Edward, haut les mains peau de lapin ! O/

Élevé dans un foyer conjugal violent, il se faisait battre par son père et sa mère quant à elle, ramener ses amants à la maison sans aucune gêne. Edward et Nicole, sa sœur jumelle, se soutenaient mutuellement face aux terribles épreuves que la vie leurs réservé. Nicole rêvait d'être styliste et son frère lui voulait être écrivain, dès que les deux adultes apparient leurs ambitions, la vie fut d'autant plus dur. Nicole se réorienta pour l'aide psychologique et Edward trouva sa passion dans la photographie en prenant pour la première fois un cliché d'une usine désaffecté. Ses parents refusèrent encore une fois le projet de leur fils qui était trop superficiel, il quitta alors son foyer pour parcourir seul le pays et montrait son véritable talent. L'enfant avait un avenir prometteur dans ce domaine et lisait toujours avec une larme à l'œil le courrier que lui envoyée sa jumelle pour le soutenir. Deux ans après son départ, il revint chez lui en montrant à sa famille ce qu'il avait prit, dans une folle rage, son père déchira les photos sous le regard ébahit de sa progéniture qui jura vengeance. Ce fut alors que l'inévitable se produisit, Edward prit en photo un lieu quelconque, sur un pont, il prit en photo les voitures plus basse et lorsque que le cliché pu être visualisé, il contempla avec horreur la photo sur laquelle son père tombé. Il ne comprit pas tout de suite, s'assurant avant tout de la santé de son père puis peu à peu, il chercha complétement paniqué à éviter la catastrophe. De ce jour funeste, Edward ne regarda jamais plus sa famille pareil, son paternel était sur le pont et jeta l'appareil dans la circulation. L'accident se produisit alors, car des mains encore innocente fit basculer l'homme dans le vide : c'était Edward. Jamais sa mère ne lui pardonna, sa sœur elle, le regardait souvent apeuré mais restait à ses cotés.

Edward n'était que peu sorti avec des filles, il avait pu voir la honte dans le regard de ses parents lorsque ses compagnons étaient des hommes, il ne comprenait pas son attirance. Dans le but de voir une lueur de fierté brillait dans les prunelles de sa mère, il épousa puis se maria avec une amie d'enfance. Après avoir abandonné son rêve de photographe, il décida de devenir policier, se jurant de ne jamais devenir comme l'homme que son père avait été. Sa femme était fière mais il ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable lorsqu'elle l'attendait sur le lit et que contrairement à ses attentes, il allait se coucher sans même la regarder. Elle soufrait, il le savait, mais il ne fit rien pour arranger les choses. L'amour de l'albinos était destiné à son travail, et aux livres qu'il se permettait de lire de temps à autre. Dans sa section, il y avait toutefois cet homme qui le fixé sans arrêt, curieux, Edward sympathisa avec ce dernier, et ils devinrent ami. Ça ne suffisait pas à son compagnon cependant... Durant une chaude journée, il lui fit sa déclaration et l'albinos en resta bouche bée sans savoir comment réagir, tout d'abord gêné, il détourna la tête le visage rouge, tandis que son collègue s'approchait pour l'embrasser, un appel strident retentit au loin.

- Ed !

Edward reprit ses esprits en un instant et repoussa l'homme si fort, que celui-ci tomba en arrière et se blessa à la tête. Il ne prit pas même la peine de vérifier s'il allait bien, il se retourna, regardant avec effarement sa conjointe qui en pleurait presque, elle fini par prendre la fuite et il la poursuivit pour la rattraper.

- Ce n'est pas ce que tu crois Erin, écoute moi !

La jeune fille se retourna et le gifla brutalement en lui hurlant dessus, curieux, les passants s'arrêtèrent pour assister au spectacle, un rictus aux lèvres.

- Espèce de gros porc, les homos sont vraiment des déchets, va voir un psy mon pauvre !

Elle reparti furieusement sans un autre regard, laissant Edward seul au beau milieu d'une foule de spectateur. Il se sentait mal, parce qu'il savait que tout était de sa faute, il savait que dans cette histoire, sa femme n'avait pas à être jugé, il était seul fautif. Pourtant, il sentait la colère monter. Quelques voix du public lui firent relever la tête. Ils souriaient, rigolaient, se moquaient.

- Il s'est fait jeter.
- T'avais qu'à pas être homo.
- Alors, ça fait quoi de bander pour des queues.
- Vraiment, c'est une maladie mental qu'il faudrait obliger à soigner.

Il cacha son visage, pleurant silencieusement, suppliant le ciel pour qu'ils arrêtent et qu'ils détournent le regard, mais ils refusaient de partir. Quelque chose se brisa dans le cœur de l'albinos, sa colère explosa et il sorti l'appareil photo qu'utilisait la police pour photographier les scènes des crimes. Jamais il ne prenait les photos, sinon, tous auraient su le pouvoir qui le dominé. Il tendit son objectif vers la foule, gravant leurs visages dans l'appareil, ce serait une catastrophe qui tuerait énormément de gens, le visage de chaque personne présente avaient le visage tordu de douleur, il souriait... Jusqu'à ce que son sourire retombe dans une grimace pitoyable. Au fond de la foule, une petite femme brune mourrait elle aussi, il l'avait pensé ! Sa femme allait mourir par sa faute, par une colère qu'il avait laissé monter en lui. Il ne pu empêcher le massacre, le 9 janvier, une explosion retentissait au cœur de la ville, tuant une vingtaine de personne et brisant des familles entière. Erin fut enterrer le 13 Janvier après que le corps fut identifié par la famille. Il en avait été la cause, Edward le savait, il serait jugé pour un tel crime. Personne ne su qu'il était le fautif, ce fut d'autant plus douloureux, toute sa vie, il vivrait sans avoir payé pour ses erreurs. Peu de temps après, une mystérieuse maladie se déclencha. Aucun médecin n'en connaissait la cause, personne ne savait ce que c'était, mais ça rongé l'albinos, il fut heureux... "Enfin... Enfin les Dieux ont décidés de me punir pour mes crimes...", mais ce ne fut pas le seul, ni le dernier drame qui survint dans la vie du policier. Son collègue, profondément blessé avait cherché un point faible chez Edward, et il trouva l'appareil. Il ne su comment l'expliquer, mais il comprit bien vite que tout les accidents étaient de sa faute, alors il s'amusa, torturant mentalement celui qui l'avait rejeté. Chaque jour, l'albinos craignait que sa mère apprenne que celui qui avait tué sa belle fille, ce n'était autre que son propre fils.

Jeremy fut arrêter en Avril pour harcèlement envers Edward James, la police apprit peu après que le criminel avait violé plusieurs fois la victime et dans un sourire diabolique, la folie lui étant monté à la tête il prononça, je cite "Même après avoir violenter son corps comme je l'ai fais, sa souffrance n'aura pas été suffisante pour pardonner ses nombreux crimes, il le sait, demandez lui !". Edward James annonça publiquement qu'il ne savait pas de quoi il parlait et il se retira du monde de la défense suite au scandale qui explosa dans son commissariat. Personne ne voulait d'un flic pédé, ni même d'un flic qui n'avait pas été capable de protéger sa femme, ni de se protéger lui même.

L'albinos reprit son vieil appareil photo, un d'une grande marque. Ses clichés furent tous plus splendide les uns que les autres. Dans des lieux isolés, il arrivait à créer une lueur d'espoir et pour cause, il imaginer ces scènes. Il fut connu sur son œuvre représentant un vieux bâtiment, isolé de la modernisation, le couché du soleil nimbé le lieu d'une magnifique couleur orangé, les vitres parcouru d'étrange gravure faisait ressortir la fine lumière qui se filtrait avec une couleur nouvelle, un léger rosé, quelques papillons voletaient dans la bâtisse, quelques verdures avaient fini par pousser sur le sol et du lierre avait infiltré le mur de l'intérieur, c'était une photo exceptionnel. Le soir où il prit cette beauté, il alla lui même sur les lieux, à l'endroit exact, pour regarder avec émerveillement ainsi que lassitude la beauté du spectacle irréel. Il avait créé cette scène, jamais ça ne pourrait le combler. Alors il prit la décision de ranger son appareil, il décida aussi que plus jamais il ne penserait à quelque chose lorsqu'il prendrait des clichés. Edward apprit à faire le vide dans son esprit et ainsi, il pu capturer des images qui existait sans avoir besoin d'être créé. Toutefois, il ne resta pas photographe, ce fut une petite passion mais il prit l'initiative de parcourir le monde du livre, il ne deviendrait pas écrivain non, il aiderait simplement des enfants, des adolescents et même des adultes avide de lecture, ils les aideraient en leurs conseillant des ouvrages. Il aurait dû rester dans sa ville, mais il chercha plutôt un autre lieu, un endroit qui lui conviendrait. Ce fut une jeune fille de petite taille, le visage souriant qui le conduisit dans la ville dans laquelle il était de passage. Au départ, on ne voulu pas de lui, lui répétant qu'il n'y avait que peu de personne qui avait le droit d'intégrer le quartier résidentiel. Alors il se présenta au directeur du pensionnat pour savoir ce qu'il devait faire pour convenir à l'endroit. Lorsqu'on apprit que l'albinos avait un pouvoir, la population l'acceptèrent et il put aller vivre dans cette ville... En découvrant Black Rose.