Helana Lone ~

Carte d'identité

Physique

Caractère

Fière et forte, Helana a ce qu’on peut appeler, un mental d’acier. Elle n’aime pas se faire marcher sur les pieds et ne se gêne pas pour le montrer. D’ailleurs elle ne se gêne pas pour quoique ce soit. Si elle veut quelque chose, elle le prend même si elle n’a pas reçu l’autorisation de le faire. Véritable tête de mule, elle ne perd pas de vue ses objectifs aussi facilement que cela. Elle ne baisse pas les bras rapidement, alors méfiez vous…. Par moment vous penserez avoir gagné et l’avoir repoussé mais enfin de compte, elle sera surtout entrain de réfléchir à un moyen encore plus tordu de vous avoir. Ensuite, Helana en amour est une femme qui n’aime pas s’attacher, elle préfère consommer puis s’éloigner. Les liens amoureux sont plus douloureux qu’autre chose à ses yeux. Elle n’a aucune confiance en l’amour et ses manifestations. Toutefois elle est un peu plus ouverte aux relations amicales. Tout bon ami est un bon allié n’est-ce pas ? Et dieu sait que cette femme peut avoir besoin d’alliés. Notre directrice adjointe est souvent plus farouche et désagréable avec les hommes, elle ne leur a jamais fait confiance et à ses yeux ils se valent tous les uns les autres. Assez entreprenante elle se frotte un peu à toutes les femmes ou jeune femme passant devant elle. Autant pour s’amuser que sérieusement. En parlant de s’amuser, il lui arrive d’approcher des gamines de 16 ou 15 ans du genre timide, pour les mettre un peu mal à l’aise, elle trouve ça vraiment tordant. Assez belliqueuse (surtout envers les hommes), toutes raisons est bonne à prendre pour commencer un combat.

Niveau boulot, c’est une femme sérieuse et qui prend très à cœur ce qu’elle fait. Le travail c’est le travail et rien ne doit interférer avec celui-ci. C’est la raison pour laquelle, la reconnaître quand elle est en plein travail peut être compliqué. D’un naturel joyeux et enjoué, elle vous enverra bouler si vous essayez de la distraire alors qu’elle est occupée.

Histoire

« Helana… Ne fait jamais confiance à un homme… Ils ne méritent pas notre confiance… »
L’enfant leva les yeux vers la femme qui venait de prononcer cette phrase. Elle savait qu’elle était sa mère et pourtant elle n’avait pas le droit de l’appeler « maman ». Sa mère n’aimait pas cela, elle trouvait que ça la vieillissait trop.
« Pourquoi Katherine… ? Ils sont tous comme lui… ? »
Les grands yeux verts de sa mère se posèrent sur elle, la couvant un peu du regard. Ses longs doigts, fins et gracieux se glissèrent dans les cheveux de l’enfant, l’apaisant totalement. Helana comprit que quelque chose n’allait pas. Katherine n’était pas aussi tendre d’habitude, elle n’était pas rustre non plus, mais là, la fillette comprenait bien que quelque chose clochait.
« Tu comprendras plus tard… »
Sans rien ajouter elle se leva pour prendre un petit sac de voyage qu’elle tendit à sa fille. Helana le serra dans ses bras, le regard inquiet. Elle comprit, à l’apparition du sac, qu’elle allait devoir partir… A cause de lui… Mais ce qu’elle voulait savoir c’était, pourquoi Katherine ne venait pas avec elle… Elle tressaillit lorsqu’une petite clé, très froide, lui fut passée autour du cou. Elle l’observa un moment, de plus en plus perdu…
« Maman… Pourquoi je dois partir seule… Vient avec moi… »
La femme ouvrit la bouche pour lui répondre mais elle s’arrêta immédiatement. Elle se contenta de prendre l’enfant dans ses bras et de la serrer fortement. Elle la relâcha avant de désigner l’étage.
« N’oublie pas de voler ma petite fée… Allez, dépêche toi… »

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Elle fit tourner la clé entre ses doigts, assise devant le coffre que la banquière venait de déposer sur la table, face à elle. Agée de 18ans elle pouvait enfin avoir accès à ce que sa mère lui avait légué, des années auparavant. Elle fit faire un tour à la petite clé et un cliquetis se fit entendre. Alors elle souleva très lentement le couvercle pour voir ce que le coffre contenait. Elle vit là, étalé sous ses yeux quatre flingues. Elle fronça les sourcils, elle n’était pas une spécialiste en arme à feu mais, elle savait très bien que ces petites bijoux n’était pas ordinaire. Elle en prit un dans sa main, il était très léger, plus qu’un flingue ordinaire en tout cas. Un soupire lui échappa, pourquoi sa mère lui avait laissé cela… ? Sous les armes elle vit deux enveloppes, dans la première se trouvait de l’argent… Et pas qu’un peu. Elle avait de quoi survivre pour un petit moment. Mais l’autre contenant, plus fin l’intriguait, il avait même l’air vide… Elle l’ouvrit donc et de l’enveloppe, la seule chose qui sortit était un petit article de journal. En voyant la date, elle comprit que ce n’était pas sa mère qui avait glissé ce papier dans le coffre. Il datait d’il y a quelques mois. Curieuse elle y jeta un coup d’œil et ce qu’elle lut lui arracha un grondement de colère. Sans attendre plus que cela elle prit l’argent, l’article et les armes avant de refermer le coffre, gardant la clé au cas où.

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Le bruit écœurant d’un os fraichement brisé résonna dans la pièce alors que les cris de douleurs de l’homme étaient étouffés par le tissu sale enfoncé jusque dans sa gorge. Son corps s‘agitait dans tous les sens, cherchant à éviter lamentablement les coups et les blessures assénés par la jeune femme brune, qui se tenait juste devant lui. Alors qu’elle se régalait des rictus de souffrance qui tordait les traits du visage de l’homme et de ses yeux vide d’espoir, il tenta une dernière fois de la supplier de l’épargner. Cet essai désespéré ne fit rien d’autre à part la dégoûter un peu plus. Elle leva le bras, pointant son canon contre son front.
« T’épargner… ? Comme tu as épargné Katherine… ? Laisse moi rire… Papa... »
Son dernier mot sonna comme un sarcasme froid et empli de haine. Son index se recourba, faisant pression contre la gâchette jusqu’à ce que le coup parte. La détonation retentit dans la pièce alors qu’une partit de son cerveau alla s’écraser contre le mur au papier peint terne, juste derrière lui. Le bras toujours tendu elle regard un long moment, les petits morceaux roses et fripés glisser lentement le long de la paroi, laissant derrière eux des petites traînées de sang frais. Finalement elle se détourna pour reprendre sa route, sans un regret.

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La sucette claqua contre ses dents alors qu’elle observait le pensionnat qui se dressait face à elle. Elle retint un reniflement dédaigneux… Pourquoi avait-elle accepté ce poste déjà… ? Ah oui… Pour arrêter de fuir sans arrêt ses « secrets » bien cachés et parce qu’avec son casier judiciaire bien rempli, des boulots comme ça elle en trouverait pas à tous les coins de rue. Elle observa un groupe d’élève passer devant elle. Elle ne put s’empêcher de grimacer un peu, elle allait devoir supporter tout le long de l’année des centaines de gosses tarés… Mais bon… C’était un mal pour un bien, elle allait retrouver une situation régulière et posée, chose qu’elle n’avait plus connu depuis… Depuis ses 10ans…

Spoiler:

C'est moi !