petite chaussure modeste, tout aussi noir, une montre en argent au poignet droit, sans oublier mon alliance dont je ne me défaisais jamais. Je m'arrêtais, contemplant au loin une mère et son enfant rentrant tardivement chez eux. Devant ce touchant spectacle, mon cœur se serra, cette femme aurait pu être la mienne, cet enfant aurait pu être cette vie qui s'était éteint avec ma dulcinée, aujourd'hui, je n'avais plus rien. Tout était de ma faute.

Je secouais la tête, reprenant ma marche d'un pas rageur, fulminant de rage contre ma propre bêtise et mon égoïsme. Oui, parce que je m'étais énervé contre la populace, contre ces gens aux sourires moqueur, ma femme avait perdu la vie. Un cri retentit au loin, me tirant brusquement de mes pensées pendant que je jetai un regard inquiet autour de moi. Une personne normal aurait ignoré le bruit en accélérant le pas, mais en tant qu'ancien flic, je ne pouvais pas laisser une personne en danger. Je me mis à courir vers la banque, imaginant déjà un pauvre employé agressé par des malfaiteurs et pourtant... ce que je découvris fut tout autre. De loin, j'étais incapable de faire le moindre geste, observant simplement la scène avec horreur. Je détestais les hommes et pourtant... Jamais je n'aurais pu faire une telle atrocité. Cette femme, ou plutôt cette jeune fille, semblait encore jeune mais sa force était extraordinaire. Je me raidis, élaborant la possibilité qu'elle possédait un pouvoir. Nous étions très différent des gens normaux, nous n'étions pas des monstres comme beaucoup le pensait seulement... Ce que nous faisions de notre dons pouvait nous faire devenir des monstres, c'était une chose très différente. Avec précaution, je me cachais habilement, espérant qu'elle ne m'avait pas entendu.

-Qui est là ?

*Merde !* Je me mordais fortement la lèvre inférieur, sortant de mon repaire doucement, sans aucun geste brusque. Je ne connaissais pas l'attaquante, si je ne me montré pas prudent, qui sait ce qu'elle aurait pu me faire. J'avais beau être bien plus balèze que la plupart des hommes -après tout, n'oublions pas que j'étais flic et que le traitement que mon violeur m'avais accordé était loin d'être sympathique- son pouvoir aurait pu me briser un os sans aucun problème. Je sortais donc de l'ombre du bâtiment, m'avançant sans m'arrêter, plongeant mon regard couleur de sang dans ses pupilles violette. Ses yeux, bon sang ! Ils étaient divine, deux améthyste ancré sur un visage aux traits distingués, une femme que j'aurais pu contempler pendant des heures dans d'autre circonstance. Je ne m'attardais pas sur sa beauté, reprenant rapidement mes esprits. En voyant cet pauvre bête au sol, j'oubliais la présence féminine, me jetant à ses cotés en posant ma main sur sa joue, le visage livide. j'essayais de l'appeler doucement en lui tapotant la joue, espérant qu'il m'entendait, l'homme aux paupières fermés était maintenant inerte, comme si la douleur avait fini par avoir raison de lui, le faisant sombrer dans un coma profond. Je relevais la tête furieusement vers la gamine, si la façade était magnifique, ce qui était à l'intérieur était pourri, rongé par des vers.

- Qu'est-ce que vous lui avez fait ? Êtes-vous donc folle ?! Il faut appeler une ambulance !

Sans attendre plus longtemps, je prenais mon portable en détournant mon attention d'elle, tapant le numéro des urgences. Puis je m'immobilisais, me rendant soudain compte que je risquais gros. Je ne pouvais prendre le risque tourner le dos à l'agresseur, je cliquais sur le mode appareil photo de mon téléphone, me préparant à la photographier si elle tentait quoi que ce soit. Je relevais la tête vers elle en fronçant les sourcils.

- Qui êtes-vous ?

Ma voix avait été presque grondante.

Son visage était laid, une femme aussi belle soit-elle ne pouvait que devenir hideuse avec cette mine moqueuse. Je n'aimais pas ces gens, ils me rappelais ceux de mon passé, ces viles créatures qui étaient venu à moi, d'un tons mielleux pour me réconforter, riant derrière du malheur d'autrui. j'avais été un jouet, un objet sur lequel on s'apitoyer, on m'avais montré du doigt. Après tout, il était plus facile de regarder la vie des autres, de regarder par la suite sa propre vie et de penser que nous avions de la chance, mais avaient-ils seulement pensés à ce que pouvait ressentir la victime ? j'enrageais, serrant les poings pour ne pas réduire cette petite peste en charpie, me contrôlant pour ne pas lui sauter au visage en lui arrachant ce rictus aux lèvres... Mais je n'étais pas un meurtrier, et je n'aimais pas la violence. Comment apprécier quelque chose qu'on avait subi pendant plusieurs mois, sans que nul ne vienne à notre secours ? Avec nonchalance, elle vint s'accroupir à mes côtés et avant que je ne puisse faire le moindre geste, elle me donnait une tape -assez faible je vous l'accorde- sur la main, envoyant le portable plus loin. Je n'étais pas inconscient, me jeter sur l'appareil aurait été une grossière erreur puisque ça signifiait que j'aurais du lui tourner le dos.

-Je vous en prie, inutile de s'affoler pour si peu... On peut très bien régler cela entre nous trois... Pas la peine de faire venir d'autres personnes... Quoiqu'il en soit, je suis Esmeralda Sirenia, la directrice de cet établissement qui, se trouve être la banque de cette ville, et quand je dis LA banque, je veux dire la plus importante...

Je reniflais dédaigneusement, choqué. Cette gamine était la directrice de la banque... Cette ville était complétement dingue, elle méritait une place derrière les barreaux, non pas derrière un bureau de travail à crouler sous l'or ! La jeune fille sembla se ficher éperdument de la haine que je lui porté puisqu'elle détourna son attention de moi pour saisir une arme. Je me retins de justesse une fois de plus, bien qu'elle ne semblait pas vouloir s'en servir contre moi, mon instinct lui me crié de me méfier, en tant qu'ancien flic, j'avais assisté à toute sorte de scène et la prudence était le meilleur moyen pour rester en vie dans ce monde de brute.

-Vous voyez, traiter une femme qui vient de se agresser de folle est un peu déplacé... Donc voilà ce que j'ai fait, j'ai désarmé cet homme, je l'ai châtié comme il le méritait en faisant fuir au passage les autres voleurs. Donc non je n’appellerai aucune ambulance car cette homme a tenté de me voler.

Le couteau tomba sous mon nez et je le regardé, perplexe. Ce que j'avais vu était l'opposé même de ce qu'elle me racontait et bien que je voyais ses gestes maintenant en tant qu'autodéfense, je ne pouvais me résoudre à accepter un tel traitement.

-Et vous... Qui êtes vous, monsieur le bon samaritain ?

Je relevais les yeux vers elle, le regard haineux, grondant presque de colère. Elle était folle. Cette fille... Si comme je le pensais elle possédait un pouvoir... Elle était la preuve même que notre pouvoir pouvait faire de nous un monstre, cependant, je ne me comptais pas dans cette catégorie, tout comme j'étais certain que plus de la moitié des élèves du pensionnat n'étaient que des gosses malchanceux, non pas des monstres.

- Edward James, je travaille au pensionnat de Black rose mais je suis aussi un ancien flic, autant vous dire tout de suite que je me fiche bien de votre boulot ou même que vous soyez à la "tête de la ville", pour moi vous n'êtes qu'une gamine un peu trop prétentieuse qui, qui plus est, n'a aucune estime de la vie. Vous méritez une place dans une cellule, tout comme vos agresseurs !

Je me relevais, il n'y avait pas à dire, une fois debout, j'étais bien plus grand qu'elle, bien plus imposant que cette petite brindille, mais mon nouveau boulot m'avais appris à ne pas me fier aux apparences... Je la fusillais du regard, quelqu'un qui ne connaissait pas la compassion était pire que tout, quelqu'un qui n'avait aucun respect pour la vie ne méritait pas même d'avoir le droit de posséder une vie.

- Vous avez eu raison de vous défendre, mais à moins que vous ne vouliez pas que je porte plainte contre vous pour agression, je vous recommanderais d'appeler une ambulance ET la police. Vous n'avez rien fait de mal, non ? C'est bien ce que vous avez dis ? Alors pourquoi craindre d'appeler quelqu'un ? Au fond, vous devez vous douter que ce que vous avez fait est mal.

Je soupirais de dégout, serrant les dents pour ne pas lui en coller une. Non, je me fichais bien de son pouvoir dorénavant, tant pis si d'une simple pichenette elle m'envoyais valser, je voulais juste que cette sale petite gamine comprenne qu'on ne jouait pas avec la vie d'autrui. Sinon, elle ne vaudrait pas mieux que tout ces criminels en taule.

- Quelqu'un avec si peu de pitié doit vraiment avoir fait ou vu des choses horribles dans son enfance.

Et pourtant, pour moi, ça n'excusait en rien le comportement malsain de certains hommes. Pas même celui de Jeremy.

La jeune fille explosa de rire malgré mon sérieux et ma fierté en prit véritablement un coup ! À mon tour, je ne me retenais plus, non, ma main ne fit pas la rencontre de sa joue droite, ni de la gauche d'ailleurs. Je faisais simplement la chose la plus idiote qui soit : me mettre à bouder. Comme si je lui étais totalement indifférent, elle me tourna le dos. Bordel ! Cette fille m'énervais plus que n'importe quel homme ! Certes, je n'avais rien de bien terrifiant, je n'aimais pas non plus faire du mal aux gens et mon attitude devait surement lui avoir fait comprendre... Mais de là à tourner le dos à son adversaire ! Je croisais les bars sur mon torse, obligeant mes yeux à remonter sur le haut de la silhouette et non pas à lui reluquer son jolie fessier. Je soupirais en fermant le poing, le relevant au niveau de mon visage en le faisant gigoter doucement, non, ce n'était pas une tentative d'attaque surprise. Les yeux rivés sur le ciel, je m'insultais intérieurement, ou plutôt, j'insultais ma faiblesse masculine face aux jolies demoiselles. Il faudrait vraiment que j'y remédie un jour. Le cri de l'assaillant me tiré brusquement de mes pensées et les muscles tendus, je m'apprêtais presque à sauter sur la nouvelle majeur pour que l'ennemi de la justice puisse décamper... Il avait fait une connerie, il ne méritait pas pour autant qu'on le torture.

-Alors... Vous avez plus ou moins visé juste Edward James... Je suis en effet une garce prétentieuse et une gamine qui plus est. Et oui j'ai vu et fait des choses horribles pendant mon enfance, mais rassurez vous je m'en porte très bien. Et non je n'appellerai ni la police ni les urgences. Cette homme doit apprendre que voler c'est mal. En tant qu'ancien policier vous devriez le comprendre et il ne faut pas exagérer... Je ne l'ai pas tué ou torturé. Je lui ai cassé le bras en le désarmant.

Instinctivement, je me calmais, oui, j'étais extrêmement sensible au mal des autres... D'autant plus lorsque ça touchait un enfant. Je n'avais jamais eu une enfance joyeuse, je n'avais pas pu m'éclater avec mes potes comme les gamins normaux... J'avais rêvé dans mon coin à une vie meilleur, à devenir un photographe célèbre. Adolescent, j'étais achevé mon père en le jetant sur la route, les dernières années de ma jeunesse, ces années qui marque votre vie à jamais... Ce ne serait pas des souvenirs de beuverie avec mes camarades, ce serait le visage tordu de mon paternel ainsi que les hurlements de ma mère contre ma piètre personne. Sans Nicole, je n'aurais pas été ce que j'étais aujourd'hui, je ne serais rien.

-Alors mon grand, ça va mieux ?

Sans ses lunettes, la jeune fille semblait plus jeune encore et je m'excusais auprès du Seigneur pour les pensées impur qui avaient osés défiler dans mon esprit. Le poing fermé, je plantais mes ongles dans la paume de ma main en me maudissant plus encore. Je n'étais qu'un homme certes, mais tout de même ! Je ne pouvais pas me permettre d'être impoli face à une demoiselle avec des pensées si absurde !

-En tout cas, c'est une coïncidence assez drôle, j'étais aussi à Black Rose, mais en tant qu'élève bien entendu. J'ai quitté le Pensionnat il y a peu de temps... Si vous travaillez là bas, c'est que vous devez avoir un petit quelque chose de spécial... Je me trompe ? Je vais jouer franc-jeu avec vous, peut être que cela vous détendra un peu. Je peux contrôler l'esprit des gens et non, je ne l'utiliserai sur personne ici.

Je haussais un sourcil *fichu curiosité de malheur !* en m'avançant vers elle. Lorsqu'enfin je baissais les yeux vers l'homme... Je grimaçais, de un, je n'aimais pas cette présence masculine qui ne m'inspirais pas confiance et de deux... Était-ce vraiment bon de parler de pouvoir devant un humain normal ? Je haussais les épaules, continuant à marcher d'un pas raide vers l'agresseur. Criminel et homme... Je n'avais aucune raison de regretter mes gestes ! D'un geste brusque, j'abattais ma main au creux de son cou, lui faisant perdre connaissance immédiatement. C'était une technique que 'javais appris de Jeremy, il aimait -ou plutôt adorait- l'utiliser sur les gens un peu trop agressifs à son gout. L'homme se relâcha immédiatement, tombant un arrière et je souriais, satisfais de voir que je savais toujours me défendre. Je pointais du doigt l'inconnu en soupirant.

- Vous devriez être plus prudente mademoiselle, parler de ce genre de chose en la présence d'humains normaux n'est pas une bonne chose. Il suffirait qu'une personne un peu trop curieuse le croit, et c'est tout le pensionnat qui serait en danger. Il y a des fous partout et si votre pouvoir vous permet de vous protéger, certains élèves n'ont pas cette chance.

Je restais debout, à une distance raisonnable de la jeune gazelle, bien qu'elle semblait bien plus forte que ce que laissait penser les apparences, elle restait à mes yeux une frêle jeune fille. Oui, j'étais vieux jeu ! Pour moi, un homme devait protéger sa tendre moitié au péril de sa vie, ma jumelle riait souvent en me rabâchant sans cesse que j'aurais dû naitre à l'époque des samouraïs. Mon regard s'attarda un bref instant sur le décolleté de sa poitrine et je secouais la tête en relevant subitement les yeux. Je n'étais pas une bête en temps normal... Mais il fallait bien avouer qu'elle était sacrément mignonne ! Avec dix ans de moins, j'aurais bien tenté ma chance... jusqu'à ce que l'image de Floyd me revienne à l'esprit. Cet homme n'avait rien de charmant comme chez la directrice de banque, et pourtant... Il avait réussi à me séduire, je n'aimais pas ça. J'étais fais pour être avec un femme, comme ma mère l'aurait voulu. Mon père devait se morfondre dans sa tombe. L'ancienne élève avait réussi à me détendre totalement et curieux, j'avais fini par m'assoir non loin d'elle, les yeux grand ouvert, si nous étions dans un manga, mes yeux auraient pu être parsemé d'un millier d'étoile.

- C'est un étrange pouvoir, mais très intéressant je dois bien avouer... Comment était le pensionnat pour vous ? Pourquoi être partie ? Depuis combien de temps étiez-vous là-bas ?

Je fronçais soudain les sourcils en détournant la tête, mal à l'aise. Quelques rougeurs de honte vinrent colorer mes joues d'un blanc laiteux et je portais ma main à ma bouche pour toussoter, histoire de m'éclaircir la voix et d'effacer toute trace de gêne. Je secouais la tête en soupirant faiblement, la tête légèrement baissé vers le bas.

- Désolé, je pose trop de questions.

Si face aux hommes je n'avais pas l'habitude de m'excuser, devant les femmes, je ne me donnais guère de limite.

La jeune fille contre toute attente se releva en riant, ouvrant la porte de la banque. Je la regardais avec incompréhension tirer le voleur à l'intérieur avant de froncer les sourcils. Elle ne comptait tout de même pas de l'accuser encore une fois en se servant des caméras de surveillance ? J'étais moi même prêt à témoigner de son côté s'il le fallait et je trouvais cette méthode un peu trop poussée à mon gout... Ou bien, peut-être voulait-il tenter de me faire porter le chapeau comme complice ? Je n'en avais aucune idée mais j'avais encore assez de foi en l'humanité pour penser qu'elle n'oserait jamais faire une telle chose. Je fini par la suivre avec méfiance, regardant partout autour de moi pour y déceler un piège, cette jeune fille était forte et possédée un pouvoir redoutable... N?e fallait-il pas rester sur ses gardes ? Pourtant, elle avait dit qu'elle ne s'en servirait pas et quelque chose en moi voulais la croire. Non, ce n'était pas cette faiblesse pour la gente féminine, juste que je continuais à croire qu'un ancien élève de Blackrose n'était pas forcément mauvais.

-Entrez... Je n'aime pas rester dans la rue à ne rien faire, de plus il faut que j'assure mes arrières avec ce gars. Fermez la porte quand vous serez rentré.

Je refermais la porte derrière moi et recommencé mon inspection avec curiosité. Je n'étais jamais vraiment venu ici, je détestais ce genre de truc, les banques, les boites gérant l'argent, très peu pour moi. J'étais un homme qui aimait beaucoup bouger et je craignais à chaque fois que mon assistante m'oblige à rester assis pendant des heures à écouter mon budget. Un photographe se fichait pas mal de ça, à cette époque, la seule chose qui occupé mon esprit était de trouver un endroit de luxe visuellement parlant bien sur. ce fut l'odeur de l'alcool qui m'arrachais de mes pensées et je frémis en voyant la bouteille. C'était décidément une manie d'avoir de l'alcool à son lieu de travail, Floyd lui même un avait une petite réserve secrète -pas si secrète que ça puisque je l'avais trouvé- et je n'aimais guère cette habitude chez lui. Pire que tout, c'était que ma dépendance continuait à me pousser vers la liqueur et malgré les nombreux efforts que j'avais fais pour sortir de l'alcoolisme, j'étais encore très faible à la tentation.

-Asseyez vous Edward, mettez vous à l'aise. Alors pour commencer, Black Rose ne court aucun danger, il y a des gens influant parmi les alliés de l'école, moi par exemple. Je ne suis peut être que la directrice de cette banque, mais je suis restée en bon terme avec ma famille...

Je me demandais quelle était cette fameuse famille pour que le pensionnat soit en sécurité grâce à elle. je ne doutais pas un instant qu'ils aient prit des précautions, hélas, je ne craignais pas pour le pensionnat en lui même, mais pour les élèves. Il faudrait donc que j'éclaircisse le sujet.

-Je suis partie parce que je m'ennuyai là bas. La plupart de mes amis sont partis aussi du pensionnat. Je n'avais plus rien à y faire. Alors je suis venue travailler dans un secteur qui me connais bien... l'argent. Je dois avoir un don pour le faire couler à flot mais, depuis mon arrivée cette banque ne cesse de prendre de l'importance... Cela faisait un peu plus d'un an que j'étais à Black Rose... C'est une bonne école, elle permets à beaucoup de personne de prendre un nouveau départ et s'adapter à la vie de tout les jours. Elle accueille et aide les jeunes qui ont été rejeté à cause de leur pouvoir... Je trouve cela vraiment bien, c'est la raison pour laquelle je finance Black Rose. Vous savez, je tiens beaucoup à ce pensionnat, j'y ai sûrement passé les meilleures moments de ma vie jusqu'à maintenant... Elle sembla nostalgique après ça et je ne pu que la comprendre, moi même, il m'arrivais de repenser à mon enfance. Ça me manqué. Et vous ? Comment trouvez vous le pensionnat ? Quel poste exercez vous là bas ?

Je soupirais en décidant enfin de m'assoir en face d'elle, je n'aimais pas rester ainsi sans bouger... Vraiment pas... Mais soit, il fallait faire des sacrifices dans la vie et ma curiosité m'empêchais de m'enfuir d'ici. Avec envie, je regardais l'alcool dans le verre mais passa outre cela, tentant bien que mal d'oublier sa présence, je ne comptais pas refuser l'invitation, seulement je devais me contrôler pour ne pas me jeter dessus avec avidité.

- Il est très agréable, j'ai remarqué beaucoup d'élève assez turbulents mais mon métier ne consiste en rien à m'occuper d'eux, je fis une courte pause, je suis l'assistant du bibliothécaire, la direction a décidé de lui en donner un et personnellement, je comprend pour quelles raisons...

Floyd n'était pas si méchant, juste un peu bourru et... Spécial. Enfin, je l'étais plus que lui mais j'avais fini par remarquer le peu d'attention qu'il accordait aux élèves, certains étaient plus privilégiés que d'autres. Je finis enfin par prendre le verre pour le porter à mes lèvres en buvant une gorgée, le doux arôme sur ma langue hérissa chacun des poils de ma nuque et je du me retenir pour ne pas soupirer de satisfaction. Ça ne m'avais pas tant que ça manqué, je m'étais bourré la gueule récemment mais la sensation était toujours aussi somptueuse pour mes papilles. Je reposais le verre sur la table, croisant les mains sur mes jambes en soupirant tout en secouant la tête.

- Cependant mademoiselle Sirenia, si le pensionnat est protégé, les élèves le sont bien moins.

Je la vouvoyais, jamais je n'aurais vouvoyé un élève, cependant, cette jeune fille faisant désormais partie du monde du travail, elle était devenu une adulte à part entière et bien que sa maturité n'était pas encore terminée, elle avait quasi fini sa croissance. Elle méritait donc mon respect.

- Comme je l'ai dis plus tôt, certains élèves sont mouvementés, voir se dérobent à la règle, il n'est pas rare d'en croiser quelques uns dans les rues. C'est ici que vient le problème, si dans les bâtiments ils sont en sécurité, une fois dehors, ils sont seul. Votre famille est peut-être puissante, d'après vos dire, mais il suffit de quelques heures pour qu'un drame se déclenche. Certains possèdent les capacités pour se défendre mais croyez vous réellement qu'une personne capable de faire fleurir les fleurs, par exemple, aurait la possibilité de vaincre son adversaire ?

Je secouais une nouvelle fois la tête, les yeux dans la vague cerné par la tristesse de mes propos. J'avais été policier, quelqu'un faisant parti des forces de l'ordre et pourtant, j'avais été violé, battu et séquestré. Le danger était partout, même chez ceux qui se pensaient invulnérable.

- Croyez moi, il ne faut jamais être trop confiant, ça vous aveuglera. Si vous avez réussi à résoudre le problème de cet homme, il se peut que d'autres eux, réussiront à se faire entendre, ce n'est pas le pensionnat que vous mettez en danger mais des vies. La moindre vie a une importance capitale et je pense que vous êtes assez intelligente pour comprendre ce que je veux dire.

La conversation était devenu bien plus sérieuse mais ma voix était restée douce, elle n'avait pas été brusque, tout simplement parce que j'essayais simplement de lui faire comprendre. Certes, les élèves qui fuyaient le pensionnat seraient fautif, mais ce ne serait qu'une erreur de jeunesse. Une erreur de jeunesse qui pouvait couter la vie.

La tigresse fini par se relever pour se déplacer agilement, quant à moi, je préférais l'ignorer, je ne la craignais pas, je ne voyais donc pas l'intérêt d'observer ses moindres fait et gestes. Pourtant, lorsqu'elle vint se placer à mes côtés, je ne pu retenir un frisson, elle dégagée quelque chose de semblable à Floyd mais... En plus dangereux. Je pouvais presque me sentir proche d'elle, pour quelle raison ? Nos mains étaient tout deux, tachés du sang d'un innocent, j'en étais certain. Je regardais le doigt pointé vers le voleur toujours inconscient avant de grimacer, merde, j'avais fais une connerie, je n'aurais pas du m'en prendre à lui.

-Je pense que vous vous faites beaucoup trop de souci pour rien Edward. Vous devriez avoir plus confiance dans le pensionnat et ses habitants. Elle se mit à rire et pour ma part, je continuais à lever les yeux au ciel, elle était bien trop sur d'elle. Oui certains ne peuvent pas se défendre mais, d'autres sont assez fort pour les aider. Et inutile d'imaginer le pire directement. Vous pensez que Black Rose peut être attaqué sur aucun autre motif que les dires de quelques miséreux ? Nous ne sommes plus au moyen âge mon cher, ils ne vont pas venir avec des fourches et des torches pour nous faire brûler.

Je décidais de me taire, il était inutile de lui parler de ce sujet car la jeune fille était, sans aucun doute, bien trop confiante, elle semblait penser que le monde était rose pour eux, qu'ils seraient tous en sécurité... Quelle idiotie. J'avais vu certains élèves avec des blessures, j'avais compris en les voyant que la vie qu'ils avaient eu avait été atroce, hélas, notre passé nous suivrait toujours. On peut se cacher, mais on ne peut fuir. Un jour ou l'autre, il faudrait bien affronter ce que nous étions. Elle soupira et je la regardais du coin des yeux, je n'arrivais pas à la comprendre, elle était... Différente. Elle avait quelque chose d'inhumain. Je finissais même par me demander quelle genre d'enfance elle avait eu, il fallait être un monstre pour raconter à sa propre progéniture qu'une vie était... Une monnaie.

-Sérieusement... Comment pouvez vous avoir une vision aussi idéaliste de la vie humaine ? Tout les humains ne méritent pas de vivre et il faut être vraiment naïf pour croire le contraire. Toutes les vies ont un prix... Juste que certaines valent plus que les autres...

J'ouvrais grand les yeux, la bouche entrouverte, incapable de dire la moindre chose. Quelle horreur, je n'avais encore jamais entendu pareil horreur, c'était pire qu'inhumain, c'était monstrueux. Cependant, je ne pouvais pas croire que Esmeralda, cette jeune femme qui semblait partagée entre deux sentiment, soit capable de dire ce genre de chose en le pensant réellement. Je me trompais certainement, tout comme elle l'avait dis, j'étais naïf, mais pour quelle autre raison aurait-il baissée la tête ? Ne relevions-nous pas la tête fièrement lorsque nous pensions avoir raison, lorsque nous étions fier de notre façon de penser ? Je secouais la tête, fumer ne me dérangé guère, parfois, je m'autorisais ce petit écart mais dans un tel moment, je n'en ressentais pas l'envie.

- Je préfère être naïf comme vous dîtes, qu'être sans cœur.

Je plantais mes yeux dans les siens, absorbée par sa boisson, je ne pouvais contempler la beauté des deux perles, je ne les voyais qu'à peine mais ils étaient passionnant. Jamais encore je n'avais vu pareil couleur, c'était hors du commun mais magnifique. Dans d'autre terme, j'aurais pu lui proposer un dîner pour sortir avec elle, mais ces derniers temps, je n'avais plus même l'envie de m'intéresser à la gente féminine. Mon collègue me déstabilisais bien trop pour cela... Je secouais la tête en lâchant à mon tour un profond soupir, passant l'une de mes mains sur ma nuque pour me la masser douloureusement avant de reporter mon attention sur la jeune fille.

- Je ne pense pas que vous soyez quelqu'un de méchant, mais je ne vous comprend pas.

Je ne m'attendais absolument pas à cette réaction, la jeune fille se mit à pleurer et je regardais, impuissant, les larmes couler le long de ses joues. Mon cœur se serra, son visage aux traits durci, ceux d'une femme faisant parti du monde du travail avait laissé place à un visage d'adolescente... Elle n'était encore qu'une enfant. Elle pourrait se voiler la face éternellement si elle le voulait mais au fond, ce n'était encore qu'une gamine qu'on avait jeté trop tôt dans un monde qui ne lui convenait pas... Le verre explosa entre ses doigts et je me figeais, je n'étais pas inquiet pour ma vie, mais pour elle. Les morceaux s'enfoncèrent dans sa chair tandis que quelques uns tombés à nos pieds et apeuré, je cherchais du regard quelque chose, quelqu'un, n'importe quoi pour lui venir en aide !

-Sans... Sans coeur ? Sans coeur ? Comment peux tu dire cela de moi alors que tu ne me connais même pas ? Je... je ne suis pas sans coeur... Je... Je n'avais pas le choix Okay ?

Je haussais un sourcil, parce que je n'avais jamais dis une chose pareil, au contraire. Elle avait dû être élevée dans un monde fait de cruauté, quelque chose qui ne lui convenait pas. Elle avait été élevée dans un endroit qui n'était pas fait pour elle. Qu'est-ce que j'en savais ? Sa propre réaction en était la preuve évidente. Quand on avait été flic, on se rendait compte de ce genre de chose, j'avais vu des enfants évolués dans des univers qui ne leurs convenaient pas. Sa famille était faîte de monstre, rendre sa fille comme ça... C'était inhumain. Elle cacha son visage entre ses mains et très vite, je pus clairement me voir à travers elle. je me revoyais à cette époque, ce n'était en aucun cas pour une raison semblable, mais je me voyais là, assis contre un mur en pleurant pendant que Jeremy se préparait à me torturer, une nouvelle fois. J'étais comme elle, il suffisait qu'on trouve mon point faible pour que je me laisse aller ainsi, que j'abandonne. Lorsque je repris conscience, Esmeralda était à terre


-Pourquoi... ? Pourquoi les gens pensent-ils cela de moi...? Je ne suis pas sans coeur...

Je m'accroupissais à ses côtés à vive allure, l'obligeant à enlever ses mains de son visage en la regardant avec compassion. Je en savais quoi dire, je n'avais jamais été très délicat, je faisais souvent des erreurs mais... Je ne pouvais pas la laisser ainsi, à croire que le monde la voyait comme un monstre... je ne la voyais pas comme ça.

- Non, bien sur que non, je n'ai jamais pensé ça ! Vous avez juste eu une certaines éducation, mais la personne que vous êtes réellement n'est pas comme ça, j'en suis certain... Je suis naïf, peut-être, mais vous n'êtes pas quelqu'un de méchant, moi je le crois.

Je détournais la tête avec hésitation, ne sachant pas si ce que je m'apprêtais à faire était une bonne idée... Tant pis, elle pourrait me repousser, me blesser, en tant qu'ancien policier, voir quelqu'un démuni me briser le cœur... La souffrance d'autrui me blessé moi même, toute ma vie, j'avais rêvé que nul autre ne connaisse une vie de souffrance, j'étais idiot, elle avait raison... Doucement, je la prenais dans mes bras, passant une de mes mains sur son crâne pour attirer son visage contre mon épaule. Doucement, je lui caressais la tête, le regard perdu, fixant le bureau avec lassitude.

- Vous n'êtes pas un monstre mademoiselle Sirenia...

Je soupirais, la gardant dans mes bras tendrement, espérant que cette simple étreinte suffirait à la réconforter ou au moins... À la faire reprendre confiance en elle. je l'appréciais, et c'est pourquoi cette vision m'étais difficile. Elle était trop jeune pour être la directrice d'une banque, sa place était dans une école, avec ses amis, à faire les boutiques entre eux. C'était une personne qui aurait dû être une élève que les garçons dragues de temps à autre, qui se serait habillée avec de jolies robes efféminées. Même si elle n'avait pas été ce genre de fille, sa vie aurait dû être normal. Elle ne l'était pas malheureusement.

Contre toute attente, la jeune fille releva ses yeux vers moi... Avant d'exploser une nouvelle fois en sanglot contre moi. Sceptique, je ne savais comment réagir, avais-je encore dis quelque chose de mal ? Je ne savais plus quoi dire, craignant que chacune de mes répliques soit douloureuse pour elle. Je ne voulais pas lui faire de mal. Je voulais la voir sourire, au moins une fois. Je ne parlais pas de l'un de ces sourires qu'elle m'avais déjà accordé, j'en voulais un sincère, un qui reflète, non pas la cruauté qu'on lui avait apprit, mais la tendresse d'une adolescente. Je posais ma main sur sa chevelure, lui caressant doucement la tête pour l'apaiser, le regard dans le vide pendant qu'elle reprenait.

-Je... Je ne voulais pas... Ils ne m'ont pas laissé le choix... Tuer... Je ne pourrais jamais changer... J'ai les mains à jamais tâchés de sang... Tu avais raison... Je n'ai pas de coeur... Je suis un monstre... C'est ainsi qu'ils font... Ils s'assurent de détruire les coeurs de leurs enfants...

Je frissonnais de dégout, ce n'était pas des parents... Comment pouvait-on faire une chose pareil à son enfant ? Je ne fis aucune remarque, parce que je n'avais pas besoin d'en faire. Ce qu'il lui fallait, ce n'était pas d'un blaireau qui répondrait à chacune de ses phrases, c'était simplement quelqu'un qui l'écoute, sans la juger, sans la regarder comme ce qu'elle n'était pas. Si quelqu'un l'avait traité de monstre à cause de son passé... Alors ce n'était qu'un idiot. On ne pouvait pas en vouloir à un enfant qui avait eu cette éducation, pouvait-on traiter les enfants soldat de marionnette ? Oui, mais de démon ? Absolument pas. Parce qu'ils n'étaient pas comme ça. Ce qu'il fallait, c'était de les aider, non pas de les craindre et de les repousser. Ce rapprochement entre la jeune Esméralda et les enfants soldat était un choix juste, parce qu'on lui avait apprit à tuer sans faire de sentiment. Lorsqu'enfin elle se calma, elle commença à retirer les bouts de verre, grimaçant certainement à cause de la douleur.

-Je suis... désolée... Je me suis emportée... Pardon...

Je secouais la tête, prenant une de ses mains dans la mienne, lui retirant moi même quelques morceaux de verre.

- Vous n'avez pas à vous excuser, nous avons tous nos moment de faiblesse... Laissez moi faire, vous risquez de vous blesser encore plus.

Méticuleusement, je retirais les morceaux, m'appliquant pour ne pas lui faire mal. Quelle ironie, quel que soit mes efforts, elle souffrirait, parce que 'javais dis des mots blessant, que je n'avais pas été assez délicat. Si mon interlocutrice avait été un homme, je l'aurais laissé pleurer ainsi, parce que j'aurais refusé de le toucher, je n'aurais pas été doux, je lui aurais simplement imposé la réalité. Mais c'était différent, c'était une femme. Ce n'était qu'une adolescente. Tout en continuant mon travail, je fini par reprendre la parole avec hésitation.

- Je tiens à m'excuser pour vous avoir blessé.

Je ne dis rien de plus, parce qu'il n'y avait rien à dire, le silence pouvait être très bien parfois. Si elle voulait parler, elle me le ferais savoir, mais avant cela, je ne comptais pas rompre le silence, je comptais simplement lui laisser du temps. J'avais fini par oublier la présence du voleur derrière nous, bien que l'odeur de l'alcool était présente, je portais toute mon attention sur la blessée. ce fut après un bref moment que je dû parler.

- Avez-vous du désinfectant ?

La jeune femme sembla se perdre dans ses pensées et je me contentais de l'observer silencieusement. Les banquiers étaient humains après tout, mais il fallait bien avouer que je ne m'étais pas attendu, même absolument pas, à ce que la directrice de la banque fonde en larmes de la sorte devant moi. Le soupire de le demoiselle me fis revenir à la réalité et je regardais la direction que cette dernière m'indiqua, m'arrachant une grimace. Pitié... Pas de l'alcool...

-Non mais l'alcool fera l'affaire... Et s'il te plait... Tutoie moi...Je suis plus jeune que toi...

Nous n'étions pas du même rang social non plus, il était donc tout à fait normal que je la vouvoie mais je hochais la tête, acceptant volontiers sa requête. Je me redressais, prenant la bouteille à contrecœur, l'odeur de l'alcool me faisant déglutir difficilement et je me retins de justesse de la porter à mes lèvres pour la finir d'une traite.

-Je devais devenir prêtresse normalement...

Esmeralda sembla plus douce, plus heureuse après ces mots, divaguant une nouvelle fois dans ses pensées et je la laissais faire à sa guise, ne sachant quoi répondre. J'avais tendance à répliquer une petite remarque cinglante, mais ce n'était peut-être pas le bon moment... Toutefois, je ne pus m'empêcher de garder le silence, haussant les sourcils avec un petit "oh..." avant qu'un sourire amusé ne se dessine sur mes lèvres. Je hochais doucement la tête pour accentuer mes mots, prenant la parole.

- Vous... Tu aurais fais une drôle de prêtresse alors, peut-être un peu violente même.

Ce n'était pas méchant, juste une petite touche d'ironie pour lui rappeler la situation quelques temps auparavant, c'était avec une incroyable force qu'elle avait attaquait ses attaquants -bien que cette tournure des événements ressemblait d'avantage à l'ironie du sort- et mit à terre. À mon tour, je lui tendais la bouteille en plissant le nez, les sourcils froncés, elle s'était beaucoup dévoilé et c'était à mon tour de faire part de quelques révélations.

- Tiens... Je préfère ne pas trop toucher à l'alcool... J'étais alcoolique avant et l'odeur garder la bouteille risque de me tenter, donc, désinfecte toi.

Je soupirais en me grattant la tête, je n'aimais pas parlé de ma passion pour l'alcool, les gens étaient curieux et finissaient souvent par se mêler de ce qui ne les regardaient pas, puis ils fouillaient, puis ils trouvaient... Et tout changé. J'avais quitté ma ville et mon ancienne vie pour oublier, mais comment le faire lorsque des fouines enquiquineuses passer leurs temps à nous rappeler qu'il fallait se cacher ?