lucien loiseau [finish.]

Carte d'identité

Physique

Luce est fin. Mais à l’occasion, il sait s’imposer. Il est d’une taille commune ce qui n’empêchera pas quelques uns de lever la tête pour le regarder en face. A moins qu’il ne se baisse. Il est bien taillé bien qu’il n’aime pas prendre soin de lui. Un espèce de tas qui évite de lever son cul de sa chaise. Dans ses vêtements un peu sobres et froissés qu’il porte matin, midi, soir, nuit. Son critère vestimentaire lui importe peu, du moment que c’est propre. Enfin, il sait quant même faire des efforts pour son homme. Un peu. Il a la particularité de supporter les cravates après tout – où est-ce sa seule excuse pour ne pas dire qu’il adore quand Andrew lui fait ses nœuds de cravate ?

C’est un vrai brun doté de bouclettes brunes qui ondulent le long de son visage blanc de blanc. Un vrai français, messieurs, mesdames. On note ces origines grâce à ses yeux verts pétillant propre aux européens. Mais tout son visage ne paraît pas autre chose, ses yeux sont grands, il a les cils longs. La bouche douée pour sourire. Pour plein d’autre chose aussi, mais c’est secret professionnel. Il porte avec fierté sa dentition parfaite. « Tu rentres dans les 1% de la population mon garçon, qu’il lui avait dit son dentiste. ». Il a de grandes mains, deux bagues. Il n’est pas très bijoux pourtant. Mais il ne peut pas se passer des siens, il joue constamment avec.

Caractère

Lucien est l’équivalent d’un bon couillon. Un banal bon couillon, certes, mais il est bon et couillon quoi. Doté d’un caractère bouseux, né pour froncer le nez (non aux jeux de mots), il s’ouvre à la limite du possible. Pour monsieur, tout est agaçant, la vie est prétexte pour grogner, le réveil pour tuer et les gens pour emmerder. Et pourtant, avec tout ça, qui se douterait de sa double personnalité papa poulpe. Pas avec tout le monde, même avec personne en général, dès qu’il s’attache à quelqu’un, son premier réflexe est de lui pourrir la vie en lui donnant de l’amour par derrière. Non, pas ça, c’est réservé à Andrew.

Résultat, si on creuse, on tombe sur quelqu’un d’assez responsable. Luce ne tourne pas autour du pot, lui et ses idées fixées, claires, nettes. Comme lui. Il se montre juste la plupart du temps. Indulgent dans ses bons jours peut-être ? Néanmoins, il agit sans remord derrière en général. Sauf lorsqu’il est réellement en tord, il se noie alors sous la culpabilité au point d’essayer de s’enterrer tout seul. Et puis, vous ne pouvez pas savoir à quel point il peut paniquer rapidement. La faute à Andrew sans doute.

Andrew, parlons-en. Vous croyez quoi ? Qu’ils vivent une histoire à l’eau de rose. Mais c’est tout à fait ça. Gagatisant. Presque, si si. Luce ne s’affiche jamais, avec personne, mais il s’assume entièrement. Et ceux qui arrivent à le connaître restent en général bouche bée quand Luce se trouve avec son ami. Son petit ami, pardon. Passionné, amoureux, possessif. La totale. Même moi je flippe.

Mais n’oublions pas. Lucien se met vite sur les nerfs. On ne l’emmerde pas pour plus de sécurité. Leçon numéro une, pas son prénom en entier. Il n’y a pas d’autre leçon. Venez comme vous êtes comme dirait Mcdonald’s. Enfin, si vous en avez le courage. Mais, je vous file un conseil. Après sa pose clope, il est plus détendu. Il a tendance à crier vite quand il n’a pas vu son mec depuis un bout de temps.

Histoire

Lucien Loiseau. Il ne s’est jamais rien passé de bien passionnant dans sa vie, le pauvre garçon. Il est né en été, maudit par ses parents qui ne purent profiter du congé maternité – les joies des professeurs. Dans sa famille, il est le troisième. Si on compte, en tout, ça fait cinq. Loin d’êtres riches, les Loiseau s’en sortaient fort bien au gout de tous. Le premier fils réussit amplement sa vie. Sachez que se fut source d’agacement. Car après le premier, on est censé faire mieux.

Lucien n’a jamais cherché le mérite. Il n’aimait pas sa vie trop morne, il voulait vivre, du concret, plutôt que perdre les 18 premières années de sa vie plantée comme un con là. Des notes moyennes, des potes moyens, une vie moyenne. Et ses 18 ans, l’odeur de la liberté. Qui lui passe sous le nez. Il se met à récolter des tunes. Dès qu’il en trouve assez, il prend le premier appart’, la première fac, le premier avion. Et il commença sa vie active, bonjour les Etats Unis.

L’anglais, il le parlait, clair, net. C’était une de ses seules qualités. Il ne savait toujours aps quoi chercher. Tanguant entre les petits boulots, un début d’étude inconcret. Et pouf, à 21 ans, il trouva ce drôle de pensionnat. A 25, il trouva Andrew. Raconter leur histoire serait vachement chiant, mais on peut comparer Andrew à des pots de vitamine. Car l’entrain lui revint rapidement. L’amour pour les études, et tralala. Alors qu’il était sûr de rater ses examens, il récupéra la plupart de ses résultats avec un peu plus de luxe. Et maintenant, il tangue entre sa dernière année de fac et le boulot de surveillant qu’il a toujours dans ce foutu pensionnat.

C'est moi !