Gaia Lockheart : une ombre dans la nuit.

Carte d'identité

Physique

Gaia est une jeune femme assez grande toujours de noir vêtue.  Elle a de longs cheveux noirs légèrement bouclés qui lui arrive au milieu du dos et elle déteste les attacher. C’est un sacrilège pour elle de faire ça à sa crinière. Etant atteinte d’une légère myopie, elle porte des lunettes mais s’en passe quelque fois. Vu qu’elle n’aime pas vraiment le soleil, son teint est très blanc et fait donc ressortir la couleur de ses yeux : rouge. Son visage, qui est parsemé de quelques taches de rousseur, est à la fois attirant et effrayant. Selon son regard elle peut paraître pour une personne peu fréquentable ou, tout au contraire, passer pour quelqu’un de fiable.
Le style vestimentaire qu’elle a adopté est le style gothique. Elle se balade rarement sans son ombrelle et aime porter de longs manteaux. Cependant, elle n’aime pas trop l’excentricité ce qui fait qu’elle reste tout de même assez sobre, s’autorisant parfois à orner ses vêtements de quelques têtes de mort argentée.

Caractère

A cause de son passé, Gaia est le genre de personne qui ne laisse pas transparaître ses émotions. La plupart du temps, elle prendra toujours sur elle pour rester de marbre même dans les pires situations. Elle ne veut surtout pas qu’on la voie comme quelqu’un de faible. En ce qui concerne les relations humaines, la jeune femme n’est pas vraiment douée. Déjà, elle déteste l’être humain lambda et ne parlera qu’en cas d’extrême nécessité avec. Cependant, elle ne voie pas du mauvais œil ceux qui sont dotés de certains pouvoirs. Avec eux, c’est tout le contraire, elle ira facilement leur parler et même leur tendre la main en cas de besoin. Gaia sera toujours là pour eux mais, le contraire ne fonctionne pas... Enfin, elle ne le veut pas. Elle déteste demander de l’aide, elle a  toujours peur de déranger et comme elle s’est toujours débrouillé  seule, elle ne voie pas pourquoi elle le ferait. A vrai dire, sa vie n’a pas beaucoup de valeur à ses yeux, elle préfère donc la mettre au service de ceux qui en ont besoin.

Histoire

La vie de Gaia aurait pu être comme celle de n’importe quel être humain lambda : Longue, monotone et tranquille mais, le destin en décida autrement. Le jour de sa naissance elle prit la vie de sa mère qui ne supporta pas l’accouchement. Une vie créée pour une vie prise… Le début de son existence s’annonçait déjà difficile en perdant l’un de ses parents. Certes, elle avait son père mais, un manque dans son cœur se ferait ressentir. Ce dernier s’occupa correctement d’elle pendant quelques années, jusqu'à ce qu’il décroche un nouveau travail qui s’annonçait comme un boulot en or…

Quittant la France pour l’Angleterre, alors qu’elle n’était âgée que de six ans, son père lui expliqua qu’il ne pourrait plus vraiment s’occuper d’elle comme il le faisait actuellement. Il devait engager une personne pour la prendre en charge pendant qu’il travaillait. Cette nouvelle faisait du mal à la fillette mais elle comprit qu’elle n’avait pas le choix. Après un temps d’adaptation à ce nouveau mode de vie, Gaia ne se portait pas trop mal mais, plus elle grandissait, plus elle sentait quelque chose au fond d’elle se réveille. De multiples questions tournaient dans sa tête et elle en fit part à son père qui lui répondit que tout cela était à cause de la croissance.
Quand elle eut ses onze ans, son père jugea qu’elle pouvait se débrouiller toute seule. Pendant quelques mois elle n’eut aucun souci mais, la solitude commençait à la faire changer. Vu qu’à l’école, elle n’était pas appréciée, elle se disait qu’elle n’avait besoin de personne pour avancer. D’ailleurs, ce n’était pas la seule à changer, son père aussi. Il était passé du père attentionné pour sa fille chérie au père agressif qui relâche le stress de son travail sur son souffre douleur Gaia. La chère Angleterre avait complètement transformé son père, qui ne faisait plus que de la sermonner et de la frapper.

À peu près deux ans après le début des faits, lors d’une grosse dispute avec son père, la chose qui grandissait en Gaia se réveilla. Alors qu’il s’apprêtait à la frapper, la main de son père s’arrêta à quelques centimètres de son visage avant que son bras se retourne dans son dos. Que s'était-il passé ? Elle avait espéré de toutes ses forces qu'il arrête son geste et, c'est ce qu'il c'était passée. Cependant, elle n'avait pas voulu lui briser le bras. En aucun cas elle l'aurait voulu... Comment avait-elle accompli ça ? En réalité, c’était grâce à l'ombre de son père, elle pouvait manipuler cette ombre et directement agir sur ce dernier. Pourquoi et comment ? Elle n’en savait encore rien.
Choqué par un tel phénomène, son père ne la reconnut plus et l’abandonna complètement. Ce n’était plus sa fille à ses yeux, mais un monstre qui l'avait blessé.
De son coté, Gaia était émerveillé par ce qu’elle avait accompli et voulait maitriser ce don. Le fait d’être à la rue à treize ans ne la dérangeait pas tant que ça, même si d’un côté elle l’avait en travers de la gorge, vu la façon dont elle avait grandi, elle se disait qu’elle n’avait besoin de personne.

Pendant deux ans elle vécut dans la rue qui avait ses lois difficiles. Oui, elle en bavait vraiment mais cela lui forgeait l’âme. Dormant la plupart du temps dans de petites ruelles à l’abri des regards, elle essayait de maitriser son pouvoir. Au début, elle arrivait juste à manipuler l'ombre de petits animaux, à force d’entrainement, elle finit par y arriver avec celle d'êtres humains. Quand elle ne se consacrait pas à son pouvoir, elle étudiait les gens. Plus ça allait, plus elle trouvait l’être humain écœurant. Les hommes étaient vraiment méchants entre eux…

Quand elle eut seize ans, un patron d’une petite auberge la pris en pitié et lui proposa de travailler dans son établissement en échange d’un hébergement, de repas chaque jour et d’un petit salaire. Elle accepta aussitôt, elle voyait là une chance de se sortir de la misère même si elle n’était pas forcément malheureuse. Sa vie allait juste redevenir plus tranquille.
Travaillant en tant que femme de ménage, tout se passait bien. Elle profitait même de son temps libre pour se consacrer à son pouvoir. Désormais, les ombres elle ne les utilisait plus que sur celle d'êtres vivants, elle pouvait les manipuler pour bouger certains objets inanimés. Par exemple en bougeant l’ombre d’un livre, le livre bougeait lui aussi. Mais bon, n’oublions pas que nous parlons de Gaia et que sa vie ne pouvait pas tourner aussi bien d’un coup.Le jour de ses dix-sept ans, son patron voulut la violer. Déjà qu’elle était vraiment dégoutée par l’humain à force de l'observer dans l’établissement, là, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. La colère et la haine circulaient dans son sang et une force immense émergea de son corps. Voulant d’abord fuir juste en le bloquant avec son ombre, c’est une tout autre attitude qu’adopta la jeune fille. Elle manipula l’ombre de son patron certes, mais fit en sorte de lui briser la nuque. Volant ensuite tout l’argent qu’elle pouvait, elle prit la fuite, choquée par ce qu’elle venait de faire. Comment avait-elle réussi ça ? Elle pouvait tuer avec son pouvoir.  Elle en était capable? Ce n’était pas elle… Elle venait de tuer... D’un côté elle était effrayée par elle-même et de l’autre, elle aimait ce sentiment de puissance vis-à-vis des humains. Ce fut si facile pour les briser…
Mais il ne fallait pas oublier qu’elle avait commis un meurtre et, elle décida donc de quitter l’Angleterre pour les États-Unis.
Avec l’argent qu’elle avait volé, elle put s’installer facilement et trouver un petit job. Cependant, même si elle pouvait continuer à manipuler l'ombre des êtres vivants, elle ne savait pas si elle était capable de leur faire de mal. Elle ne voulait pas essayer. Était-ce sa haine qui lui avait permis de faire ça ? Il fallait qu’elle sache…

Lorsqu’elle apprit l’existence d’un établissement pour les personnes comme elle dans le pays, elle décida d’y entrer. Eux pourraient peut-être l’aider à savoir qui elle était réellement. Elle ne voulait pas faire le mal en étant hors de contrôle. Même si ce côté la fascinait, il ne fallait pas qu’il soit aussi violent. Aussi méprisants qu’étaient les hommes, elle ne pouvait se permettre de leur ôter la vie sous une pulsion…

C'est moi !