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 Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter]

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Faust D. Grimson
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MessageSujet: Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter]   Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter] EmptyMar 27 Aoû - 14:42

Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter] Gif-criterium-fail
What's this Shit
I really don't like Critérium

C'était le premier jour de Faust au Pensionnat, et autant dire qu'il s'en réjouissait déjà, vu l'éclatant sourire qui brillait sur son visage. Un visage de faux-cul, pour sûr. Il salua poliment tous les élèves qu'il rencontrait, ainsi que les professeurs, avant d'entrer dans le bureau des Surveillants. Un bien grand mot pour une pièce si petite et si encombrée. Il remarqua d'un rapide coup d'oeil que les autres surveillants n'étaient pas là, et en profita pour fouiner leurs bureaux, voir s'il trouvait quelque chose d'utile. Malheureusement, a part quelques chewings-gums roulés dans des mouchoirs et des gobelets en plastique qui s'entassaient, il n'y avait rien de bien excitant. Il haussa les épaules, avant de s'installer sur le siège qui semblait être le sien, détaillant du regard son bureau fraîchement nettoyé. Ils accueillaient bien les nouveaux, c'était le cas de le dire. A voir la surface brillante de son bureau, il avait presque l'impression que même ses bottes venaient d'être léchées avec attention. Cette pensée lui arracha quelques gloussements narquois, avant qu'il ne farfouille les dossiers déjà présents sur son bureau. Visiblement, même les surveillants avaient accès aux dossiers personnels des élèves. Cet endroit était une mine d'or, une véritable base de donnée.

Il feuilleta quelques dossiers, éclatant de rire devant les avertissements de plusieurs pages de certains élèves, se moquant même quelques-fois de leur tête sur la photo officielle. S'amuser d'un tout et d'un rien, c'était bien lui, ça. Il se lassa rapidement ce petit jeu, et s'intéressa plutôt a son téléphone portable, qui n'affichait aucun nouveau message. Une grimace déforma un instant son visage, balayant au loin son sourire malsain. En fait, il attendait un message d'un de ses jouets d'enfance, mais visiblement, ce dernier n'était pas décidé a le faire. A croire qu'il l'effrayait encore après toutes ces années. En même temps, il faut dire qu'il l'avait plutôt bien traumatisé, en allant jusqu'à l'accuser d'un meurtre. Il lui fallait un coupable, et cet idiot était arrivé a ce moment-là. Mauvais endroit, mauvais moment et mauvaise personne. Tant pis pour lui. Il rangea a nouveau son téléphone dans sa poche, laissant échapper un soupir comme il laissait sa tête basculer contre le dossier de le chaise, et que son regard sombre confrontait le plafond sale. Il avait cru pouvoir bien s'amuser ici, mais il commençait déjà a s'ennuyer. Finalement, il avait peut-être été trop ambitieux, peut-être qu'il avait vu trop grand.

Il se redressa d'un bond pour sautiller jusqu'à la cafetière présente, remerciant les employés pour avoir eu le bon sens d'installer cet engin. Il plaça un gobelet au-dessous, et regarda le liquide brun couler au fond du gobelet, réfléchissant attentivement a ce qu'il allait désormais faire. Il allait devoir être précautionneux et prudent, s'il ne voulait pas se faire attraper tout de suite. Mais bon, s'il dénichait a peu près tous les secrets de tous les élèves de ce bahut, ça devrait être bon. Si on prenait en compte qu'il devait y avoir plus d'une cinquantaine d'élèves ici. Il attrapa son gobelet, jurant comme il était brûlant, et le posa rapidement sur son bureau, avant de s'y rasseoir. Il allait bien trouver comment les faire chanter, ces mioches. D'une manière ou d'une autre. Il leva son gobelet jusqu'à sa bouche, pour y boire une goulée de café, et jura une fois de plus comme le liquide chaud brûlait aussi sa langue. Des fois, il n'était vraiment pas doué. Mais alors vraiment pas.

Estimant qu'il était temps pour lui de se mettre au travail, et d'ainsi montrer ce qu'il savait faire, il prit un critérium dans le pot de stylos, et commença a remplir son propre emploi du temps, se référant a celui qui était affiché sur l'ordinateur, et qui lui avait été envoyé personnellement. Soudain, alors qu'il penchait un peu plus son crayon sur la feuille de papier, la mine de ce dernier se brisa, le faisant sursauter par la même occasion, surpris. Il décocha un regard meurtrier au crayon, avant de fouiller le tiroir de son bureau a la recherche d'un stock de mines. Heureusement, il y en avait un. Mais il n'y en avait plus qu'une. Pas le droit a l'erreur, hein. Soigneux, il attrapa doucement la mine, qu'il glissa dans le critérium. Mais il força trop, et elle se brisa en deux, une fois de plus. Il resta comme ça un moment, son critérium dans une main, les mines cassées dans l'autre, se maudissant pour avoir si peu de chance. Ou allait-il trouver une nouvelle mine, hein?

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Dernière édition par Faust D. Grimson le Mer 28 Aoû - 5:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter]   Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter] EmptyMar 27 Aoû - 20:22

Il était une fois deux psychopathes

Isaac & Faust

Une matinée comme les autres dans ce pensionnat. Les élèves discutaient dans les couloirs tandis que les professeurs buvaient leurs cafés en se plaignant de leurs classes, en particulier de la classe D évidemment qui est une des classes les plus compliquées de l'école... J'aurais aimé y être, mais elle était pleine, et être en classe C est aussi intéressant après tout, on nous fout la paix et on peut dessiner en cours sans que les professeurs ne se mettent à protester et à nous engueuler.
J'ai d'ailleurs fais un beau dessin... Dessus il y a un corps, enfin, plutôt une sorte de marionnette. Avec pleins de tentacules. C'est un de mes rêves mais je suppose qu'il vaudrait mieux que je ne vous le raconte pas en entier, les âmes sensibles seraient choquées.

Ensuite on a fait une pause. Un des enseignants était absent. On s'est donc tous retrouvés un peu partout dans l'école. Moi j'étais bien dans mon coin. Je continuais mon dessin. Et un garçon de ma classe est venu me voir et a commencé à me parler, je lui ai dis de partir une fois, il s'est penché sur mon épaule et a commencé à dire que mon dessin était assez « spécial ».
J'ai tourné le visage vers lui et j'ai activé mon pouvoir. Il a commencé à hurler et a reculé. La fenêtre était ouverte et il est tombé. J'ai mis la tête à la fenêtre et un de ces emmerdeurs de surveillants m'a vu.

Convoqué. J'ai été convoqué. Et pour une raison totalement stupide en plus. Manqué de tuer un de ses camarades. Ce n'est pas ma faute si il avait voulu sauter par la fenêtre plutôt que de me laisser le torturer, je lui avais laissé le choix ! Moi je ne l'aurais pas tué, je me serais juste un peu amusé. Mais ça, apparemment, ils ne le comprennent pas dans cet établissement. 
J'ai hâte que papa m'envoie une nouvelle mission. Une fois que je les finies, il me laisse toujours revenir dans la maison pour y manger. Il m'aime c'est sûr. Mais il ne veux pas le dire ! Ça lui ferait trop mal d'avouer que si il me fait travailler c'est parce qu'il a peur de me demander de venir tout simplement et qu'il sait que c'est une excellente excuse car je ne rate jamais une des missions qu'il me donne.

Bon, revenons à l'instant présent. Je suis dans un couloir et je marche vers la salle des surveillants, certains élèves ricanent sur mon passage, ils ont dût entendre parler de mon "petit ennui". Je note leurs visages dans un coin de ma tête et me promet de le leur faire payer d'une façon ou d'une autre.
J'arrivais finalement devant l'écriteau et hésitais avant de toquer à la porte. Pourquoi je leur obéissais d'abord ?! Je ne leur dois rien et ils ne m'aiment pas.

Finalement je soupire et je toque à cette maudite porte, je n'allais évidemment pas les supplier de ne pas med punir. Si il me foutait quelques heures de colles j'allais simplement les sécher ou passer mon temps à dessiner. Avant d'avoir eu une réponse, j'entrais et refermais la porte derrière moi avant de regarder le surveillant qui était assis là. Je m'approchais et donnais mon nom et ma classe. 
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter]   Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter] EmptyJeu 29 Aoû - 7:01

HRP:


Il était une fois deux psychopathes

♦ ♦ Toujours immobile avec son crayon et ses mines brisées dans les mains, le brun réfléchissait rapidement a un moyen de récupérer une mine de critérium. Il pourrait aller jusqu'au bureau du Directeur pour lui en demander une, et se taper la honte de sa vie. Ou alors, il pourrait aussi agresser un des élèves dehors. Il se rappela alors des pouvoirs plutôt impressionnants qu'il avait découvert dans les dossiers de certains élèves, et préféra écarter cette idée de son esprit. Il n'avait pas non plus envie de se faire tabasser a son premier jour de travail, hein. Alors qu'il commençait a se demander s'il y avait une quelconque issue a cette situation désespérée, la porte s'ouvrit sur un jeune garçon aux cheveux roux pétants, qui se dirigea vers lui, et lui donna son nom et sa classe. Le sourire malsain de Faust refit surface sur ses lèvres, et il reposa ce qu'il tenait dans les mains sur son bureau, pour se concentrer pleinement sur ce garçon, semblait s'ennuyer ferme dans ce bureau. Il n'allait pas le lui reprocher, lui aussi trouvait le temps long dans ce bureau.

« Isaac, c'est ça? Et si tu me disais pourquoi tu te retrouve ici aujourd'hui? Nous sommes seulement le début de la semaine, et pourtant, tu est déjà là. Tu est un vilain garçon, si tu veux mon avis.  »

Son sourire s'élargit, comme il retenait tant bien que mal un fou rire devant la tête blasée du rouquin, qui le fixait comme si'l venait de sortir une absurdité. Et ce n'était pas faux. Patient, il attendit la réponse d'Isaac, les mains croisées sur son bureau, le menton posé dessus. On disait des enfants nommés Isaac qu'ils étaient en général des enfants sages comme des images, avec le grand sens des responsabilités. Mais on chuchotait aussi qu'ils pouvaient être victimes de troubles nerveux problématiques. Il se demandait si ces dires se vérifiaient sur le spécimen Isaac n°1 qu'il avait juste sous les yeux. Tandis que le garçon continuait de le fixer, il attrapa la poubelle en plastique, dans laquelle il jeta ses mines brisées, avant d'y jeter également le critérium avec un haussement d'épaules. Tant pis pour celui-là, il n'avait qu'à pas l'emmerder de si bon matin. Une fois ceci fait, il reprit sa précédente posture, ses yeux vissés a l'adolescent en face de lui.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter]   Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter] EmptyMer 11 Sep - 19:56

Il était une fois deux psychopathes

Isaac & Faust

Bordel, ce type était putain de louche. Vraiment, j'avais la trouille. Pourquoi j'avais obéi... Fait chier ! Je soutenais le regard de ce type, haussant un sourcil pour lui prouver que je ne comprenait pas pourquoi il avait ce sourire de taré. Quoique... les miens doivent pas être mieux.. Et puis.. Si il me regarde ainsi.. Non faut que j'arrête de rêver, me trouver un dominant sado ici s’avérait assez dur. Presque impossible en fait. Je passais ma langue sur mes lèvres, attendant qu'il me réponde. Bon. J'avoue. Ce geste pouvait être considéré comme suggestif... C'est pas tout le jours qu'on croise un surveillant avec un sourire pareil. M'enfin bref, j'm'égare là.

Enfin il me répondit, je commençais à me faire clairement chier. Il me demanda pourquoi j'étais ici et, alors que je soupirais et levait les yeux au ciel sous le début de morale qu'il me faisait il dit une chose qui.. me choqua. Je restais blasé devant cette phrase si... inattendue de la part d'un adulte, surtout d'un surveillant. Putain, un vilain garçon, le rouge me monta aux joues, c'était vraiment une réplique de sadique et je dois avouer que ça me donnait des idées peu conventionnelles. Le type en face de moi était clairement sado. Il me fixait, les coudes sur son bureau et son menton posé sur ses mains puis il se leva d'un coup, sans que je ne m'y attende vraiment, et jeta deux trois trucs dans une petite poubelle grise en plastique posée à côté du bureau. Je continuais à le fixer et ce fut seulement lorsqu'il  reprit sa précédente posture, celle où il était pile face à moi là, que je compris qu'il attendait une réponse de ma part. Je ricanais alors intérieurement, il commençait en jouant au plus sado des deux. Il allait lui répondre en faisant ce qu'il savait le mieux faire après tuer et faire souffrir des gens. Faire le masochiste. Je m'approchais lentement du bureau jusqu'à être tout près et m'assit en posant la moitié de mes fesses sur le bois du bureau.

-Oui.. Je suis un très mauvais garçon.. J'ai forcé un de mes camarades à sauter de la fenêtre... Quelle sera ma punition monsieur le surveillant ?

Je lui servit un de mes superbes sourire candides, presque enfantin, avant de recommencer à le fixer, le détaillant du regard sans vraiment m'en cacher. Je n'avais pas honte de mon appétit sexuel.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter]   Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter] EmptyLun 16 Sep - 18:37

Alors qu'il continuait a le fixer intensément, ses prunelles sombres notèrent le rouge soudain qui lui montait aux joues. Son sourire s'élargit, et il se retint de rire. Il se demandait quel âge avait ce jeune garçon, pour être autant pris au dépourvu par de simples mots. C'était une corde sensible sur laquelle il lui était facile de tirer ; il s'entraînait a cela depuis des années et des années. Et les réactions de ses victimes étaient toujours aussi drôles. Il jeta un rapide coup d'oeil au dossier du rouquin, sur lequel il repéra rapidement l'âge : 17 ans. Seulement, songea-t-il presque avec mélancolie, avant de poursuivre sa lecture. Il n'aimait pas vraiment les jeunots, ceux qui n'étaient pas encore entrés dans l'âge adulte. Ils étaient encore juvéniles, ils ne savaient pas endosser correctement leurs responsabilités. Il avait fini par les prendre, lui, en approchant de ses 20 ans. Non, en fait, c'était un gros mensonge. Il n'avait jamais pris ses responsabilités ou quoi que ce soit qui y ressemble : c'était un concept purement vieillot. Il resterait à jamais un enfant dans sa propre tête, un enfant malsain qui prend plaisir a torturer les esprits des autres, juste pour les avoir sous la main lorsqu'il en aura besoin. Juste pour ne pas se retrouver seul. Il apprit par la suite que son garnement du jour était né en octobre, qu'il était plus attiré par les hommes que les femmes, et qu'il provenait d'Angleterre. Alors qu'il cherchait déjà des informations sur sa famille ou son enfance, il fut surpris de tomber sur un « Informations Confidentielles » tamponné a l'encre rouge sur la feuille. Tiens donc. Alors comme ça, ce garçon avait des choses à cacher. Enfin, lui et sa famille. Les paroles d'Isaac le ramenèrent a lui, et il fronça les sourcils a ses mots, faisant mine d'être irrité par un tel comportement dangereux.

« Eh bien. Je dois dire qu'il m'est peu de fois arrivé de croiser un délinquant comme toi. Un fou à lier, je dois dire. Ta punition, on en parlera dans le bureau du directeur, qui te renverra surement. »

Il se leva d'un bond, la mine grave, et se dirigea jusqu'à la porte, qu'il ouvrit. Et referma tout de suite après. Il se retourna vers le rouquin, un sourire vilain aux lèvres, et les yeux fermés.

« C'était une blague ! Tu aurais du voir ta tête, c'était pas mal ! »

Il éclata de rire tout seul, tandis qu'Isaac le regardait faire, surement dépassé par un tel changement de comportement. Même si...ça devait se rencontrer souvent de tels phénomènes ici. Il revint près de lui, et referma son dossier, qu'il rangea soigneusement dans le tiroir de son bureau. Une fois ceci fait, il se pencha vers le rouquin au-dessus de son bureau, son visage seulement a quelques centimètres du sien. Sa proposition l'étonnait franchement, venant d'un adolescent de cet âge. Qui sait, c'était peut-être la catin du coin, après tout. Il voyait bien qu'il le détaillait du regard, et bien qu'il ne soit pas particulièrement en besoin, il devait dire que ce serait plutôt épique, comme scène. S'envoyer en l'air avec un élève du bahut, dans le bureau des Surveillants. Ouais, c'était vraiment tentant a essayer ; il ne l'avait jamais fait dans de telles circonstances. Assez proche de lui pour que son souffle balaie son visage, il reprit la parole, toujours souriant, d'un sourire a en donner des frissons désagréables.

« Je pourrais bien me charger de ta punition, personnellement. A moins que tu n'y voie un quelconque inconvénient...»
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter]   Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter] EmptyMar 29 Oct - 15:16

Il était une fois deux psychopathes

Isaac & Faust

« Eh bien. Je dois dire qu'il m'est peu de fois arrivé de croiser un délinquant comme toi. Un fou à lier, je dois dire. Ta punition, on en parlera dans le bureau du directeur, qui te renverra surement. »

Je soupirais. Géniaaalll, le jeu avait peu duré.. Et j'allais être renvoyé... Mon visage se décomposa à cette idée. Et merde.. Si j'étais viré, mon père me tuerait... Je me levais à contre-coeur et me dirigeais vers la porte que ce con avait ouvert quand je l'entendit claquer.
Je sursautais et le regardais. Mais qu'est-ce qui lui prend à ce surveillant ?! Il... il est complètement fou. Je dois même avouer qu'il commençait à m’inquiéter.

« C'était une blague ! Tu aurais du voir ta tête, c'était pas mal ! »

Je grognais et lui jetait un regard furibond.

-Tes blagues sont vraiment pourries.

Ouais ouais, le vouvoiement, le respect des aînés. C'est pas vraiment mon truc. L'homme éclata de rire, tout seul, sûrement fier de sa blague si ridicule. Il passa alors près de moi sans me regarder ni rien et je le vis ranger mon dossier dans le tiroir du bureau. Je fis un petit sourire. J'allais l’embobiner, et chopper mon dossier. Je m'approchais à nouveau du bureau en me déhanchant. Je voulais voir de plus près le tiroir. Mai avant que je pus faire quoi que ce soit, il se pencha vers moi et le rouge me monta aux joues. Il était vraiment très proche... Je me mordis la lèvre et regrettais quelque peu ma proposition précédente. Qu'est-ce qui m'avait pris ?! Je sentais son souffle sur mon visage, j'étais figé. Il avait un sourire... terrifiant mais Isaac se mit à ricaner intérieurement, pas question de perdre le jeu.

« Je pourrais bien me charger de ta punition, personnellement. A moins que tu n'y voie un quelconque inconvénient...»

Je m'approchais un peu plus, nos lèvres n'étaient maintenant qu'à quelques millimètres. Je lui fis un sourire charmeur et murmurait, en passant ma langue sur mes lèvres.

-Essayez monsieur le surveillant... Encore faudrait-il que vous soyez à la hauteur...

Je franchis les quelques centimètres et mordit légèrement sa lèvre inférieure avant de le relâcher et de m'écarter pour m'assoir sur le bureau, dos à lui. J'adorais cette situation, je dois bien l'avouer.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter]   Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter] EmptyMar 26 Nov - 9:27

Il continuait de le fixer, amusé. Il avait une position qui lui permettait bien des choses au sein de ce Pensionnat, et il allait en profiter comme il pouvait, ça, c'était certain. Bon, peut-être qu'abuser des élèves n'était pas prévu dans les avantages de ce poste, mais il s'ennuyait ce matin, et Isaac s'était présenté de lui-même à son bureau. Il y réfléchirait certainement à deux fois la prochaine fois, avant d'oser poser un pied dans sa tanière.

-Tes blagues sont vraiment pourries.

Il ne releva pas le tutoiement, et se contenta d'éclater de rire. On lui avait souvent dit ce genre de choses, tiens. Que son humour était plus noir qu'autre chose, et qu'il aurait été parfait pour mettre l'ambiance aux enterrements. Mais il était encore jeune, et il avait de l'énergie à revendre. Il ne comptait pas de sitôt devenir un gentil garçon bien sage, et plaire à tout le monde. Quoi qu'il fasse, il continuerait d'être un pourri, qui harcèlerait les gens et les ferait chanter lorsque l'occasion se présente. Il se mordit la lèvre à cause de leur proximité, et un bref instant, Faust fut tenté de faire marche arrière. Ce gosse ne l'amusait déjà plus, il avait encore l'air si...juvénile. Et il l'était, bien sûr.

-Essayez monsieur le surveillant... Encore faudrait-il que vous soyez à la hauteur...

Comme pour souligner le poids de ses paroles, il se pencha vers lui, mordillant sa lèvre inférieure par jeu, provocation. Et cela eut son petit effet sur le surveillant, qui se sentait désormais parfaitement réveillé, et plus particulièrement à un certain endroit de son corps. Le jeune garçon lui tourna le dos, à nouveau assis sur le bureau. Il voulait jouer, eh bien, ils allaient jouer. Sans même songer à fermer la porte de son bureau, et à vrai dire, il trouvait que la situation s'avérait plutôt comique si on les surprenaient ainsi, il souleva sa chemise, pour glisser une de ses mains contre ses dos, glissant le long de sa colonne vertébrale, se rapprochant de plus en plus.

« A la hauteur, hein? Pourquoi, tu n'est déjà plus puceau ? »
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter]   Il était une fois deux psychopathes [PV : Isaac Carter] EmptySam 30 Nov - 23:08

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Je restais dos à lui et me mordis la lèvre en le sentant s'approcher plus de moi, mon geste avait du lui plaire vu que je sentis son regard tordu sur moi. Puis, je compris qu'il était particulièrement réceptif à mon geste de tout à l'heure quand je sentis ses mains venir doucement se glisser dans ma chemise qu'il releva sans gêne, c'est alors que je me rendis compte que la porte était ouverte. Bon, si ça allait plus loin, on fermerait sans doute la porte. Je gardais mon regard fixé sur la porte tandis que les doigts de l'adulte couraient sur ma peau, me faisant frémir.

« A la hauteur, hein? Pourquoi, tu n'est déjà plus puceau ? »

J'eu un petit rire satisfait et, lui faisant retirer ses mains de ma chemise, je me tournais vers lui, toujours assis sur le bureau. J'avais un petit air de secrétaire face à son patron. Akward. Ce fut donc à mon tour de jouer. Mes jambes vinrent entourer les siennes, je l'approchais un peu plus de moi grâce à ça et je lui lançais un regard de pur défi. Du genre "T'es pas capable d'aller plus loin." Mais bon, ce n'était que par principe, je savais parfaitement qu'il était capable d'aller plus loin.

- A ton avis..?
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