Je ne peux pas dormir et toi? [PV: Elie Jones] [Terminé]

On pouvait voir à son bras en écharpe et à bleu qui ornait son visage que Célia n’était pas au meilleur de sa forme. Elle avait passé le mois dernier à effectuer une mission pour le pensionnat et s’était prit pas mal de coup. Au final ça c’était bien terminé et elle pourrait s’en vanter auprès de Ruko. Mais pas tout de suite. Pour l’heure elle était sensé rester au lit le temps que les point de suture qu’elle avait eut pour refermer le coup de couteau qu’elle avait reçu dans le ventre ce referme. Cependant elle s’ennuyait à mourir et pour un marchant de sable elle avait déjà assez dormit pour l’année à venir. Elle aurait pus aller travailler, elle avait une tonne de travaille en retard notamment de la paperasse qu’elle ferait lorsque son bras serait guérie ou qu’elle aurait apprit à écrire de la main gauche. Pour les même raison elle était assez inutile à l’infirmerie, elle ne pouvait ni recoudre ni remettre un os droit avec une seule main. Elle avait passé la journée à jouer les distributeurs d’aspirine et maintenant que tout le monde dormait elle avait décidé d’aller se promener. Elle avait d’abord pensé au lac mais avait renoncé préférant rester dans l’enceinte du pensionnat. Elle sortit dans l’air frai et s’éloigna du bâtiment déambulant dans les allées du jardin. Il n’y avait personne à cette heure là. Elle était ravie d’être rentrée mais elle s’ennuyait ferme. Elle shoota dans les graviers et les regarda rebondir devant elle mais se geste brusque lui donna mal au ventre et elle s’assit dans l’herbe avec beaucoup de précaution pour attendre que sa passe.

Je ne peux pas dormir et toi ?

« La nuit, tout les chats sont gris »

Le soleil avait rabattu son long manteau noir, faisant place à la nuit et à ses complices. Élie était là, au beau milieu de ce jardin qui se laissait dépérir, ses feuilles tombant les unes après les autres, sans pousser le moindre cri. L'endroit était calme et désert, mais la jeune fille continuait de marcher, même si elle n'en avait pas le droit. Plus tôt dans la journée, on l'avait surveillé pour être certain qu'elle ne filerait pas cette nuit encore. Quelques élèves bavard et curieux venaient de temps à autre la question sur son frère, Rayan, lui demandant pourquoi il n'était pas là. La chatte au pelage noir se contentait de secouer la tête et de partir, ignorant les malotru qui prenait son ange pour un homme. Les professeurs eux même se trompés sur l'identité de sa moitié, pensant que la jeune fille qui se cachait sous cette apparence masculine était bel et bien un homme. Ils étaient cependant plus intelligent et discret que les enfants de son âge, ils connaissaient son pouvoir, lorsque Rayan n'était pas là, ils ne la sermonné pas à son retour.

Élie releva la tête vers le ciel, contemplant chaque étoile présente dans le ciel. Le miaulement de Rayan lui fit tourner la tête et elle perçut au loin, une petite tache blanche qui s'avançait vers elle. L'animal bondit de son repaire, gambadant jusqu'à sa sœur jumelle en ronronnant. Elle ne parlait quasiment jamais, même sous sa forme humaine, mais l'élève de troisième s'y était habituée. Elle se baissa, caressant la tête du félin avec délicatesse, un mince sourire d'adolescente flottant sur ses lèvres. Elle aurait tout fait pour sa sœur, tout, sans exception. Ce fut un bruit qui la mit en garde, se retournant brusquement tandis que le chat feulait dans la direction de l'ennemi. À pas feutré, ils s'avancèrent tout deux parmi les fougères, se cachant parmi la végétation luxuriante pour observer la tête inconnue. C'était une jeune fille aux cheveux roux, mais contrairement à son apparence juvénile, Élie savait qui elle était. Elle l'avait déjà vu plusieurs fois s'occupait des élèves, mais notre tête blonde était restait discrète pour qu'on ne fasse attention à elle. Depuis son arrivé, elle n'était encore jamais allé à l'infirmerie. Rayan vint se frotter contre ses jambes, tentant de la ramener vers leur repaire sans que nul ne la voit, mais la jeune fille l'ignora, s'approchant de la femme en se dévoilant. L'obscurité des arbres se fendit, laissant le clair de lune inonder la silhouette élancée de la féline noir. Une main posée sur le tronc d'un arbre, elle scrutait du regard l'infirmière, seule ses prunelles rouge brillait sous le ciel d'encre.

- Une femme blessée ne devrait pas restait seule dehors durant une nuit si froide, pas même l'infirmière.

Élie avait une voix grave, mais avec un aspect féminin contrairement à sa sœur jumelle. Son physique androgyne lui laissait toutefois la chance de garder une part de féminité, bien que la plupart avait du mal à déterminer au premier abord si l'adolescente était une femme aux air garçonne ou un homme efféminé. Sa voix était douce et mélodieuse, domptait par ses chants habituel mais gardant ce calme dont elle seule connaissait le secret.

Célia observa la silhouette s’avancer hors de l’ombre des arbres. Fine, pâle, les yeux rouge et vêtue de façon dark, la jeune fille lui était inconnue et comme elle possédait les fiches médicales de tous les habitants du pensionnat elle devait être arrivée durant le mois qu’elle avait passé en mission ou très peu de temps avant.
« - Une femme blessée ne devrait pas restait seule dehors durant une nuit si froide, pas même l'infirmière. »
Peu de temps avant si elle avait peu reconnaître l’infirmière.
« - Une élève ne devrait pas être dehors après le couvre feu quelque soit la température de la nuit. »
Si c’était vraiment une élève, elle ressemblait vaguement à un vampire et Célia regretta de ne pas avoir consultée les fiches en rentrant car si elle l’avait fait elle aurait su ce qu’il en était. Elle n’était personnellement pas vulnérable aux vampires après tout sa magie étant grandement contenue dans son sang une morsure leur serait plus problématique qu’à elle. Mais c’était exactement le genre de créature contre les quels un marchant de sable protège les enfants endormis. Jusqu’à présent elle n’avait jamais vu de vampire au pensionnat mais tout pouvait arriver. Elle n’avait rien contre les vampires en eux même tant qu’ils ne tentaient pas de faire du pensionnat leur garde mangé. Elle se promit de regarder les fiches médicales pour voir si elle devait ou non garder des poches de sang au frai dans le frigidaire de l’infirmerie.

Je ne peux pas dormir et toi ?

« La nuit, tout les chats sont gris »

Élie resta à sa place, étudiant avec attention l'infirmière. Ses cheveux au teint de cuivre caressait ses épaules, voletant au gré du vent. Elle se demandait comment des gens pouvait aimer d'avoir les cheveux si long, c'était une sensation assez désagréable. Sa petite taille aurait pu induire en erreur l'élève, lui faisant croire que son interlocutrice n'était guère plus vieille qu'elle. Elle ne fit pas de remarque sur sa petite taille, tout simplement parce qu'elle haïssait la possibilité qu'on en fasse sur le physique androgyne de sa sœur, alors pourquoi en faire de même ?

« - Une élève ne devrait pas être dehors après le couvre feu quelque soit la température de la nuit. »

Rayan sous sa forme de chat blanc fit un bond en direction de l'adulte, crachant sur cette dernière en montrant les crocs, le dos rond. Élie se déplaça silencieusement dans son dos, se baissant en passant une main sous son ventre pour la soulever. Elle la prit dans ses bras avec une infime délicatesse, lui caressant la tête avec amour. L'adolescente releva les yeux vers la femme, marchant autour d'elle. Une fois dans le dos de cette dernière, elle reporta son attention sur le paysage, se dirigeant vers un petit coin tranquille. Elle invita son interlocutrice à la suivre.

- Pourquoi ne pas nous assoir pour discuter ? Il semblerait que vous n'ayez aucune envie de rentrer maintenant, et je n'en ai pas l'intention non plus.

Sans attendre de réponse, elle reprit sa course, rejoignant un petit blanc éclairé par la lune et ses étoiles. Elle prit place sur le bord gauche, jugeant préférable d'attendre que l'infirmière choisisse sa place, si toutefois elle daignait venir se poser à ses côtés. Elle déposa le chat sur ses genoux, continuant à le caresser gentiment, accaparé par sa présence et non pas par celle de l'humaine. Elle ne rentrerait pas maintenant au pensionnat et nul ne pourrait l'y obliger.

HRP:

Un chat bondit soudain dans le champ de vision de Célia se plaçant entre elle et sa maitresse. Comme si le petit animal aurait pu la protéger de qui que ce soit. Quoique les chats peuvent être assez méchants quand l’on n’y prend pas garde. En tout cas il n’allait pas impressionner Célia de cette façon. Par contre le comportement de la jeune à son égard était intriguant elle lui portait plus d’attention qu’à un animal de compagnie.
« - Pourquoi ne pas nous assoir pour discuter ? Il semblerait que vous n'ayez aucune envie de rentrer maintenant, et je n'en ai pas l'intention non plus. »
Célia s’avança vers le banc mais ne s’y assit pas immédiatement observa la jeune pensionnaire et l’animal. Elle n’était pas un vampire mais quelque chose en rapport avec les chats. Peut-être une de ces créatures japonaise qui dévore le cœur de leur maitre pour prendre leur place, un bakeneko. Cette histoire de cœur était un peu trop dramatique, il y avait sans doute d’autre moyen pour un chat de prendre une apparence humaine. Et puis si il y avait eut un problème avec une élève durant son absence elle en aurait entendu parler, enfin un problème plus grave que les habituels. Elle n’avait pas de raison particulière de vouloir découvrir le pouvoir de la jeune fille. Ses récentes blessures la rendaient sans doute un peu méfiante. Elle s’assit sur le banc.
« - Je peux ? » Demanda-t-elle en faisant un léger signe vers le chat pour savoir si elle pouvait le caresser. «Tu sembles déjà le savoir mais je suis Célia Somey, l’infirmière. Et toi ? »

Je ne peux pas dormir et toi ?

« La nuit, tout les chats sont gris »

L'infirmière ne vint pas tout de suite s'assoir, mais elle s'approcha néanmoins d'Élie. Cette dernière quant à elle, posait sur le ciel un regard calme et posé, empli de sérénité. Elle aimait la nuit, ce royaume de ténèbres, sa sœur et elle ne pouvaient se retrouver sous forme humaine qu'une fois le soleil disparut. Calmement, elle caressa le pelage ivoire de sa jumelle qui se contenta de fermer les yeux, les rouvrant de temps à autre pour observer, méfiante, l'infirmière à la crinière cuivré. Lorsqu'enfin elle prit place sur le banc, elle resta à une distance convenable et la jeune fille blonde baissa les yeux sur le félin. Elle connaissait Rayan et ses habitudes, si l'élève avait prit forme humaine, elle serait en train de rire, un répugnant sourire moqueur aux lèvres en pointant méchamment du doigt l'adulte, chantonnant qu'elle avait peur de ce qu'elles étaient. Elle n'en fit rien. Élie ne trouvait pas les sourires de Rayan répugnant, même les plus odieux lui semblait magnifiquement beau.

« - Je peux ? » Elle accompagna ses mots d'un geste en direction de Rayan. «Tu sembles déjà le savoir mais je suis Célia Somey, l’infirmière. Et toi ? »

La jeune fille hocha la tête, elle le savait. Elle avait découvert le pensionnat sans 'laide de personne mais avait observé chaque adulte avec attention, prenant garde à ne pas éveiller de soupçon. Elle n'avait rien de méchant, pas même de mauvaise intention, mais elle ne voulait pas attirer l'attention. Ça aurait pu devenir gênant. Doucement, Élie fini par enlever sa main de l'animal, la faisant glisser le long de son dos avant de cesser toute caresse. Le chat fit alors secouer son oreiller, rouvrant un œil en tournant la tête vers elle pour comprendre ce que signifiait ce refus de câlin. Elle se ravisa dès l'instant où leurs regards se croisèrent. Les deux filles communiquaient ainsi, elles ne se parlaient pas par télépathie, elle ne le pouvait pas, mais elle possédait cette même âme, ce même corps, elles n'avaient pas besoin de mot pour se comprendre. C'était inné. La femelle referma les yeux en baillant, acceptant à contrecœur qu'une autre main que celle de sa tendre moitié se pose sur son pelage et l'élève de classe D tourna la tête vers l'infirmière, lui répondant d'une voix douce, froide et calme.

- Vous le pouvez. Elle fit une pause, reportant son attention droit devant elle et fini par ferme les yeux lentement, reposant sa main sur le bas du dos du félin pour apaiser son cœur meurtri. Je m'appelle Élie Jones, je suis en troisième année de la classe D... J'ai un frère jumeau aussi, Rayan.

Elle avait mentit, mais quelle importance ? le directeur connaissait leur situation, certains professeurs digne de confiance étaient au courant aussi, mais pourquoi aurait-elle révélée l'entière vérité à l'infirmière dont elle ne connaissait rien ? Elle n'avait pas besoin de savoir que Rayan était une femme et que cette dernière était à cet instant même sur ses genoux.

« -Bonsoir toi. Comment il…, non. Elle n’es-ce pas ? Comment elle s’appelle. »
Célia caressa donc le chat.
« - Des jumeaux ? Intéressant. »
Les élèves du pensionnat possédaient souvent des pouvoirs de façon aléatoire donc il y avait peu de fraternité. Mais il existait quelques familles de magiciens.
« - Vous venez d’une famille de magiciens ? »
En magie il y avait deux cas où la famille compte le septième fils du septième fils (ou septième fille de la septième fille) et les jumeaux. Les septièmes recevaient un pouvoir accru et les jumeaux étaient connecter du moins en théorie. Il y avait des tas de livres qui traitaient du sujet à la bibliothèque mais ils n’étaient pas tous d’accords sur le sujet. Pour ce qui est de la pratique… Qui peut savoir ? La magie fait ce qu’elle veut.
« - Moi oui.»
Ce n’était pas totalement exact. Son père était effectivement issu d’une de ces familles mais il n’avait aucun pouvoir et avait coupé toutes relations si bien que Célia ne les avaient jamais connus.

Je ne peux pas dormir et toi ?

« La nuit, tout les chats sont gris »

L'infirmière commença à caresser Rayan et Elie détourna la tête, levant les yeux vers le ciel. Elle aimait cette ambiance reposante, mais n'apprécier que peu la présence humaine à ses côtés. Elle n'en avait pas l'habitude, de plus, il s'agissait là d'une adulte. Les deux jumelles n'avaient aucune confiance en eux, ils étaient pire que tout. Elle n'en laissa toutefois rien paraitre, fermant les yeux en écoutant l'infirmière.

- Bonsoir toi. Comment il…, non. Elle n’es-ce pas ? Comment elle s’appelle.

Elie tourna la tête vers elle en hochant la tête, elle ne lui donna toutefois pas le nom de Rayan. Elle aurait pu lui donner ce nom qu'elles avaient choisit ensemble, simplement l'appeler "Blanche", mais elle n'en avait pas envie ce soir.

- Des jumeaux ? Intéressant.

Elie ne vit pas ce qu'il y avait d'intéressant dans cette histoire de jumeaux, c'est pourquoi elle ne prit toujours pas la parle. Parler n'était pas dans ses habitudes, alors pourquoi se forcer ?

- Vous venez d’une famille de magiciens ? Moi oui.

Elie ignorait l'existence même de la magie, comment aurait-elle donc pu être une sorcière ? La jeune fille trouvait cette histoire tiré par les cheveux, se rappelant des contes d'enfant qu'on lui lisait à l'orphelinat, la magie, ça n'existait pas. Et pourtant, elle ne pouvait que croire l'infirmière du pensionnat, car si des gens étaient capable de ressusciter, ça ne l'aurait pas étonné de voir une vieille femme au nez crochu voler sur un balais magique. Elle secoua néanmoins la tête.

- Certainement pas, nous étions tout ce qu'il y a de plus normal.

En vérité, Elie n'aurait jamais pu lui certifier avec certitude qu'elle n'avait point de sang de sorcière. Elle ne connaissait pas ses parents, personne ne les connaissaient, tout simplement parce qu'ils avaient filés sans un mot. Rayan tourna sa tête blanche vers sa sœur, lisant dans ses pensée comme dans un livre ouvert et pour lui faire oublier leurs problèmes, elle poussa un long miaulement en s'étirant. Elie ne tourna pas la tête vers elle, mais elle se mit à sourire.

« - Normal, hein ? »
Célia eut un léger rire.
« - Pour moi il est normal de posséder des pouvoirs. »
Bien que la magie n’ait rien de "normal" dans le monde des humains ici elle l’était.
« - Nous ne somme pas anormal mais différant, c’est une nuances importante. Les humains n’ont pas leur pareil pour raconter des imbécilités.»
Des imbécilités qui poussaient certain élèves à refuser leur don et à penser qu’ils étaient des monstres. Célia avait aussi pensé ça durant un long moment la première fois qu’elle était venue à BlackRose mais c’était il y a dix ans et elle avait eut tout le temps d’y repenser.
« - La magie circule dans mes veines autant que l’oxygène. Je ne sais pas vraiment ce que j’aurais fait si je n’étais pas née marchant de sable. »
Elle entendait les rêves d’aussi loin qu’elle s’en souvienne, le reste étaient venu en grandissant.
« - Enfaite si, j’en ait une vague idée mais ça n’aurait pas été une bonne chose. »

Je ne peux pas dormir et toi ?

« La nuit, tout les chats sont gris »

- Normal, hein ? Pour moi il est normal de posséder des pouvoirs. Nous ne somme pas anormal mais différant, c’est une nuances importante. Les humains n’ont pas leur pareil pour raconter des imbécilités.

Durant son discourt, la jeune femme avait rit, comme si l'innocence de Élie était touchante... Ou peut-être même alarmante. Oui, elle considérait veux avec des pouvoirs comme différent, anormal à la société telle qu'elle existait. Elle n'avait cependant jamais dis qu'elle pensait la normalité des gens être une bonne chose, sans ce pouvoir, sa sœur ne lui serait jamais revenu, mais se voilait la face aurait été une grossière erreur. Ils étaient des choses dangereuse.

- La magie circule dans mes veines autant que l’oxygène. Je ne sais pas vraiment ce que j’aurais fait si je n’étais pas née marchant de sable.Enfaite si, j’en ait une vague idée mais ça n’aurait pas été une bonne chose.

Élie ne put s'empêcher de penser que cette étrange infirmière était une véritable pipelette. Elle qui n'avait que peu l'habitude de discuter avec une autre que sa jumelle, il lui sembla que ce bavardage quasi anodin était sympathique. C'était agréable de pouvoir parler, ou du moins, d'avoir quelqu'un pour entamer la conversation car la féline noir avait grand mal à se lier d'amitié avec une quelconque personne. Elle préférait rester éloigné des gens, les regarder de loin et essayer de percer leurs secrets en plongeant ses yeux de sang dans leurs propre yeux. Rayan s'étira une nouvelle fois, bondissant dans l'herbe en s'éloignant avant de se tourner vers les femmes, miaulant de sa petite voix animal en plantant ses yeux dans ceux de sa sœur. Cette dernière, se releva, suivant sa camarade silencieusement avant de se retourner vers la rouquine. Avec une certaine politesse, elle fit une révérence à l'adulte.

- C'était agréable de discuter avec vous, mais il est temps pour nous de partir.

Doucement, la jeune fille leva le visage vers le ciel, regardant les étoiles qui se cachèrent derrière quelques nuages protecteur. Leur noirceur ne la fit pas grimacer, bien qu'elle en aurait eu envie. Délicatement, elle reposa ses yeux sur la silhouette féminine.

- Vous devriez en faire de même, il ne devrait pas tarder à pleuvoir, l'air sent la pluie.

Sans en dire d'avantage, Élie fit demi tour, s'aventurant parmi les arbres et l'obscurité pour laisse la demoiselle en paix. Elle 'navait rien à faire dehors à une heure si tardive, elle le savait, mais bien qu'elle n'avait pas rassuré son interlocutrice, elle ne comptait pas tarder à aller se coucher. Seulement, elle voulait profiter de ces derniers instant de lune avec Rayan.

La chatte se leva, s’étira et sauta dans l’herbe miaulant avec insistance. C’était l’heure des croquettes ? Ou bien d’aller chasser, après c’était l’heure pour les chats d’aller chasser. En tout cas Élie savait se que voulait l’animal car elle se leva à son tour.
« - C'était agréable de discuter avec vous, mais il est temps pour nous de partir. »
La jeune fille avait dit "pour nous". Si il c’était bien un simple animal de compagnie elle aurait dit "pour moi".
« - Vous devriez en faire de même, il ne devrait pas tarder à pleuvoir, l'air sent la pluie. »
Célia eut un sourire amusé et hocha brièvement la tête pour la remercier du conseil.
« - Passe une bonne nuit et fais de beaux rêves. »
Puis la jeune fille s’éloigna, disparaissant dans les ombres. Elle ne prenait pas la direction du passionna mais il n’y avait pas trop de quoi s’en faire car elle ne tarderait sans doute pas à le faire. Après tout les chats n’aimaient pas la pluie elle semblait inséparable de son animal. Malgré l’avertissement, ou à cause de lui, Célia resta sur le banc encore un long moment et comme prédit il commença bientôt à pleuvoir. Avec un sourire elle leva les yeux vers le ciel, Élie avait eut raison. Il état vraiment temps de rentrer.

[FIN]

Merci du rp ~

» Journal de Élie Jones
» Elie et Rayan, chats ou humaines ?
» Ah bon, je ne peux pas squatter l'infirmerie?
» Je peux avoir un toit ?
» ou vais-je dormir?