Rencontre avec une surveillante[PV Morigane][nc-16][Abandonné]

Je n'avais rien à faire, je n'avais pas cours de la journée et les élèves ne se pressait pas vers moi en quête de musique. Ce pensionnat était bien fade pour moi, nul son coloré nous explosant au visage, pas de peinture et d'art... À croire que ce bal n'avait été que la seule chose amusante ici ! Je travaillais à Black Rose depuis trois ans mais les jours se ressembler tous de mon point de vu. Je n'avais pas beaucoup de chose à faire et ce que je voulais faire était impossible. C'était donc à la recherche d'une occupation que je vaquais dans le grand bâtiment. Parfois, j m'arrêtais, regardant par la fenêtre le ciel d'un magnifique bleu azur puis je reprenais ma marche sans un bruit. Tout était silencieux aujourd'hui, un peu comme d'habitude je devais bien l'admettre mais cette fois-ci je n'étais pas sur le piano à essayé de mettre de l'ambiance dans la salle de cours. L'ennui était surement l'un de mes pires ennemis car lorsque celui-ci me tenait, je pouvais péter un câble d'une seconde à l'autre en réclamant à vive voix qu'on m'apporte un jouet sur lequel je pourrais me défouler. Oh... Mais n'est-ce pas là une bonne idée ! J'avais maintenant mon but en tête : faire une rencontre et m'amuser avec elle ! Il ne me manquait plus qu'à trouver cette personne... La flemmardise m'envahis bien vite et je jugeais que rechercher quelqu'un était demander trop d'effort pour ma petite personne. Lorsque j'arrivais à la salle commune, j'ouvrais la porte avec délicatesse avant de remarquer que j'étais seul en ces lieux. Un profond soupir de solitude s'échappa de mes lèvres et j'allais m'avachir sur un fauteuil.

J'étais habillé d'un simple jeans et d'une chemise blanche, les cheveux lâché pour une fois laissant retomber ma douce chevelure platine sur mes épaules. Je fermais les yeux, laissant retomber ma tête en arrière et inspiré un bon coup. Il n'y avait nul trace de gentillesse sur mon visage en ce moment même, juste mes véritables expressions. Quelles sont-elles me direz vous ? De l'arrogance et de l'amertume. N'importe qui en me voyant comme ça aurait filer la queue entre les pattes, les sourcils froncé et avec un regard meurtrier, je ne ressemblais plus en rien au gentil professeur que je laissais paraitre. Mais lorsque quelques bruits attirèrent mon attention, je repris en une fraction de seconde mon visage naturellement enjoué bien qu'il soit en vérité forcé. Mon cœur battait la chamade, j'avais faillis me faire prendre en plein dans mes moments de solitude et de réflexion. Par chance, il n'y avait personne, j'étais donc sauvé cette fois encore mais je me demandais vraiment quand est-ce que viendrait le jour où par malheur quelqu'un verrait ce que j'étais vraiment. Un nouveau soupir se dissipa dans la grande salle vide et je me sentis seul. Je me rappelais de mon passé et me sentis bien seul soudain. J'avais l'impression de revivre ces jours d'hiver où la neige recouvrait le sol d'un fin duvet blanc. Ma colère disparut tout comme ma joie, remplacé par de le tristesse. Je pris mon visage dans mes mains, fermant les yeux et repensant au doux visage de ma sœur. Je restais alors comme ça pendant un moment, oubliant ce qu'il se passait à mes cotés mais je me doutais que j'étais toujours seul et même s'il y avait quelqu'un, j'avais l'impression d'être plongé dans une pièce vide avec pour seul âme vivante, la mienne...

Des bruits me sortir de mes pensées et je lançais un rapide coup d'œil à la porte avec toujours ce visage déconfit. Il me fallu un moment avant de comprendre que quelqu'un venait de toquer, enfin il me fallu quelques secondes le temps qu'il fallu à l'intrus de rentrer. Étonné de voir que mes réflexes ne m'avais pas permis de reprendre mon visage souriant instinctivement, je me dépêchais de revenir ce masque d'émotion avant d'examiner la nouvelle venue. Il s'agissait d'une jeune fille au long cheveux roux, les joues légèrement rougis et avec une odeur d'alcool empestant à des kilomètres à la ronde. N'importe qui aurait pu suivre la rote de la jeune fille grâce à son odeur. Alors que j'allais la réprimander, je me rendis compte que les deux grosses montgolfière qu'elle possédait à la place d'une mince poitrine prouver bel et bien qu'il ne devait pas s'agir d'une élève. Un professeur ? Je ne la connaissais pas mais j'étais étonné de savoir qu'une ivrogne travaillée dans ce pensionnat. Pourtant, n'était-elle pas curieuse créature en elle même ? Il fallait être hors du commun pour se bourrer de la sorte pendant les heures de travail... Je me surpris alors à la trouver intéressante et à m'intéresser à elle. Après tout, la manière qu'elle avait de me regarder était bien une autre preuve encore que cette jeune fille avait quand à elle, elle aussi quelques idées... Car en effet, un large sourire laissait apparaitre de jolie dent blanche et celui-ci m'étais destiné.

-Bonjour, j’espère que je ne vous dérange pas mais j'ai envie de m'amuser...

Je fis signe de la tête que non. Je n'avais rien à faire et la compagnie d'une si ravissante créature ne pouvait que me plaire je dois bien l'avouer. Je me relevais, sortant de mon fauteuil et me dirigeant tout droit vers la femme d'une démarche tout aussi agile que gracieuse. Pas mal de gens m'identifier à un fauve, d'autre à un chat qui guettait sa sourire avidement. Ceux qui avait dit ça ne se souvenait plus de moi aujourd'hui car après avoir vu ma vrai personnalité, je n'avais pu les laisser s'en sorti indemne et prendre le risque qu'ils répandent des rumeurs, bien que fondées, sur moi. Lorsque je fus assez proche d'elle, je lui rendis son sourire mais le mien était légèrement différent... Car si mon regard était celui de quelqu'un qui cherché à s'amuser, mon sourire lui semblait bien plus sympathique que les deux prunelles qui scintillaient dans mes yeux.

- Aucun soucis à se faire, il n'y a personne à part moi ici et votre compagnie n'est en rien dérangeante... Je suis le professeur de musique, Yuki Fujimoto et vous ?

J'aimais faire des rapide présentations avant d'entreprendre une relation ou même un jeu... Pourquoi ? Tout simplement parce que savoir à qui nous avons à faire et toujours mieux que de tout ignorer sur l'autre. On ne sait jamais ce que nous resserve l'avenir et j'avais pris pour habitude de toujours me souvenir des personnes et ce que j'avais fais avec elle. D'une voix enjoué, je repris la parole, m'adressant à l'étrangère.

- Vous n'êtes certainement pas une élève car sinon je me souviendrais d'un visage si ravissant soit-il. Mais je dois bien avouer que c'est dommage, sinon j'aurais pu vous garder à mes cotés durant une heure de retenu pour sécher les cours en pleine journée...

Si la drague ne marchait pas sur cette femme et qu'au contraire de prendre du bon temps en ma compagnie elle fuyait, je n'aurais d'autre choix que de la rattraper et de lui effacer la mémoire. Bien triste sort pour certaines personne ! Ne pas se souvenir d'un moment de sa vie est assez triste mais tant que ça ne me concerné pas je ne m'en inquiétais pas. Cependant, j'espérais que la jeune femme savait s'amuser car je ne dirais pas non pour en apprendre plus sur elle.

Elle prit quelques instant avant de répondre mais je ne fis rien pour la brusquer, j'avais tout mon temps alors pourquoi allait trop vite ? Prendre son temps était pas mal certaines fois...

-Vous auriez le souvenir de mon visage mais surtout de ma poitrine ! Je vois bien quel genre d'homme vous êtes ! Prêts à sauter sur n'importe quelle femme passant par là ! Mais moi Monsieur, je ne suis pas du genre à me faire avoir !

Je la dévisageais, incrédule mais ça c'était mon air extérieur, à l'intérieur je me retenais de rire parce que oui en effet, je me souviendrais d'avoir une élève avec deux bulldozer. Pourtant son air sérieux et de sainte nitouche me déçurent un peu. Quel dommage que je ne puisse pas m'amuser avec un si beau spécimen ! Pourquoi ne pas tout simplement la mettre de mon coté ? Enfin, je n'eus pas besoin de jouer les charmeurs car la jeune femme éclata de rire, un rire radieux si je puis me permettre. Elle se rapprocha de moi, me tapotant l'épaule au passage et je ne pu retenir un autre sourire de s'afficher sur mon visage.

-Je rigole, je rigole. Je suis Morigane De Rivaldi, une nouvelle pionne du pensionnat. Enchantée de faire votre connaissance Monsieur Fujimoto.

Je ne cessais pas un instant de fixer la surveillante, dévorant du regard chacune de ses courbes délicieusement bien dessinées. Sans aucune nonchalance, elle s'allongea à moitié sur l'un des canapés se trouvant dans la salle. Dans ma tête, ce simple geste était comme un invitation à en faire mon jouet sexuel. Ne vous avais-je pas prévenu que mes envies en ce moment était de trouver un jeu amusant ? Et bien il y en avait un juste en face de moi et si je voulais ne pas me compliquer la vie, il me suffisait seulement de lui effacer la mémoire ensuite. Cependant, je n'y voyais pas d'intérêt pour l'instant...

-Et puis vous savez, pas besoin de me coller pour me faire rester avec vous.

Morigane me fit un clin d'œil auquel je répondis d'un large sourire. Je me rapprochais d'elle, prenant place à ses cotés, sur le reste du canapé inoccupé. Je la regardais sans rien dire, lorsqu'elle se mit à glousser je ne pu retenir un rire discret. Je m'adossais contre le tissu avant de laisser une de mes mains glisser le long de la jambe de la jeune fille. Ne jamais pouvoir sentir un contact direct sur ma main me mettais à fleur de peau mais la toucher serait bien trop dangereux.

- Ah oui ? Dans ce cas, peut-être accepteriez-vous de me tenir compagnie pendant un petit moment ?

Tout à ses aises, Morigane étendit ses jambes sur les miennes, attisant mon appétit un peu plus chaque seconde. Ma main continua alors à caresser cette douce jambe. Ah... Que j'aimerais pouvoir sentir le contact de sa peau sur mes doigts, sentir cette chair tendre s'offrant à moi. Du bout des doigts, ma main remonta jusqu'à ses cuisses, un sourire hornant toujours mes lèvres et un vorace appétit brillant dans mon regard.

-Je resterai autant de temps que vous le voulez...

Je prenais ça comme une invitation, je me demandais combien de temps encore j'allais pouvoir contenir mon instinct masculin, bondissant alors sur la jeune femme pour la faire mienne. Elle me sourit à son tour, provoquant chez moi une défoulement d'image... Des images que je me devais de contenir et de taire. Mettre à terre les gens... J'avais longtemps aimé faire ça, faire souffrir mes compagnons au point qu'ils me supplient d'arrêter. Mais ce qui en souffrait le plus était certainement lorsque je débutais une relation sérieuse, heureusement pour la surveillante, ce n'était pas son cas et je ne voulais qu'une chose prendre du bon temps et non pas la soumettre devant moi. Elle se redressa, attrapant au passage un de mes gants sur lequel, par instinct, je resserrais légèrement plus ma prise, espérant que le tissu de s'enlèverait pas. Certains disaient que je ressemblais à un psychopathe pendant l'acte avec comme seul vêtement des gants, je dois bien avouer que personnellement, ça me faisais penser à un scientifique fou. Elle laissa échapper ses paroles dans un chuchotement.

-Pourquoi ne retirez vous pas vos gants... J'aimerai sentir votre peau plutôt que du tissu...

Cette question... Qu'est-ce que je la redoutais ! Mais par chance, ce n'était ni une proche ni quelqu'un que je portais réellement dans mon cœur qui me la posa, ce fut alors un jeu d'enfant de lui répondre sans craindre que mes souvenirs de reviennent en trombe. Le seul filet de mon passé qui refit surface, je pu le faire taire sans aucun mal.

- Et bien, je crains ma chère que si je vous touche avec mes mains, vous ne serez plus qu'une marionnette vide... Je ne voudrais pas que ça arrive alors autant les garder.

Elle fini par s'assoir sur mes jambes, sa poitrine contre mon torse. Je du faire un gros effort pour ne pas lui arracher ses vêtements et que dans un élan de folie, je la prenne ici même sur ce canapé. Enfin... Je me doutais que ce qui allait se passait ne serait pas dans un autre lieu...

-J’espère que l'odeur de l'alcool ne vous dérange pas... J'aime l'alcool, un petit vice de fabrication...

Elle lâcha un rire que je trouvais magnifique. Ce n'était pas pour essayer de lui plaire au contraire, je ne lui en fis pas part mais il y avait dans sa voix quelque chose de mélodieux... Vous savez, lorsqu'on est musicien dans l'âme, on ne peut s'empêcher de faire ce genre de petite réflexion.

-Vos genoux sont confortables, si je puis me permettre...

Je lui accordais un autre sourire, un bras passant autour de sa taille quand à l'autre, je dirigeais ma main vers son visage, caressant cette fois-ci sa joue Je laissais mon regard se plonger dans le sien avant de prendre la parole.

-Je peux vous assurer qu'il y a des choses plus douce que mes genoux sur mon corps...

Je rapprochais mon visage du sien, posant mes lèvres sur les siennes et échangeant un baiser brulant. Un homme ne peut pas résister éternellement au pêché. La femme était certainement la créature qui pouvait faire de l'homme ce qu'elle voulait. Je laissais glisser ma main posé sur son visage sur maintenant de nouvelle courbe. Tout d'abord les hanches, avant de remonter pour se faufiler sous le haut de Morigane. Lui caressant le dos, je comptais bien lui faire pire que des petits câlins... L'idée que quelqu'un entre dans la pièce ne me vint pas même à l'esprit, tout se passait ici et en ce moment même. Détourné mon attention serait prendre le risque de voir cette jolie renarde me filer entre les doigts.