Sehaltiel Sullivan

Sehaltiel. Sehaltiel. Quel idée d’appeler son fils Sehaltiel. Lorsqu’on lui demandait pourquoi il n’aimait pas son prénom, Sehaltiel Sullivan récitait ses arguments comme une leçon qu’il aurait apprise par cœur ! Premièrement, c’était d’après lui un prénom qui se mâchonnait facilement lorsqu’on s’essayait à le lire ; « Sans blague, essayez donc de le réciter cinq fois plus vite ! Il vaut mieux ne pas avoir un cheveux sur la langue ! » Avait il, une fois, justifié. Deuxièmement, il était fort peut branché créature biblique, mais quitte à hérité d’un prénom d’ange, il se disait qu’il aurait peut être encore préféré celui de Raphaël. Troisièmement, il n’était pas à son goût et « Un point c’est tout ! ». Du coup, il avait le caprice de se faire appeler par son nom de famille comme si il s’agissait de son prénom, prétendant qu’il s’appelait simplement Sullivan.

Pourtant, monsieur et madame Sullivan ne partageait pas cet avis. Le prénom qu’il avait donné à leur premier fils était venu de lui-même comme un véritable coup de cœur le jour même de la naissance de l’enfant, un matin d’automne alors que la pluie s’abattait sur la capitale française. Si l’accouchement de madame Sullivan s’était bien passé ? Non, car pour cela, il aurait fallu qu’elle accouche. Le bébé était d’une jeune fille d’à peine seize ans, qui avait trop tard découvert sa grossesse. Les papiers d’adoption déjà tout signé, la jeune mère s’en était allée avec l’absurde envie d’oublier ce qui venait de se produire.

Mais tout ça, ce n’était qu’un détail. Car ce jour là était pour Sehaltiel le début d’une existence qui allait commencer par une enfance enviable par sa banalité ; L’amour de deux parents, même adoptif, qui s’aiment, un père qui travail beaucoup, mais qui arrive à rester de bon humeur, une mère attentive, sévère quand il le faut, de l’argent, juste assez pour satisfaire quelques caprices d’enfant, un chat, puis une petite sœur miracle, puis un chien en guise d’ami de jeu lorsque tout le monde s’affairait autour du nouveau bébé, un peu de jalousie, comme tout les enfants qui viennent de devenir grand frère à six ans … Non, il n’a jamais eu de quoi se plaindre.

C’est pour attirer l’attention de ses parents que Sehaltiel fit pour la première fois un usage volontaire de son pouvoir sur le chien, chose intrigante, puis sur sa propre petite sœur, chose d’avantage effrayante. Ce fut une surprise total pour monsieur et madame Sullivan qui éprouvèrent dans un premier temps, beaucoup de crainte. Après tout, il serait effrayant pour n’importe qui de vivre avec le doute de pouvoir être manipulé n’importe quand par un enfant de six ans ! Mais cette peur, peu à peu, les parents du petit garçon cessèrent de la montrer, ne pouvant s’empêcher tout de même d’être « injustement » sévère avec lui lors qu‘il semblait faire usage de son drôle de don.

Durant ses premières années à l‘école, Sehaltiel, excellent élève, avait bien du mal à aller vers les autres. Certes, il avait quelques copains, mais il restait timide et ceux-ci avait plutôt tendance à l’étouffer par leurs surprotection. Il faut dire qu’il était à l’époque un enfant bien chétif ce qui attirait l’attention voir les moqueries de certains de ses camarades. Tout cela allait lentement se dissipé avec le début de son adolescence. Il commença par se détacher de ses anciens amis et puis, comme tout bon garçon de son âge, de ses parents, avec qui les disputent devenait plutôt fréquente. En contre partie, il commença à se rapprocher de sa petite sœur envers la quelle il devenait sans s‘en rendre compte, un peu plus protecteur. Pour passer son temps, il s‘essaya à de nombreux loisirs dont la pratique d‘un instrument de musique, qui sera pour lui la guitare basse, le dessin, l‘étude de l‘art et des mythes antiques, il s‘essaya même un peu au théâtre. Puis, un jour, ses parents, s‘étaient renseigné sur la particularité de leurs fils, tombèrent sur le pensionnat de Black Rose et l‘y envoyèrent au grand contentement de celui-ci qui sembla faire dés son arrivée dans grande prouesses au niveau de la maîtrise de son pouvoir …